Né en 1964 à Brežice en Slovénie, Damjan Kozole grandit à Krško et vit aujourd'hui à Ljubljana.
Il réalisa son premier long métrage à 22 ans. The Fatal Telephone, film au budget minuscule fut l'un des premiers films indépendants réalisés en ex-Yougoslavie. Son cinquième long métrage Spare Parts (2003) fut présenté en compétition au festival de Berlin et reçut un excellent accueil dans plus de cinquante festivals où il emporta de nombreux prix. Peter Bradshaw (The Guardian) salua "l'un des films les plus puissants et provocants de l'année".
En 2004, Kozole collabora avec 24 réalisateurs européens (Aki Kaurismäki, Peter Greenaway, Bela Tarr, Fatih Akin, entre autres) à la réalisation d'un film à sketches intitulé Visions of Europe.
Le Travail rend libre fut le sixième film de Damjan Kozole. Il obtint en 2003 le Grand prix du film méditerranéen de Valence.
Après avoir réalisé en 2007 Forever (Za vedno), Damjan Kozole tourna Slovenka (Slovenian Girl), distribué en France en 2011, l'histoire d'une jeune étudiante, mythomane et prostituée jonglant entre sa mère qu'elle hait et son ancien rockeur de père. Le cinéaste expliquait, lors de la sortie du film en France, en 2011, ses raisons d'entreprendre ce film dérangeant : "C'était une opportunité de mettre notre petit pays sur une mappemonde – en particulier pour l’industrie du cinéma – et de le réveiller un peu de sa torpeur. Les Slovènes pensent qu’ils sont des gens biens sous tout rapport et que les problèmes comme la prostitution viennent des pays voisins. Mais lorsque j’ai étudié la question il y a cinq ans, je me suis rendu compte que 70% des prostituées arrêtées en Slovénie par la police étaient bien slovènes."
Filmographie : The Fatal Telephone (1987) Remington (1988) Stereotype (1997) Porn Film (2000) Spare Parts (2003) Visions of Europe (2004) (Europe (5 min)) Labour Equals Freedom (2005) Za vedno (2008) Slovenka (2009)