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Alors qu'il est marié à Sybèle et papa d'une fille, Louis découvre son goût pour les hommes et l'amour fou avec Frantz, séducteur invétéré...
Louis occupe un emploi de confiance mais subalterne dans une importante société. Il est marié avec Sybèle dont il a une fille, Anne-Marie avec qui il entretient des rapports privilégiés. Son goût pour les hommes lui est révélé par Yvan, personnage étrange et fascinant avec qui, cependant, Louis n’aura aucune relation sexuelle. C’est chez Yvan que Louis va rencontrer Frantz, une espèce de star homo, allant de boite en boite, séducteur invétéré, d’une cruauté apparemment impassible. L’amour fou qui le lie à Frantz va précipiter Louis dans les horreurs de l’attente vaine, de l’espoir incertain: La frustration et l’humiliation sont au rendez-vous…
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" C’est un curieux cinéma que celui de Vecchiali. Souvent on se dit que les comédiens jouent faux, dans des d&eacu
" C’est un curieux cinéma que celui de Vecchiali. Souvent on se dit que les comédiens jouent faux, dans des décors sans intérêt, sur des paroles et une musique absurdes, notamment quand Louis, au mariage de sa fille, alors qu’il est atteint du SIDA, se met à chanter sur une pelouse comme dans une comédie musicale de Jacques Demy, son hymne : " On va s’aimer, encore et encore, jouir encore et encore ", un moment de pur surréalisme où le spectateurs s’interroge sur ce qu’il voit vraiment.
Il y a d’autres moments bizarres dans ce monde esthétiquement décalé, où quelque chose passe en force, en surprise, peut-être grâce à ce double jeu du vrai et du faux, réellement touchants, dérangeants. C’est une manière trop insolite pour être préméditée, sûrement sincère, qui fait glisser d’un mauvais rire à de bonnes questions et déconcerte à tous les coups. "
" L’amour n’est pas une infection qu’on doit guérir. Le cinéma n'est pas un médicament dest
" L’amour n’est pas une infection qu’on doit guérir. Le cinéma n'est pas un médicament destiné à apaiser. Bien au contraire. Et c’est là que Vecchiali, plus que jamais rebelle, invente une matière ciné-biologique qui convient à son propos. Ça s’appelle du style. Once more (encore) est bâti en dix plans-séquences d’environ dix minutes chacun. Manière de montrer d’un seul mouvement, de faire valser d’un seul coup de caméra.
Preuve qu’il ne s’agit pas d’un procédé coquet ou d’une simple performance technique (bien que parfois on en reste baba : comment c’est fait ?), on l’oublie, passé les premières minutes de surprise. Ce n’est pas un truc de magicien, c’est un charme de sorcier: la vie a des hauts, l'image s’envoie en l'air. La vie a des bas, l’image plonge à terre, comme pour se protéger des coups. Et chaque épisode secrète aussi sa propre météorologie: plutôt Tannhaüser-disco (ein zwei, ein zwei) dans une boîte pédé. Plutôt flux et reflux au bord de la mer. Plutôt voyage immobile quand le film prend le métro. Une seule fois, ce mouvement interrompt sa continuité, pour la dernière séquence (subite alternance de plans brefs), celle justement où la vie de Louis va rompre le fil.
Pris dans ce dispositif périlleux du plan-séquence, les acteurs inventent au diapason une manière " longue distance " de jouer : ligotés par le principe infernal (impossible de trébucher ou de fourcher la langue sans être obligé de tout recommencer à zéro) et, en même temps, libérés en intensité par ce défi quitte ou double. Tous en état de performance, responsables... "
" L’auteur complet de Femmes, Femmes, de la Machine ou de Corps à cœur, Paul Vecchiali, est un cinéaste qui
" L’auteur complet de Femmes, Femmes, de la Machine ou de Corps à cœur, Paul Vecchiali, est un cinéaste qui n’a peur de rien. Une fois de plus et peut-être plus que jamais avec Encore (en compétition au Festival de Venise), il va très loin dans l’intensité douloureuse, en osant se coltiner avec la malédiction du sida - évitant pathos et prêchi-prêcha. Une première dans le cinéma français et qui va faire couler beaucoup d’encre.
Tourné en dix jours. Encore est découpé en dix plans-séquences correspondant chacun à une année de la vie de Louis (superbe Jean-Louis Rolland), un quadragénaire qui quitte le foyer conjugal pour vivre des expériences homosexuelles. Il mourra du sida, veillé jusqu’à la fin par un nouvel amour... Final en forme de comédie musicale, bouleversante affirmation de vie et d’espoir, face au malheur. "
" On adorera Encore et on le détestera, et c'est très bien ainsi. Le cinéma de Vecchiali suscite des ré
" On adorera Encore et on le détestera, et c'est très bien ainsi. Le cinéma de Vecchiali suscite des réactions extrêmes. La tiédeur lui est inconnue (...).
Encore n'est pas un film sur le Sida mais sur la solitude, la passion et le droit — qui paraîtra à certains irresponsable — de disposer de sa propre vie. Rien de morbide pourtant dans ce film apparemment sombre.
Avec cet irréalisme qui lui permet le plus souvent de tomber juste, Vecchiali peint des silhouettes troubles (Yvan-le-truqueur, Immondice-la-sincère) qui toutes représentent la France des années quatre-vingt. Encore est un coup de scalpel social.
A Danielle Darrieux qu'il admirait beaucoup, Max Ophüls avait dit : " Vous devriez, chère Danielle, ne tourner que des drames car vous y êtes toujours un peu ridicule. " Certains avaient pris cette réplique pour une moquerie. C'était, au contraire, le plus beau des compliments : les gens un peu ridicules sont forcément les plus émouvants.
On appliquerait volontiers la formule d'Ophüls au cinéma de Vecchiali. Un cinéma qui flirte avec le mauvais goût, avec la démesure. Un cinéma qui privilégie les êtres à la dérive, les déclassés, les marginaux qui sont, à ses yeux, la force vitale d'un pays. Un cinéma emporté, bouillant, " un peu ridicule ", oui, et, par là même, totalement bouleversant.
Lorsque Louis s'éteint en murmurant, à celui qui l'aura toujours aimé, le prénom de celui qu'il n'aura pu oublier, on n'est pas loin de Sirk. De ces mélos stylisés et, en leur temps, méprisés."
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