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Renato, pas même quarante ans, élève seul ses deux enfants. Cette famille pleine de rage et d'imperfections, tient debout malgré tout grâce à leur amour.
Renato, pas même quarante ans, élève seul ses deux enfants. C'est le début de l'année, Tommi a environ 12 ans et sa sœur Viola, 14. La jeunesse de Renato le rend assez complice avec ses enfants. Cette famille pleine de rage et d'imperfections, d'une inconsolable solitude, tient debout malgré tout grâce au souci constant de chacun pour les autres, et à leur amour.
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" Le premier film de Kim Rossi Stuart est a priori une chronique comme on en a déjà vu cent (...) Mais, dès les premiers plans, il paraît é
" Le premier film de Kim Rossi Stuart est a priori une chronique comme on en a déjà vu cent (...) Mais, dès les premiers plans, il paraît évident que Stuart, acteur italien connu (on l’a vu chez Gianni Amelio, chez Michele Placido – Romanzo criminale – et plus lointainement chez Antonioni – Par-delà les nuages), a pensé à tout, et surtout à éviter les clichés. Il commence donc par briser sa propre image de beau gosse séducteur : seulement vêtu d’un T-shirt, les fesses à l’air, le voici donc qui repasse avec un faux flegme le linge de ses enfants…
La couleur est donnée : nous n’allons pas voir forcément ce à quoi nous nous attendions. Le metteur en scène transalpin va éviter tous les pièges du sujet (...) Il y aura des violences, dans Libero, mais elles resteront intérieures. La bonne idée du film, c’est d’avoir fait de l’homme, avec un masochisme évident, une victime consentante et de la femme un bourreau malgré lui : le film ne tombe ainsi jamais ni dans la généralité ni dans la caricature sociologique ou psychologique.
Jamais la mise en scène ne condamne l’un ou l’autre des personnages, jamais elle ne cache que la situation vécue par les personnages n’est possible que parce que chacun des deux membres du couple l’accepte : il n’y a ni victime ni bourreau, chacun est l’un et l’autre à son tour, et c’est cette situation instable qui cimente ce couple singulier. Ce que suggère aussi Libero, sans jamais en faire un cas général, c’est que l’enfance consiste souvent à trouver ses réponses propres aux névroses de ses parents…
Libero possède une cohérence devenue rare dans le cinéma italien contemporain, souvent “berlusconisé", devenu incapable de penser quoi que ce soit qui se tienne, confondant tout, amalgamant n’importe quoi. Avec ce premier film prometteur et émouvant pour de nobles raisons, Kim Rossi Stuart regarde le monde avec, certes, sensibilité, mais aussi et surtout avec un cerveau, construit, clair, libre, et sans manichéisme. "
" Pas encore adolescent mais plus tout à fait enfant, Tommi, 11 ans, est à un âge charnière. Passage délicat que ses escapades sur les arêt
" Pas encore adolescent mais plus tout à fait enfant, Tommi, 11 ans, est à un âge charnière. Passage délicat que ses escapades sur les arêtes des toits, au bord du vide, traduisent bien. Là, il souffle en prenant de la hauteur, échappe au quotidien pesant, à sa sœur collante et son père intraitable, interprété par le réalisateur lui-même. Kim Rossi Stuart est cet acteur à la beauté marmoréenne qui, après être apparu chez Antonioni (Par-delà les nuages) ou Gianni Amelio (Les Clefs de la maison), nous avait surtout marqué dans Romanzo criminale.
A 36 ans, il signe un premier film cruel et sensible, entre Les 400 Coups, de Truffaut, et L’Enfance nue, de Pialat. Nul personnage que l’on puisse résumer en un mot. Le père est responsable mais imprévisible, un brin caractériel. Il élève à la dure ses deux enfants. (...) Le plaisir et l’amusement ne sont pas le genre de la maison : Renato oblige son fils à faire de la natation et lui met la pression lors des compétitions. Le foot, que Tommi préférerait ? Trop facile et tout le monde en fait.
Ce n’est pas l’amour qui manque ici – il aurait même tendance à déborder – mais la manière de le transmettre et de le canaliser. Dans cette famille désaccordée, chacun exprime son amour de manière confuse, impudique ou envahissante, sans forcément respecter l’intimité de l’autre. Par petites touches (...), Kim Rossi Stuart montre finement le caractère un peu malsain de cette famille très repliée sur elle-même. Où Tommi, avec d’autant plus d’émotion qu’elle est toujours contenue, tente de surnager en petit homme non pas maltraité mais menacé, dangereusement exposé. "
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