David Gordon Green, un prince au pays des cowboys
VIDEO | 2013, 13' | Ces dernières années le réalisateur texan s'est surtout illustré avec des comédies grand publi1
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Alvin et Lance travaillent ensemble sur les marquages d’une route brulée par le feu. Tandis que l’un se languit de son épouse, l’autre ne pense qu’aux fêtes...
Été 1988. Alvin et Lance travaillent ensemble sur les marquages d’une route endommagée par un feu de forêt. Tandis qu'Alvin se languit de sa jeune épouse, Madison, Lance de son coté ne pense qu'au week-end qui approche afin de rentrer en ville pour faire la fête...
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" Dans un registre rural et intimiste qui lui convient mieux que la comédie grasse (Votre Majesté), David Gordon Green re
" Dans un registre rural et intimiste qui lui convient mieux que la comédie grasse (Votre Majesté), David Gordon Green retrouve la forme avec ce film juste et drôle sur deux personnages en quête d’eux-mêmes. Interprètes idéaux, Paul Rudd et Emile Hirsch se révèlent des losers sympathiques, victimes lucides de leur propre insouciance. Loin d’être aussi monotone que la route qu’ils sont chargés de peindre, leur parcours est émaillé d’épisodes pathétiques ou pittoresques, tandis qu’un camionneur surréaliste surgit toujours au bon moment pour leur procurer une ivresse plus ou moins salutaire. Le prologue nous indique que l’action se passe en 1988, à une époque où des feux d’origine inconnue ont ravagé des hectares de forêts texanes. Par moments, on se demande si les deux gugusses ne sont pas les pyromanes. Mais, en fin de compte, les incendies sont à prendre comme une métaphore des effets dévastateurs de la négligence."
Gérard Delorme" En transformant un paysage de désolation en vrai terrain de jeu comme en catalyseur d’amitié, David Gordon Green
" En transformant un paysage de désolation en vrai terrain de jeu comme en catalyseur d’amitié, David Gordon Green retrouve enfin, grâce à cette yellow brick road des forêts texanes, la voie de son inspiration qu’on avait craint envolée."
Joachim Lepastier" L’entreprise est aussi démesurée que l’enjeu que se choisit l’intrigue, enlacée à la so
" L’entreprise est aussi démesurée que l’enjeu que se choisit l’intrigue, enlacée à la somptueuse bande originale d’Explosions in the Sky, sera ténu : l’invention d’une camaraderie entre ces deux types qui réhabilitent l’ondoyante nature alentour en même temps qu’ils l’abîment - au gré de quelques gags minimaux, le film pointe malicieusement combien leur séjour en cette forêt où ils font figure de naufragés constitue un saccage écologique. Grand ouvert sur les aléas de sa fabrication, le récit bascule et dérive vers l’orée d’un fantastique très doux, lors d’une scène de rencontre avec une vieille femme jouant ici son propre rôle de victime du brasier à la dérive dans les cendres de sa vie passée. Le film, beau prince, détient là son trait le plus émouvant : une improbable figure de fantôme documentaire."
La rédaction" Prince of Texas invente sa propre voix en tissant ensemble des petits blocs de sensations pures, d'émotion muette, un film
" Prince of Texas invente sa propre voix en tissant ensemble des petits blocs de sensations pures, d'émotion muette, un film qui, à la faveur d'une merveilleuse lumière d'automne, d'une bande originale de toute beauté, de la justesse tranquille de ses deux acteurs, de l'amour avec lequel l'auteur filme cette forêt, fait tout tenir ensemble. Un petit miracle."
Isabelle Regnier" Entre ces deux gentils paumés (l'un se l'avoue, alors que l'autre ne veut pas le savoir), David Gordon Green, pet
" Entre ces deux gentils paumés (l'un se l'avoue, alors que l'autre ne veut pas le savoir), David Gordon Green, petite star du cinéma indépendant américain, jadis adoubé par Terrence Malick, filme, d'abord, des silences. Puis des aveux hésitants, notamment la rigolote confession par Lance, devant son copain secrètement réjoui, de son week-end de merde dans la grande ville : pas de " biscuit trempé ", hé non ! mais un oeil au beurre noir asséné par un rival. Enfin survient l'affrontement. Mais un affrontement enjoué, gamin, filmé comme un burlesque lent à la Laurel et Hardy : l'un casse la montre de l'autre, qui, évidemment, ne réplique pas. Si ce n'est qu'après un long temps de réflexion il se lance à la poursuite du vandale qui fuit, alors, coude au corps, comme une silhouette de Mack Sennett.
Dialogues rares, mais ciselés. Rythme contemplatif, qui permet au réalisateur de s'autoriser des pauses, des digressions : ainsi suit-il, un long moment, une dame bizarre, un fantôme, peut-être, qui cherche désespérément son brevet de pilote ( !) dans les cendres de sa maison incendiée... Dans ce remake d'un film islandais, ce que David Gordon Green réussit le mieux, c'est le portrait de ces deux ados attardés qui s'aperçoivent, soudain, que le temps les a rattrapés. Ils sont jeunes, mais plus trop. Leur insouciance demeure, mais l'innocence est loin. Les filles regardent d'autres garçons, désormais, et les femmes aimées s'en vont vivre avec des hommes plus solides. Rien n'est perdu, mais le temps file."
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