Alexander Kusnetsov : "La Russie est un pays qui fait habilement semblant d'être une démocratie"
Le réalisateur russe de Territoire de la Liberté nous parle de son pays et du mouvement stolbysme qui représente p1
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En Russie, loin de la grisaille et de l’agitation de la ville existe un autre territoire où se mêlent fête, escalade et nature sauvage.
Loin de la grisaille et de l’agitation de la ville existe un autre territoire. Un territoire où se mêlent fête, escalade et nature sauvage. Un territoire où se réfugier, s’aventurer, vivre ensemble. Un territoire où l’on vit, où l’on respire ce qui en Russie n’a jamais existé : la liberté.
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" Près de Krasnoïarsk, en Sibérie, foyer historique de contestation et important centre du Goulag sous Staline, une petite communauté d'alp
" Près de Krasnoïarsk, en Sibérie, foyer historique de contestation et important centre du Goulag sous Staline, une petite communauté d'alpinistes se réunit régulièrement au coeur de la taïga : ils vivent et font la fête dans une nature hostile. Ce documentaire d'Alexander Kouznetsov, euphorisant et discrètement militant, les montre s'attaquant à des rochers escarpés, surprenantes métaphores de la démocratie autoritaire de Poutine. "
Nicolas Didier" (...) Les Territoire de la liberté dépeint les particularismes d’une communauté d’alpinistes, utopistes et noceurs, non loin de l’agglomér
" (...) Les Territoire de la liberté dépeint les particularismes d’une communauté d’alpinistes, utopistes et noceurs, non loin de l’agglomération de Krasnoïarsk, cœur géographique de la Sibérie. Une ville qui put servir de dépotoir politique et de lieu de relégation d’opposants tant à l’Empire à la veille de la révolution qu’au régime stalinien qui y avait établi un centre du goulag. En marge, dans la réserve naturelle des Stolbys - ces hautes colonnes d’amas de roches enneigées, plantées là tel un défi au grimpeur -, s’est instaurée sous les toits boisés des isbas une tradition, une culture : le "stolbysme", amalgame de varappe, de communauté solidaire et d’enclave libertaire. Depuis la fin du XIXe siècle, diverses générations s’y agrègent malgré la menace de répressions parfois sanglantes. Afin, hier, de s’affranchir de l’oppression soviétique, aujourd’hui de chanter l’aspiration à une Russie sans Poutine, ou encore, de toute éternité sans doute, de décrier la corruption systémique du fonctionnariat du régime.
Au sommet de l’un des promontoires alentour, les fondateurs du mouvement ont, un jour de 1899, gravé dans un élan éluardien les capitales blanches du mot "liberté", inscription que les autorités et l’usure du temps entreprennent conjointement d’effacer, presque aussi souvent que les stolbystes grimpent la retracer car, plaisantent-ils, "du Kremlin, ça ne se voyait presque plus". Le réalisateur, qu’il s’agit de ne pas confondre avec son homonyme acteur à l’affiche d’Agent destructeur avec Dolph Lundgren, est lui-même originaire de la région, alpiniste et photographe. Sa caméra, accordée à l’énergie souvent brouillonne de ses sujets, embrasse avec une tendresse communicative les rites et les effusions teintées d’hédonisme de cette zone franche, des corps et des esprits qui la traversent, avides d’autonomie. D’une tonicité plaisante, le film brille surtout çà et là par la fulgurance de quelques raccords, qui confrontent l’esprit séditieux des stolbystes aux vues de flots humains massés dans les rues de la ville pour des simulacres de manifestations libres orchestrées par les autorités, à seulement quelques kilomètres et à vue de ces cimes si fragilement émancipées. "
" Quelque part au centre de la Sibérie, à quelques kilomètres de la ville de Krasnoïarsk, dans la réserve naturelle de Stolby, des citadins
" Quelque part au centre de la Sibérie, à quelques kilomètres de la ville de Krasnoïarsk, dans la réserve naturelle de Stolby, des citadins se retrouvent lors de vacances ou de week-ends dans des isbas collectives, alternant festivités et escalade.
Un documentaire russe qui fait plaisir à voir, loin des pesants constats plombés sur la déliquescence morale de l’ex-pays des Soviets. Il frappe par son immédiateté, sa vision un peu désordonnée de familles amies festoyant dans un esprit communautaire plus bachique que destroy, échangeant des idées, et se lançant des défis sportifs.
Un espace baptisé “Svoboda” (liberté), mot peint et repeint sur une falaise depuis des lustres, qui fut jadis synonyme de dissidence, mais reprend tout son sens à l’heure de la croissante dérive autoritaire et militariste du régime de Poutine. Une fresque ludique et colorée qui décrit un de ces havres de résistance permanente où la partie humaniste de la société s’exprime sans œillères, sans ambages, et dans la joie. "
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