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Otar Iosseliani, une dent contre les loups
Avec Jardins en automne, l'hédoniste Géorgien jette un oeil de moraliste sur le monde du pouvoir sans rien perdre de sa causticité. Il dit ici son attachement à un cinéma qui se regarde plus qu'il ne s'écoute et où le spectateur n'est jamais perdu, qu'il voie le film à Saint-Germain, Saint-Denis ou Saint-Petersbourg : "Chacun peut nourrir la fable de son propre vécu : Staline, Hitler, Saddam… Chacun son loup."