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A travers le portrait d'une famille musulmane, "Haramuya" dresse celui de Ouagadougou, engluée dans les pièges du modernisme et du traditionalisme.
Une ville africaine et ses bidonvilles... Abondance dans la cité moderne et pauvreté dans les faubourgs cohabitent. Fousséini est un homme ordinaire. Il appartient à l'ethnie des pêcheurs qui vivaient autrefois sur la berge du marigot où s'est développée la zone urbaine. Animiste, il a été converti à l'islam et tente de respecter sa foi et ses traditions. Mais ses fils côtoient en ville des tout un peuple de marginaux. L'un est projectionniste dans un cinéma et fait vivre toute la famille contre le gré de sa femme. L'autre fils traîne à longueur de journée dans Ouagadougou à la seule recherche de sa fiancée, exclu et livré à la solidarité de la misère des bidonvilles. Un puissant constat des pièges du modernisme et du traditionalisme, présenté en Sélection officielle-Un certain regard, au Festival de Cannes 1995.
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