A
23 ans, il débute en tant que comédien, et de 1951 à
1956 dirige le British Center du Théâtre de Berlin tout
en menant une carrière d’assistant-réalisateur.
En 1963, il fonde sa propre société de production qui
produit d’abord des documentaires et des téléfilms.
Pour son premier long-métrage de cinéma Viola et
Sebastian (1971), il adapte la pièce de Shakespeare, Comme
il vous plaira. Mais c’est en s’inspirant des
mémoires du légendaire cambrioleur Adolf Julius
Petersen qu’il obtient son premier grand succès : Le
seigneur de Barmbeck (1973) est le premier volet d’une
trilogie sur les thèmes du crime, la culpabilité, la
responsabilité, l’ambivalence de la justice et
l’expiation. Suivront Au nom du peuple (1974) et Le
couteau dans le dos (1975). La même année,
Verlorenes leben (Une vie gâchée),
centré sur l’assassin d’une fillette, est une
forme d’hommage à Fritz Lang. En 1979, il adapte Simenon
avec Le tueur. Parallèlement à son activité
d’auteur et réalisateur, il ne cesse au cours de toutes
ces années et jusqu’à aujourd’hui de
produire pour le cinéma et la télév...
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A
23 ans, il débute en tant que comédien, et de 1951 à
1956 dirige le British Center du Théâtre de Berlin tout
en menant une carrière d’assistant-réalisateur.
En 1963, il fonde sa propre société de production qui
produit d’abord des documentaires et des téléfilms.
Pour son premier long-métrage de cinéma
Viola et
Sebastian (1971), il adapte la pièce de Shakespeare,
Comme
il vous plaira. Mais c’est en s’inspirant des
mémoires du légendaire cambrioleur Adolf Julius
Petersen qu’il obtient son premier grand succès :
Le
seigneur de Barmbeck (1973) est le premier volet d’une
trilogie sur les thèmes du crime, la culpabilité, la
responsabilité, l’ambivalence de la justice et
l’expiation.
Suivront
Au nom du peuple (1974) et
Le
couteau dans le dos (1975). La même année,
Verlorenes leben (
Une vie gâchée),
centré sur l’assassin d’une fillette, est une
forme d’hommage à Fritz Lang.
En 1979, il adapte Simenon
avec
Le tueur. Parallèlement à son activité
d’auteur et réalisateur, il ne cesse au cours de toutes
ces années et jusqu’à aujourd’hui de
produire pour le cinéma et la télévision au
travers de ces deux sociétés Aurora télévision
GmbH et Ottokar Runze Filmproduktion. Il aura balayé
tous les genres, du drame historique (
L’étendard,
1977 ;
Le ciel sans étoiles, 1980 ;
Le
Volcan, 1999, adapté de Klaus Mann) à la
comédie burlesque (
La fouine, 1983), passant
indifféremment du cinéma à la télévision.
Autant d’activités qui lui assurent une place importante
dans le paysage audiovisuel allemand, et pas seulement parce qu’il
trouve en plus le temps, en 1994, de réaliser un épisode
de la série « Tatort » ! Ayant
travaillé depuis les années 50 à la
post-synchronisation de nombreux films, il est aussi une « voix »
charismatique. Il a doublé, entre autres, Tony Curtis, Alain
Delon, Cary Grant, Burt Lancaster, Anthony Perkins et Jean-Louis
Trintignant.
Camille Taboulay
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