Nir Bergman : "Une famille et un pays orphelins..."
"On pourrait croire que la souffrance nous rapproche les uns des autres mais, parfois, elle nous éloigne", dit le1
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Chronique sensible et émouvante d'une famille israélienne au bord de la crise de nerfs, au bord du vide depuis l'absence, inexpliquée, du père.
A la suite de la mort accidentelle de son époux, Dafna se bat pour surmonter sa douleur et s'en sortir financièrement. Tout cela se fait au détriment de ses enfants. Chronique d'une famille israélienne au bord de la crise de nerfs, au bord du vide depuis l'absence, inexpliquée, du père. Un vide qui interroge le spectateur tandis qu’il aspire ou laisse en orbite les personnages, sur le fil de l'émotion.
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« Avec ce premier long-métrage, Nir Bergman plonge avec finesse dans le désarroi d'une famille. Si le cinéaste évoque le poids de la culpab
« Avec ce premier long-métrage, Nir Bergman plonge avec finesse dans le désarroi d'une famille. Si le cinéaste évoque le poids de la culpabilité et l'ombre écrasante du disparu, il s''intéresse davantage au désir. La mort n'est là que pour être surmontée. Les personnages, toujours traités avec empathie, ont choisi le renoncement. Nir Bergman semble leur renvoyer un message volontariste d''espoir. C''est dans leur propension à accepter les plaisirs de l'existence qu''ils pourront réussir le travail de deuil. Oeuvre au ton juste, Broken Wings est une chronique réussie, particulièrement attachante, sublimée par le regard délicat d'un cinéaste plein d'avenir. »
« Ce sont les faubourgs de Haïfa, mais ça pourrait être n'importe quelle banlieue portuaire au monde, et c'est Israël comme on ne le voit ja
« Ce sont les faubourgs de Haïfa, mais ça pourrait être n'importe quelle banlieue portuaire au monde, et c'est Israël comme on ne le voit jamais : sans soleil, sans soldats, sans attentats. ( ) Toute l'action de ce film israélien, dont la maîtrise étonne s'agissant d'une première oeuvre, tient en deux jours. Deux jours trop courts pour tout faire : pour Dafna, gagner sa vie et celle de sa famille, démarrer la voiture récalcitrante, dormir enfin, rêver d'un ailleurs qui romprait cette tuante monotonie, comprendre aussi que cette monotonie la protège ; pour Maya, être une mère de rechange, faire son deuil encore et toujours, trouver sa propre voie, s'essayer en vain à l'amour ; pour Zaïr, apprendre à se débarrasser de l'ironie qui le préserve et l'isole. Pour tous, survivre, c'est-à-dire vivre avec la culpabilité, le chagrin, la colère...( ) Le mélo n'est supportable qu' hyperstylisé (par exemple, Loin du paradis, de Todd Haynes) ou d'une sincérité qui garantisse l'authenticité de l'émotion (Gloria, de Cassavetes). Entre les deux, il fait toc. Nir Bergman a choisi la seconde voie. Et ça marche : il filme ses personnages avec une justesse et une tendresse infinies, capte avec précision le magma de sentiments qui les habite. »
Aurélien Ferenczi"Famille au bord de la crise de nerfs. Une mère sage-femme qui passe ses nuits à l’hôpital, débordée et dépassée, et quatre enfants qui voud
"Famille au bord de la crise de nerfs. Une mère sage-femme qui passe ses nuits à l’hôpital, débordée et dépassée, et quatre enfants qui voudraient bien être, chacun, l’enfant de quelqu’un. Maya, la grande sœur, joue les mamans de substitution avec Bar, la benjamine de la smala. Yair, le frère jumeau de Maya, ne va plus au lycée. Il distribue des prospectus, planqué sous une tenue intégrale de souris géante qu'il refuse de quitter comme un bouclier contre sa propre souffrance. Ido, onze ans, a compris qu’il devrait grandir sans personne pour le protéger. Alors, il s’entraîne à plonger dans une piscine vide. Ils en sont tous là, les personnages de Broken Wings : à ce moment où l’on s’avance sur la planche vacillante et glissante du plongeoir, les orteils recroquevillés, la boule au ventre. Au bord du vide avant le grand saut. Un vide creusé par l’absence du père, inexpliquée. Un vide qui interroge le spectateur tandis qu’il aspire ou laisse en orbite les différents membres de la petite famille. Chacun se débat avec sa douleur, son manque, sa culpabilité, contre lui-même et contre les autres. Les trajectoires s’entrecroisent, se ratent, se rejoignent. Le film se construit autour de ce canevas serré, chronique familiale sur le fil ténu de l’émotion jamais forcée et de la dérision à fleur de chagrin. On s’attache à tous les membres disloqués de cette famille fracturée. On les regarde boitiller comme ils peuvent et tenter de s’arracher à la souffrance pour prendre un nouvel envol, à cet instant précis où la vie rattrape le deuil."
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