Ken Loach : "... la classe ouvrière est révolutionnaire"
En Juin 1980, Bernard Nave rencontrait Ken Loach, encore peu connu du grand public, pour la revue Jeune cinéma, à1
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Tolly, un jeune orphelin, est pris en otage par Black Jack, il enlève aussi une fille, Belle. Les deux enfants parviennent à s'échapper...
En Angleterre, au XVIIIe siècle. Tolly, un jeune orphelin, est pris en otage par Black Jack, un bandit de grand chemin, qui vient d'échapper à la peine de mort. Arraisonnant une diligence, Black Jack enlève Belle, une fille de l'âge de Tolly. Les deux enfants parviennent à s'échapper en s'intégrant à un groupe de bateleurs.
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De Kenneth Loach, nous connaissions principalement « Kes » (la très belle histoire d’une amitié entre un je
De Kenneth Loach, nous connaissions principalement « Kes » (la très belle histoire d’une amitié entre un jeune garçon et un faucon) et « Family life » (la schizophrénie d’une adolescente). Mais depuis huit ans, ce cinéaste anglais avait travaillé pour la télévision en réalisant quatre films consacrés à l’évolution du Labour Party et deux autres sur une communauté de mineurs. En 1978 seulement, il reviendra au cinéma en adaptant un roman de Léon Garfield, « Black Jack », devenu tout à la fois un admirable film d’aventures et un rigoureux portrait de la société anglaise du dix-huitième siècle.
Kenneth Loach a du talent, beaucoup de talent. S’inspirant librement d’auteurs comme Stevenson ou Dickens, il nous entraîne à sa suite dans l’Angleterre d’avant la révolution industrielle qu’il nous décrit par petites touches successives, au hasard des rencontres de son héros, le jeune Tolly, et de ses compagnons les forains. Avec pour quête : l’évasion (la recherche du merveilleux, en l’occurrence un oncle voyageur au long cours), la liberté (soustraire une petite fille à ses bourreaux prêtres et médecins), le bonheur (la relation amoureuse Tolly-Belle)...
Des aspirations légitimes mais contrecarrées par la rencontre d’un brigand nommé Black Jack, l’omnipotence du rôle de la médecine de l’époque et bien évidemment les barrières sociales.
Une caméra lucide, pudique, touchante, jamais mielleuse ni provocante, toujours discrète et efficace, mais somptueuse, nous brosse des aventures cruelles et émouvantes, en même temps que le rapprochement entre un jeune orphelin et ce vagabond perdu dans un pays dont il pratique à peine la langue. Descriptif plutôt que pamphlétaire — encore que ! — « Black Jack » porte aussi un regard sur l’utilisation dont la folie pouvait être l’objet à l’époque alors même qu’elle représentait une tare absolue.
Avec un sens aigu de l’observation, beaucoup de tact et une construction filmique sans faille, Kenneth Loach réussit à merveille sa double mission, anecdotique et sociale. Vaste quête libertaire — le film ne s’achève-t-il pas devant l’immensité d’une mer limpide ! — « Black Jack » vient couronner un cinéma de l’émotion où se côtoient merveilleusement le cinéaste, le conteur et le témoin.
Apprenti drapier, le jeune Tolly déclenche involontairement de pittoresques péripéties en sauvant la vie d’un (m
Apprenti drapier, le jeune Tolly déclenche involontairement de pittoresques péripéties en sauvant la vie d’un (mal) pendu, Black Jack, et en libérant une fillette, Belle, destinée à l’internement abusif d’un affreux asile psychiatrique. Comme dans « Les deux orphelines », les malheurs et les catastrophes accablent les deux jeunes protagonistes jusqu’à l’heureux dénouement qui voit le triomphe du bien. Le vilain Black Jack lui-même (savoureusement incarné par l’acteur français Jean Franval), mauvaise tête mais bon cœur, finit par prendre les deux enfants sous son efficace protection. Inspirée d’un roman, l’action se situe dans l’Angleterre du XVIIIe siècle et reconstitue avec bonheur l’atmosphère de l’époque dans des décors et des paysages magnifiés par une somptueuse photographie en couleurs ; elle est menée tambour battant, sans que l’intérêt psychologique et le suspense dramatique se relâchent un instant.
C’est « un film pour toute la famille », dit Ken Loach, l’excellent réalisateur de CATHY COME HOME, POOR COW, KES et FAMILY LIFE qui œuvre ici dans une voie assez inattendue de sa part (la fiction pure et l’imaginaire romanesque), mais avec un talent non moins, éblouissant.
Black Jack, situé dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, raconte l’histoire' d’un jeune apprenti drapier,
Black Jack, situé dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, raconte l’histoire' d’un jeune apprenti drapier, orphelin sage et réservé, qui va du jour au lendemain devenir le compagnon de route d’un voleur de grand chemin et le protecteur d’une jolie jeune fille que des parents peu scrupuleux envoient à l’asile.
Black Jack est tout d’abord un bon vieux film d’aventure, riche en rebondissements et en situations romanesques, truculent, picaresque, qui renoue (via une tradition du récit qui traverse tout le dix-huitième et le dix-neuvième siècle anglais : Defoe, Dickens, Hardy, Stevenson, Thackeray) avec un cinéma de genre dont les films de Richard Thorpe pour la MGM dans les années 40 et 50 ont établi les canons.
On pense, même si ce film est tiré du roman du contemporain Léon Garfield, au Barry Lyndon de Kubrick d’après Thackeray, au Tess de Polanski d’après Thomas Hardy, par un même soin apporté à travailler sur une langue d’époque, comme par ailleurs à un travail raffiné sur la couleur et à une attention particulière du décorateur et de l’accessoiriste dans le rendu d’une manière de vivre, celle de l’Angleterre d’avant la révolution industrielle. Le tout donne l’impression d’un film en costumes riche même s’il s’agit en fait d’un budget qui n’a rien de commun avec celui des films précités.
Une autre influence, même s’il est d’autant plus étonnant de la percevoir que le film choisit une voie ouvertement naturaliste allant de l’opposé de cette autre source, est bien évidemment celle des films fantastiques de la Hammer avec son personnage de vieille qui, pour vivre, vend les cadavres des pendus aux médecins avides de dissections mal vues de la population, avec cette description de l’état de la médecine à l’époque de ses premières manifestations scientifiques, son regard sur la folie et l’asile, toutes choses qui nous renvoient au petit monde de Terence Fischer, de John Gilling, de Freddie Francis et de Peter Sasdy.
Black Jack est enfin un vrai film pour enfants, c’est-à-dire non infantile et écrit pour des adultes, mais dont le rythme, le sens de l’histoire bien racontée, conviennent très bien à des enfants. De plus trois des quatre protagonistes sont des enfants ou de jeunes adolescents. On retrouve d’ailleurs là la place privilégiée que l’enfant a toujours tenu dans les films de Kenneth Loach.
Ce n’est pas pour autant que ce voyage des comédiens, avec sa petite troupe de saltimbanques pittoresques, ses nains, ses bateleurs et son vendeur d’élixirs de pacotille est une rupture dans l’œuvre, précédemment contemporaine et souvent bien peu gaie, de Loach. On retrouve dans cette nouvelle œuvre le réalisme social et le contenu progressiste des films précédents de l’auteur arrivés en France (Poor Cow en 1968, Kes en 1970, Family life en 1971).
Son regard sur une société (et c’est bien ce qui le différencie de la plupart des films du genre auquel il se rattache) n’oublie pas les rapports d’argent, la vie difficile, les petits métiers, les riches qui soudoient les pauvres, les enfants rendus adultes avant l’âge par la nécessité de faire face à la misère. Si la jeune fille est envoyée à l’asile, ce n’est pas seulement parce que ses parents supportent mal de voir se réfugier dans l’autisme une enfant qui n’a que ce moyen pour exprimer sa protestation mais aussi parce que la fille ainée doit épouser un beau parti et qu’il convient que la future belle-famille ignore ce que l’on pense être une tare peut-être héréditaire (mutisme schizophrénique qui était déjà chez le personnage de Janice dans Family life avant d’être ici dans le personnage de Belle).
Si la sorcière du village vend des cadavres, c’est tout simplement pour survivre. Si Black Jack est tant intéressé par l’argent, au point de trahir l’amitié la plus profonde, c’est d’abord parce qu’il en a toujours manqué (je ne résiste pas au plaisir d’évoquer le dessin de Daumier dans lequel le juge dit à l’inculpé : « Vous avez volé pour manier ; mais moi aussi j’ai faim et je ne vole pas pour autant » Il reste à dire que le charme du film est pour beaucoup dû à la prestation de ses interprètes. Nous remarquons tout spécialement l’étonnant Jean Franval qui (tel le Galabru de le Juge et l’assassin) a enfin la chance d’échapper aux rôles dans lesquels il était cantonné dans les films de Maurice Cloche, Noël Howard, Michel Boisrond et autres Jean Canolle, pour se voir offrir un rôle digne de sa haute personnalité qui lui permet de composer un personnage d’une présence exceptionnelle.
Les enfants sont aussi excellents et il se vérifie que Loach est un directeur d’acteurs de qualité. L’opposition de l’accent français rocailleux de Franval et de la finesse de la langue de cet anglais de la fin du XVIIIe siècle fait merveille (travail sur l’accent qu’avait très bien compris Pagnol en créant le personnage de Monsieur Brun, mais qu’on trouve plutôt aujourd’hui dans le cinéma italien qui sait exploiter ses régionalismes ou dans quelque films de langue anglaise, comme le Yanks de John Schlesinger, bâti sur l’opposition de l’anglais de souche et de Panglo-américain). A la fin, la bonté triomphe comme dans tout bon film d’aventure mais, pendant deux heures, c’est la réalité qui nous a été montrée d’une écriture discrète, élégante et racée.
La province anglaise du Yorkshire, vers l’année 1750.Les bourreaux de Sa Majesté George II sont souvent à l&rsqu
La province anglaise du Yorkshire, vers l’année 1750.Les bourreaux de Sa Majesté George II sont souvent à l’ouvrage, alors que de nombreux filous et vauriens viennent troubler la quiétude des riches bien-pensants. En ce jour ensoleillé, on pend Jacques Boulleteix, dit « Black Jack », une véritable force de la nature. Au cours d’un bagarre d’ivrognes, il lui a suffi d’un coup de poing pour séparer une âme d’un corps. Une foule excitée est venue là comme au spectacle.
Le premier plan du film nous montre Black Jack sous la potence. Il est phtographié en plan américain, et lorsque la caméra descend vers la foule, elle continue à éviter systématiquement les cadrages d’ensemble. On passe d’un visage à l’autre, on s’attarde quelque peu sur un prêtre qui débite son immuable oraison funèbre, on sélectionne un regard, une mimique... Tout le film, à part quelques rares tableaux soigneusement mis en place, obéit à cette esthétique de l’approche. Ken Loach impose d’emblée un style qui permet de masquer l’absence de moyens, de remédier à la pauvreté de figuration et de limiter la reconstitution de décors pittoresques. Savoir faire oublier la modestie du budget par l’efficacité des options de mise en scène relève du grand art.
On s’aperçoit alors bien vite que ce qui intéresse l’auteur de Kes et de Family Life, ce sont les drames humains, et non les apports décoratifs des gravures du XVIIIe siècle anglais. D’ailleurs, en cours de générique, quelques reproductions d’époque agrémentent le défilé des lettres, mais elles sont choisies de manière que le fait humain se situe toujours au premier plan.
La reconstitution historique de Black Jack ne sera donc qu’un fond sur lequel se joue l’histoire picaresque d’une longue marche vers la mer de trois êtres aussi différents que Black Jack, le malandrin « ressuscité », Tolly, le jeune apprenti drapier en route vers Stonegate et Belle, jolie fillette à l’esprit dérangé. Il suffit alors de quelques mètres de rues, de quelques intérieurs savamment meublés, de quelques roulottes, d’un quai saturé de tonneaux et de l’immensité d’une magnifique campagne, avec quelques chemins creux, pour donner l’illusion d’une reconstitution fidèle. La variété des éclairages fait le reste : lumière intense ou diffuse du soleil éclat d’un feu de bois dans la nuit, lueur rougeâtre d’une bougie...
Ken Loach est beaucoup plus sensible à l’ambiance qui régnait vers 1750 qu’à la joliesse authentique de décors si magistralement utilisés dans Les contrebandiers de Moonfleet, Gypsy, Tom Jones ou L'Opéra des gueux. Outre une savoureuse galerie de portraits (un étonnant enfant maître-chanteur, la « Veuve du gibet », les saltimbanques...), Ken Loach cisèle l’unité de son film en valorisant le thème de la médecine d’époque, de sorte que son récit ne se disperse jamais.
Le destin des trois personnages principaux a été modifié par l’omniprésence d’une médecine dont ils ont été les victimes ou les témoins. Black Jack est le rescapé des expériences clandestines qui conféraient une valeur marchande à chaque pendu non réclamé. Nous entrons alors dans ce milieu de vendeurs et de recéleurs de cadavres, alors que les progrès de la médecine empirique fluctuent au gré de ce commerce macabre. Tolly est recueilli par un charlatan au grand cœur qui vend un elixir miracle guérissant toutes les informi-tés, toutes les maladies ou toutes les insuffisances. Savoureux documentaire sur les énormes tours de passe-passe qui bernent un petit peuple d’une ignorance et d’une crédulité désarmantes.
Mais c’est surtout Belle qui souffre de l’univers clos auquel la condamnent sa maladie, sa famille et la médecine. Sa schizophrénie risque de faire échouer le riche mariage de sa grande sœur. Il faut donc se débarrasser d’elle et l’oublier à jamais dans un asile. Ken Loach nous restitue cette atmosphère familiale étouffante qui fait de Belle une lointaine petite ancêtre de Janice, la malade mentale de Family Life. Dans un contexte où la cupidité du monde médical n’a d’égale que l’incompétence, l’aventure de Belle est celle d’une fillette qui s’obstinait à forger dans son imaginaire la vision prémonitoire d’un magnifique plan de l’épilogue.
Et, comme dans Family Life, Ken Loach se refuse à montrer le côté spectaculaire d’une folie ; ce qui l’intéresse, ce sont les rapports de cette folie avec la société, avec le cortège de convenances, la crainte du scandale, l’intérêt et l’obsession nocive de la normalité. Le voyage à trois, aussi différents fussent-ils, est l’occasion d’une compréhension qui guérit bien des maux, bien des solitudes, bien des tares. Le chemin qui mène à la mer est celui d’une vie nouvelle. Deux enfants, métamorphosés par leur errance, aperçoivent le grand voilier qui symbolise le rêve d’aventures prochaines et l’évasion tonique. C’est alors qu’on quitte à regret Tolly et Belle, et aussi cette bonne crapule de Black Jack qui ne jure qu’en français. Tant Ken Loach avait su tenir sous l’enchatement un public de tous les âges.
Le compromis entre rêve et réalité (comme déjà dans Poor Cow il y a dix ans), l’univers de l’
Le compromis entre rêve et réalité (comme déjà dans Poor Cow il y a dix ans), l’univers de l’enfance (Kes) et celui de la folie (Family life) se retrouvent aujourd’hui au centre du dernier film de Ken Loach. Tiré d’un roman pour enfants de Léon Garfield et par conséquent destiné en priorité au jeune public, Black Jack décrit pourtant avec réalisme la société du XVIIIe siècle sans jamais gommer la mort, la violence, la pauvreté et la faim.
Car, au lieu d’exclure l’enfant de ce monde des adultes et de le maintenir dans un espace protégé, le film montre justement que le jeune garçon peut jouer un rôle actif dans le groupe social et se retrouver même responsable d’un autre être, qu'il s’agisse d’une jeune folle ou d’un meurtrier évadé. Les pendus qui se réveillent, les fous qui ne le sont pas, les accidents maquillés en suicides puis déclarés meurtres, les faux miracles du Docteur charlatan, mais la véritable guérison de la petite fille constituent le difficile apprentissage du vrai et du faux, du réel et du fantastique si souvent vécus sur le même plan par les enfants.
Loin de donner des leçons de rationalisme, le film revendique d'ailleurs le droit à l'imaginaire dans la très belle scène finale où il apparaît que vivre à deux doit conduire à partager le même rêve : alors que le garçonnet matérialise enfin sa quête de la mer et du grand voilier qui hantait ses nuits, la petite jeune fille distingue à nouveau dans la mâture les fantasmes de sa folie depuis longtemps disparue. Mais cette fois, son compagnon ne repousse plus ces visions : il les fait siennes au contraire et Black Jack recommande à la fillette de veiller sur son ami. Ce sera elle, désormais, qui le guidera., vers les étoiles.Merveilleusement photographié (disons, pour simplifier, dans le style de Barry Lindon), développant avec élégance un récit plein de rebondissements dans lequel s’imbriquent avec clarté plusieurs actions longtemps parallèles, Black Jack est également saupoudré d’un humour délicat et savoureux.
Ainsi, à la jeune héroïne qui voit se développer sa poitrine, le garçon lance sentencieusement « C’est la nature », mais la fillette remarque « La cuisinière dit que c’est sa nourriture ». Au lieu de suivre un seul personnage, Ken Loach construit son film sur un trio dont manque souvent un des trois éléments (mais jamais le même), l’itinéraire étant alors constamment brisé par les poursuites toujours recommencées afin de reconstituer l’impossible unité (Black Jack et les deux enfants).
Avec Black Jack ou contre lui, dedans (la prison, l’asile, le travail dans une auberge) ou dehors (le périple des saltimbanques), le film conduit les protagonistes de la mort à la vie (étonnante première séquence), du mal au bien (Black Jack bonifié par son petit compagnon), de la folie à la santé, de la solitude à l’amitié et à l’amour partagé. Dans ce récit initiatique, le personnage de Black Jack joue un peu le rôle de révélateur : souvent dans l’ombre, le colosse irresponsable force en effet le sage apprenti à sauter le pas, l'entraînant dans ses aventures plus ou moins sordides et dérisoires, provoquant puis contrecarrant son amitié avec la jeune bourgeoise sacrifiée aux nécessités d’une alliance aristocratique (...)
Ken Loach ne considère donc pas les enfants comme des demeurés. Leur donnant à voir, mais aussi à penser et à ressentir, oserons-nous dire qu’en quelque sorte il les traite... en adultes ?
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