Guillaume et Stéphane Malandrin : " Laurel et Hardy belges avec des guitares électriques "
Les deux frères cinéastes ont décidé de prendre le contre-pied de leur premier film Où est la main de l'homme sans1
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Quatre rockers enterrent le chanteur de leur groupe. Par amitié, ils décident de partir en tournée à Los Angeles avec ses cendres.
Quatre rockers barbus, chevelus — et belges — enterrent le chanteur de leur groupe. Par amitié et pour se prouver que rien ne peut les arrêter, ils décident de partir en tournée à Los Angeles avec ses cendres. La veille du départ, un militaire moustachu se présente comme l’amant de leur ami. Leur voyage prend un tour pour le moins inattendu…
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" Qui dit belge dit irrévérence et dérision, rêverie et surréalisme, frites mayonnaise et bières à gogo ! De tout cela, il y a dans cette co
" Qui dit belge dit irrévérence et dérision, rêverie et surréalisme, frites mayonnaise et bières à gogo ! De tout cela, il y a dans cette comédie foutraque célébrant les exclus et les losers.
Qui dit road movie dit Jim Jarmush – auquel il n’est pas interdit de penser au hasard d’un travelling latéral – et Delépine/Kervern, toujours prêts à franchir les limites de Groland.
Qui dit rock’n’roll, dit punk et garage, Cheveu et Olivensteins, fiers fleurons de l’écurie Bad Born Records collée aux basques d’une bande de musiciens quinquagénaires. Particularité : ces messieurs trimbalent les cendres de leur défunt chanteur. Direction un contrat aux États-Unis.
Comme il se doit lorsqu’il s’agit de révéler les paradoxes des personnages, de les égarer pour mieux révéler leur nature écorchée, le scénario emprunte d’imprévisibles et farfelus chemins de traverse. S’y égarent de généreuses figures d’acteurs, en tête desquels caracolent l’immense Bouli Lanners et son coreligionnaire Wim Willaert, autrement plus turbulent qu’à l’époque de Quand la mer monte. Les uns et les autres, et leurs camarades de la communauté innue, n’ont aucune peine à se faufiler dans les rouages de la comédie décalée telle que l’entendent ces fieffés Malandrin, pas peu fiers de prouver que de l’art de la chute ils possèdent un sens aigu. "
" (...) Je suis mort mais j’ai des amis appartient à un sous-genre du cinéma désormais assez balisé, une sorte de road-movie nord-européen,
" (...) Je suis mort mais j’ai des amis appartient à un sous-genre du cinéma désormais assez balisé, une sorte de road-movie nord-européen, qu’on pourrait baptiser de “road-movie à la Jupiler” (célèbre bière belge, équivalent de notre 1664). On navigue ici entre les cinémas de Kaurismäki (l’un des cinéastes contemporains qui aura curieusement connu la plus grande descendance), des frères Coen (The Big Lebowski), de Kervern et Delépine (leurs premiers films), de Bouli Lanners (acteur dans le film), et même un peu l’univers des BD de Frank Margerin.
Et c’est éminemment sympathique, toujours drôle, franc du collier, jamais larmoyant, dégageant une bonne humeur et une sincérité bon enfant. On pense aussi à la comédie à l’italienne, parce que ces bons vieux rockeurs sont tous des bras cassés, mais qu’ils ont toujours la volonté de s’en sortir, de bien faire les choses, de bien se marrer, d’être ouverts sur le monde, curieux de découvrir l’amour et des herbes aromatiques indiennes qu’ils n’avaient jamais encore fumées. Parce qu’ils veulent, après tout, profiter de l’instant présent.
(...) Les frères Malandrin ont atteint leur but : nous faire rire sans arrière-pensées, sans chercher à nous vendre quoi que ce soit, sinon un peu de joie, de consolation, d’amitié. Sans chichis, sans pincettes, sans vergogne, sans prétention, avec une énergie et un enthousiasme communicatifs. Ajoutons que le film donne aussi l’occasion de revoir le trop rare Serge Riaboukine. "
" Qu'il s'agisse de polars, de drames ou de comédies, les cinéastes belges ont le chic pour mettre une dose de folie et d'impertinence dans
" Qu'il s'agisse de polars, de drames ou de comédies, les cinéastes belges ont le chic pour mettre une dose de folie et d'impertinence dans leurs histoires. C'est le cas des frères Malandrin avec leur deuxième film Je suis mort mais j'ai des amis, un " rock'n'road movie " entre Liège et Los Angeles, sur les traces d'une poignée de vieux rockeurs partis en tournée avec les cendres de leur chanteur.
Un rôle en or pour Bouli Lanners qui, en plus d'être l'un des plus doués des acteurs belges, possède une vraie gueule de vieux rockeur. Il incarne Yvan, bassiste punk d'un groupe de quinquas dont le leadeur meurt un soir de concert particulièrement arrosé. Les trois autres membres décident d'honorer tout de même leur tournée à Los Angeles avec feu leur copain, dont ils dérobent les restes à sa famille. Mais le voyage aux Etats-Unis de ces sympathiques baltringues va déraper du côté du Grand Nord canadien, laissant les protagonistes en perte totale de repères...
Comme souvent avec le cinéma belge, des personnages déjantés et hors normes se frottent dans un joyeux bazar aux règles strictes d'un environnement hostile. Le film regorge de situations cocasses - le passage des cendres à l'aéroport sous le nez de douaniers qui soupçonnent un trafic de cocaïne - et d'improbables rencontres d'où se dégage une épatante poésie du quotidien. Il est porté par la présence électrique de Bouli Lanners, et de son acolyte Wim Walleart, qui forment le pilier d'un rock band tout à fait crédible... "
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