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Des images, tournées clandestinement en Tchétchénie en 1996, au plus fort du conflit, témoignent de l'horreur de la guerre dans cette région du Caucase.
Avec peu de moyens, deux appareils photo et une caméra HI8, le journaliste Florent Marcie est parti clandestinement à la rencontre des Tchétchènes au plus fort du conflit contre l'armée russe, en 1996. Dix ans plus tard, il montait son documentaire bout à bout, sans discours, dans l'ordre filmé... Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"La démarche de Florent Marcie est tout simplement monumentale. Ce film de deux heures trente est une véritable plong&ea
"La démarche de Florent Marcie est tout simplement monumentale. Ce film de deux heures trente est une véritable plongée dans la guerre. Nous sommes immergés comme rarement à l’intérieur du conflit, et ce à un tel point que cela en devient parfois surréaliste. Le réalisateur n’a pas souhaité nous faire un cours sur la situation tchétchène, en nous fournissant des informations qui procureraient aux spectateurs des clés pour comprendre les enjeux du conflit. Tout au plus donne-t-il quelques dates et quelques faits afin de situer un minimum les événements auxquels nous allons assister et les rencontres que nous allons faire. Florent Marcie a choisi de découper son film en gros blocs, correspondant chacun à un moment de la guerre qu’il prend le temps de nous montrer dans la durée. D’où cette impression d’assister parfois à la guerre en temps réel."
"Florent Marcie a choisi de s’attacher au mythe de la résistance tchétchène. Le film est une véritable ode à l’intransigeance de ce peuple qui, depuis des siècles, refuse de céder, de s’incliner.(...) Marcie fait remonter de cette terre en lambeau le poids et la grandeur d’un passé d’irréductibles. Lors de la séquence la plus forte du film, la population manifestant près du palais présidentiel entonne un « chant », ou plutôt une note, tout en faisant quelques pas de danse. Alors que cette unique note reprise par tout le monde prend une ampleur hallucinante, Marcie, sans interrompre le son, insère de vieilles images en noir et blanc de Tchétchènes dansant, exécutant les mêmes pas que ces manifestants de 1996. L’espace de quelques minutes, grâce à cette idée de montage, c’est toute l’histoire passée tchétchène qui réapparaît, et tout un peuple qui fait corps avec son histoire et son passé. Le titre même du film va dans ce sens, puisque l’Itchkérie était le nom de la Tchétchénie avant la colonisation du Caucase par les Tsars à la fin du dix-septième siècle."
"Le traitement de l´Histoire est poignant. (...) Itchkéri Kenti, les Fils de l´Itchkérie dé
"Le traitement de l´Histoire est poignant. (...) Itchkéri Kenti, les Fils de l´Itchkérie dépeint donc avec une matière brute, non travaillée, la dignité et la détermination d´hommes pour le gain de leur liberté. L´enjeu esthétique du film réside dans ce choix contraignant destiné à restituer artistiquement la fébrilité et la fragilité de la vie des Tchétchènes. Chaque soubresaut, chaque tir ennemi, chaque explosion d´obus, est ainsi une manifestation implicite de l´omniprésence de la mort. (...) La figure de style la plus répandue par le cinéaste est la métaphore, utilisée pour donner de la prégnance à l´oeuvre (...)."
"Réel plaidoyer pour un combat et une cause connues mais peu relayées par les media, il en devient une oeuvre essentielle."
"Il veut que cette histoire vienne jusqu'à nous, et en effet elle éclaire ces obscurs entrefilets des journaux, ces
"Il veut que cette histoire vienne jusqu'à nous, et en effet elle éclaire ces obscurs entrefilets des journaux, ces brèves informations télévisées. Elle nous met dans le cœur de ces hommes et de ces femmes qui bricolent l'espoir avec des morceaux de tôle et quelques planches. En Itchkérie l'espoir s'appelle survie."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
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