Andrzej Wajda : "Le scope fut pour moi une expérience nouvelle"
Malgré sa grande expérience, Andrzej Wajda continue d'être émerveiller par la magie d'un tournage comme ici, lorsq1
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Dans une chambre d'hôtel, Krysyna Janda, actrice, parle des derniers moments de la vie de son mari, le chef-opérateur Edward Klosinski.
Dans une chambre d'hôtel, Krysyna Janda, actrice, parle des derniers moments de la vie de son mari, le chef-opérateur Edward Klosinski. Elle s'apprête à tourner le nouveau film d'Andrzej Wajda : Tatarak. Elle y joue le rôle de Marta, une femme d'âge mûr qui reprend goût à la vie aux côtés de Bogus, un jeune homme qui lui rappelle ses fils disparus. Ces deux histoires, celle de Krystyna et celle de Marta, se fondent autour d'une même douleur : la perte de l'être aimé.
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"Avec Tatarak (terme qui en polonais désigne des joncs d’un genre particulier, verts avant les autres et très aromatiques, utilisés à la Pen
"Avec Tatarak (terme qui en polonais désigne des joncs d’un genre particulier, verts avant les autres et très aromatiques, utilisés à la Pentecôte pour mettre de la verdure dans la maison). Il propose une œuvre lumineuse et funèbre qui conjugue le temps d’aimer et le temps de mourir avec très peu de matière narrative et sous la forme singulière d’un récit gigogne où s'emboîtent expérience vécue, fiction et film en train de se faire ; une œuvre sincère et bouleversante qui est à la fois une ode sensuelle à la vie et une méditation poignante sur la mort, et la peine que ressentent les amants à survivre à ceux qu’ils ont aimés. (...)
Et dans ce miroir fêlé où rôde la mort et défilent les fantômes de ses œuvres passées, le vieux maître, traquant la lumière au plus profond de l’obscurité, parvient encore à capter quelque chose de la beauté du monde et du lien troublant qui noue les morts aux vivants."
"Sans doute sait-on, à 84 ans, mieux que quiconque ce que c’est que la vie, probablement connaît-on enfin l’art d’en goûter chaque instant,
"Sans doute sait-on, à 84 ans, mieux que quiconque ce que c’est que la vie, probablement connaît-on enfin l’art d’en goûter chaque instant, mais pour traduire cela en moins de quatre-vingt-dix minutes, sans ennuyer ni effaroucher, il faut à n’en pas douter posséder tout le talent d’un grand cinéaste, et toute la sérénité d’un artiste qui n’a plus rien à démontrer."
Pascal Mérigeau"Autant le dire : avec un sujet pareil, il y aurait de quoi fuir. Mais de ces réalités douloureuses, le cinéaste tire un film lumineux, qui
"Autant le dire : avec un sujet pareil, il y aurait de quoi fuir. Mais de ces réalités douloureuses, le cinéaste tire un film lumineux, qui se reçoit aussi comme une ode à la vie. On y voit la beauté du monde, l’amour que l'on éprouve pour ses proches, la tendresse qui s’exprime par le silence et la profonde compréhension unissant un couple qui a vécu de longues années ensemble. Le temps passe, il rapproche les êtres et apaise les douleurs. Finalement, il est plus ici question d’amour que de mort... L'actrice, Krystyna Janda, est particulièrement touchante, avec ses faiblesses et sa beauté de femme mûre. Elle convainc aussi bien lorsqu’elle joue l'épouse du médecin que lorsqu'elle se confie dans sa chambre. (...)
Tatarak est un film surprenant, riche de rebondissements. Un objet cinématographique d’autant plus surprenant qu'Andrzej Wajda s'était plutôt, dernièrement, consacré à de grands films, fresques historiques à personnages multiples. (...) Ici, on est dans l’exploration de l'intime et dans un dispositif léger, tournant autour de cinq personnages (si on y ajoute Wajda lui-même, qui apparaît brièvement). À près de 84 ans, le cinéaste démontre toute sa jeunesse d'esprit, son appétit de vivre et de raconter encore des histoires."
"Lumineux, traquant les rayons de soleil dans l’ombre des chambres funestes, sur les bords d’une rivière, dans une guinguette à la fin du jo
"Lumineux, traquant les rayons de soleil dans l’ombre des chambres funestes, sur les bords d’une rivière, dans une guinguette à la fin du jour, dans un salon bourgeois, Tatarak ne distille pas seulement son émotion par l’intrigue (...).
Un film où se mêlent le cinéma et ce que chacun (acteurs, réalisateurs, êtres humains) traverse au cours de son existence, cette promenade avec l'amour et la mort."
"(...) un film intimiste et exigeant, fort de ses images picturales tournées en Cinémascope et limite contemplatives"
"(...) la mise en scène de Wajda, libre, inventive, fraîche et profonde n'a jamais été aussi vivante."
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