La Playlist UniversCiné de Guillaume Brac
VIDEO | 2014, 14' | Le réalisateur du magnifique Un monde sans femmes et de Tonnerre s'est prêté au jeu de la play1
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Pour échapper à une arrestation, un jeune peintre coréen, s'envole pour Paris et trouve refuge dans une pension...
Pour échapper à une arrestation, un jeune peintre coréen doit fuir son pays. Il s'envole pour Paris, trouve refuge dans une pension du 14è arrondissement. D'abord un peu perdu dans ce pays qui lui est inconnu, et souffrant de l'absence de sa femme, il traine dans les rues de Paris. Mais il s'acclimate progressivement à la vie occidentale. Bientôt, deux jeunes coréennes viennent croiser sa route...
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" C'est dans le pays d'Eric Rohmer, auquel il est souvent comparé, que Hong Sangsoo est venu poursuivre sa réflexion sur l'ivresse des sens,
" C'est dans le pays d'Eric Rohmer, auquel il est souvent comparé, que Hong Sangsoo est venu poursuivre sa réflexion sur l'ivresse des sens, l'inconsistance sentimentale et le chaos émotionnel qui sont au coeur de son oeuvre. Son cinéma intimiste s'appuie sur un sens aigu de l'observation, des dialogues nuancés et des personnages appréhendés par le biais de leurs imperfections. Entre mensonges, fantasmes, stratégies de séduction et fluctuation de la libido, le cinéaste nous taquine avec des retournements improbables. Obsédé et pince-sans-rire, Hong Sangsoo est le grand chroniqueur des relations de couple. "
Christine Haas" C'est un film qui redonne confiance. Dans un cinéma vif, libre, léger et charmeur - une rareté par les temps qui courent. Un cinéma dénué
" C'est un film qui redonne confiance. Dans un cinéma vif, libre, léger et charmeur - une rareté par les temps qui courent. Un cinéma dénué de toute pesanteur, (...) où l'on sent juste le temps qui passe, qui modèle les êtres à sa guise... Un Coréen à Paris (...) C'est à la Nouvelle Vague que l'on songe, bien sûr. A Eric Rohmer, puisque, comme dans les « Contes moraux », le héros, lié à une femme, en rencontre plusieurs autres, avant de revenir à celle qu'il n'aurait jamais dû quitter. On pense au Genou de Claire, surtout, puisque le film revêt la forme d'un journal intime et que le héros semble nourrir, comme Jean-Claude Brialy, une passion fétichiste, non pour le genou de l'héroïne, mais pour ses pieds. "
" Un Coréen à Paris. Hong Sang-soo déplace son cinéma géographiquement mais conserve sa signature inimitable. Drôle et enchanteur. (...) De
" Un Coréen à Paris. Hong Sang-soo déplace son cinéma géographiquement mais conserve sa signature inimitable. Drôle et enchanteur. (...)
Depuis Le jour où le cochon est tombé dans le puits (1996), Turning Gate (2002) ou encore La femme est l’avenir de l’homme (2003), on avait appris à aimer le petit univers de Hong Sangsoo. On connaissait et reconnaissait ses marottes, ses personnages récurrents, ses situations de prédilection : jeunes gens bourrés au soju (l’alcool coréen), chassés-croisés et affaires d’amours contrariées, jolies filles insaisissables, jalousies et rivalités, sexe triste, mâles lâches, menteurs, mous, sans volonté, etc. On retrouvait avec plaisir ses récits en deux parties, ses plans très structurés, souvent fixes, qui s’animaient depuis Conte de cinéma (2005) de zooms soudains, etc. On le réduisait volontiers à ces clichés. On les croyait innocemment inexportables, tant ils paraissaient attachés à un décor, à une société, à un pays, la Corée du Sud.
C’était sans doute oublier combien le cinéma de Hong est hanté par le cinéma français, essentiellement les films de Rohmer (pour le sens de l’espace et de la composition) et d’Eustache (pour le sens du trivial et de la puissance du désir), à qui il vient aujourd’hui tendre un miroir bienveillant. Car Hong Sangsoo est venu tourner un film à Paris. Comme par hasard.
Formellement, le film emprunte ouvertement la forme du journal intime, chaque épisode, aventure ou mésaventure de Sung-nam, héros rohmérien par excellence (oisif, cultivé, séducteur et urbain, donc offert aux rencontres) faisant l’objet d’un sketch, ou plutôt d’une esquisse liée par le défilement des jours et une voix off plutôt discrète. Sur un schéma narratif d’une grande simplicité (un homme, éloigné de la femme qu’il aime, est attiré par une autre), qui lui a été inspiré par ses maîtres en cinéma, il va composer des variations de son cru, où tous les clichés de son cinéma (...) trouveront leur place. "
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