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Quatre icônes des années 1950 se rencontrent dans le même hôtel et deux d'entre elles se découvrent plus en commun qu'elles n'auraient pu l'imaginer.
Une nuit chaude a New York, en 1953. Une nuit propice aux rencontres abolit les règles ordinaires de la logique et démasque les plus obscurs désirs. Quatre personnages : une actrice, un professeur, un sénateur et un joueur de base ball... Nous ne connaissons pas leurs noms mais nous les reconnaissons facilement : Marilyn Monroe et Einstein, Mac Carthy et Joe di Maggio. Quatre icônes des années 1950 se rencontrent dans le même hôtel... Et deux d'entre elles se découvrent plus en commun qu'elles n'auraient pu l'imaginer. Une rencontre onirique ? Le passé, le présent et l'avenir se mêlent en une fulgurante explosion...
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" ... comme le dit le réalisateur : "le cinéma n'est jamais plus attachant que lorsqu'il traite des mythes,
" ... comme le dit le réalisateur : "le cinéma n'est jamais plus attachant que lorsqu'il traite des mythes, soit en créant sa propre mythologie, soit en empruntant aux mythologies existantes."
Mais y est-il parvenu ? Dans ce film, qui fut le sujet d'une pièce à succès de Terry Johnson, on ne confronte pas le sexe dénué d'intelligence avec l'intelligence dénuée de sexe. Mieux, lorsque Marilyn a expliqué la théorie de la relativité et qu'elle va quitter Einstein, ne dit-elle pas : "That's the best conversation I ever had" (c'est la meilleure discussion que j'ai jamais eue).
Tous les personnages sont intelligents (même Di Maggio montré en muscles et en jaloux). Tous ont un corps également sensible et attrayant.
Alors quel est le sujet du film ? Hors du temps dans un espace clos, tous les signifiants que représentent ces personnages sont rassemblés pour s'exposer ou s'opposer, s'associer ou se délaisser dans des discussions et des mouvements qui doivent composer le dialogue des images et des sons mais aussi le ballet du corps et de l'esprit.
Le film contredit délibérément le titre original : "Insignificance". Il n'est pas dénué de signification. Le jeu de l'esprit veut devenir un spectacle significatif..."
" Au cours de cette nuit d'été, nuit d'ivresse où tout devient possible et où les règles les
" Au cours de cette nuit d'été, nuit d'ivresse où tout devient possible et où les règles les plus immédiates s'inversent, Marilyn déploiera un raisonnement complet sur la théorie de la relativité, le Professeur montrera ses jambes, le mari découvrira les limites de son amour, le Sénateur celles de sa puissance. Rien n'est stable ni éternel, tout passe un jour par un état d' “insignifiance”...
Ce drame érotico-politique entremêle sans cesse deux aspects, au hasard d'un puzzle aux intrigues infinies, d'ironies et de paradoxes multiples. Explosions loufoques sur fond de péril nucléaire... “
"Discrétion britannique oblige, aucun nom, à aucun moment du film, ne sera jamais prononcé, sans que l'on dou
"Discrétion britannique oblige, aucun nom, à aucun moment du film, ne sera jamais prononcé, sans que l'on doute pourtant, un seul instant, de l'identité des principaux personnages (...)
Les plans-séquences — pour lesquels il est visiblement fait — semblent horrifier Roeg qui préfère tourner des puzzles brillants et secs. C'est d'autant plus curieux que sa direction d'acteurs, elle, est totalement lyrique (...)
Theresa Russell rayonne d'intelligence. La voir expliquer, à un Einstein abasourdi, la théorie de la relativité au moyen de deux locomotives, deux lampes de poche et quelques soldats de plomb est un plaisir qu'on ne saurait se refuser. Si tout n'est pas entièrement réussi dans cette Nuit de réflexion, c'est peut-etre parce que le thème apparent du film (la menace nucléaire, la culpabilité d'Einstein) n'est, pour Nicolas Roeg qu'un prétexte à des préciosités visuelles (...)
En revanche, tout ce qui est en filigrane est superbe (...)
Avec ses quatre personnages symboliques Une nuit de réflexion montre très simplement – et très bien – que l'Amérique tue immanquablement les dieux qu'elle se forge. Le corps de Marilyn et l'esprit d'Einstein sont, en une nuit, frappés, détroussés, détruits, comme vampirisés par les médiocres (le sénateur) ou les maladroits (le joueur de base-ball). S
ous ses dehors sophistiqués, la comédie devient alors presque noire et sa conclusion terrible. On pourrait la résumer par le titre d'un autre film célèbre : Autopsie d'un meurtre. Pareille à un scalpel, la caméra de Nicolas Roeg fait mal. Mais en douceur. »
Ciné Phil au sujet de
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