Kôji Fukada - Harmonium, la famille désaccordée
VIDEO | 2017, 11' | Entre les déambulations rohmériennes d'Au revoir l'été et le Japon futuriste de Sayonara, Kôji1
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Dans un village près de Fukushima, alors que gronde la colère contre le nucléaire, la jeune Sakuko s'interroge sur son avenir et sur l'amour.
Pour les vacances, Sakuko, jeune étudiante préparant son entrée à l'université, accompagne sa tante Mikie dans son village natal. Alors que cette dernière renoue avec son ancien amant Ukichi, la jeune fille se rapproche du timide Takashi, réfugié de Fukushima. Ensemble, ils s'interrogent sur la vie, l'amour, tandis que gronde la colère contre les événements de Fukushima. Dans l'héritage d'Eric Rohmer, Kôji Fukada dépeint un délicat marivaudage entre ses personnages et offre un regard précieux sur une jeunesse japonaise perdue.
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"Dans la langueur estivale d’un village japonais, plusieurs personnages se cherchent et se trouvent parfois, au détour d&
"Dans la langueur estivale d’un village japonais, plusieurs personnages se cherchent et se trouvent parfois, au détour d’une discussion, d’une fugue ou d’un regard amoureux. Il s’agit de se refléter dans l’autre pour mieux déjouer les illusions du réel.
Le format de l’image est carré comme chez Éric Rohmer, dont Koji Fukada emprunte également les panneaux manuscrits et les malicieux marivaudages. Le centre de gravité narratif oscille, imprévisible, propice à l’errance sentimentale et à une atmosphère cotonneuse, d’un naturel hérité de Mikio Naruse. Délicieux."
" Koji Fukada (...) claironne à longueur d’entretiens sa francophilie et sa passion pour les films de François Tru
" Koji Fukada (...) claironne à longueur d’entretiens sa francophilie et sa passion pour les films de François Truffaut, Marguerite Duras ou surtout Eric Rohmer, au point d’attribuer un titre français à son magnifique troisième long métrage : Au revoir l’été. S’il ne paraît pas pour autant étranger à quelques lignées japonaises (notamment les films de Mikio Naruse ou Shinji Somai), de l’héritage d’un Rohmer option bord de mer (Pauline à la plage, Conte d’été), ce nouveau film aussi empli de douceur que de drôlerie (...) déploie tous les atours pleins de grâces éparses.
Compositions fluides du cadre au format 4/3. Limpidité d’une palette de couleurs choisies, livrées aux émollients scintillements de lumières naturelles. Ou encore écriture de conte saisonnier sur le mode d’un journal intime où s’entrechoquent, dans la clarté de l’été, les émois et désarrois de plusieurs générations d’amoureux solitaires - qui trop souvent s’entêtent et s’égarent à agir à l’inverse de ce qu’ils énoncent tout haut.
(...) Voilà un portrait au présent de la société nipponne et, en creux, de ses rapports de force les plus viciés, aussi empreint d’une froide exactitude que de délicatesse, comme le cinéma du Japon ne semble plus vouloir en produire - même si se rappelle fatalement à la mémoire la découverte il y a deux ans, dans une veine comparable, de Saudade, de l’outsider Katsuya Tomita, autre éblouissement désenchanté."
"(...) Les fans d'Eric Rohmer auront reconnu l'argument de Pauline à la plage, transposé au Japon. Logique : Koj
"(...) Les fans d'Eric Rohmer auront reconnu l'argument de Pauline à la plage, transposé au Japon. Logique : Koji Fukada ne cache pas son admiration pour l'auteur des « Comédies et proverbes », dont il adopte non seulement le goût pour les marivaudages et les jeunes filles en fleur, mais aussi l'élégance dans sa peinture souvent drôle des faux-semblants. Comme son maître français, le jeune réalisateur prend fait et cause pour ses personnages adolescents, bien plus sincères, courageux et matures que les adultes qui les chaperonnent.
Format carré de l'image, couleurs qui rappellent la photographie solaire de Néstor Almendros dans Pauline..., les hommages multiples (et réussis !) au cinéma de Rohmer n'empêchent pas le cinéaste de faire entendre sa petite musique personnelle, plus sociale. Aussi charmante soit-elle, sa chronique d'une fin d'été révèle, par petites touches, le cynisme d'une société où l'amour est indissociable de la vénalité (...)"
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