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Tombé pour trafic de drogue, un fils de bonne famille découvre son cauchemar à San Quentin, une des prisons les plus dures et les plus vétustes des Etats-Unis.
Issu d'une famille bourgeoise de Beverly Hills, Ron Decker, tombé pour un petit trafic de drogue, n'a rien d'un criminel endurci. Mais la justice choisit d'en faire un exemple et le condamne à une lourde peine : la réclusion à San Quentin, une des prisons les plus dures et les plus vétustes des Etats-Unis. Ron découvre alors un monde cruel et organisé avec ses clans, ses clivages ethniques, ses luttes de pouvoir et d'influence, ses échanges clandestins. Un environnement instable, violent, où le moindre relâchement peut être fatal... Pour son deuxième film comme metteur en scène, l'acteur fétiche des frères Cohen et de Quentin Tarantino, a adapté le roman le roman noir d'Edward Bunker, "La Bête contre les murs". Une virulente critique du système pénitenciaire vue à travers le récit d'une amitié ambigüe entre prisonniers. Atmosphère réaliste, film coup de poing et interprétation forte où l'on retrouve le jeune héros de "Little Odessa", Edward Furlong, ou encore Willem Dafoe ("American Psycho").
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"Cette « fabrique aux animaux » à consonance orwellienne n'est pas une fable futuriste, mais une fiction collant de tout près à ce qu'a véc
"Cette « fabrique aux animaux » à consonance orwellienne n'est pas une fable futuriste, mais une fiction collant de tout près à ce qu'a vécu Edward Bunker, taulard patenté devenu écrivain avec pignon sur rue à Hollywood. En lisant sa prose, on est frappé d'abord par son âpreté cinglante et sans fioritures, ensuite par son côté « prêt-à-filmer ». Ces bouquins sont nés pour le cinéma. Animal Factory (La Bête contre les murs, en édition française) est le deuxième à être adapté après Aucune Bête aussi féroce (Le Récidiviste, d'Ulu Grosbard, avec Dustin Hoffman) et il est évident qu'en Steve Buscemi, génial gringalet d'acteur (chez les frères Coen et Tarantino) et réalisateur encore à l'épreuve (un premier film sympathique, Happy Hour), Bunker a trouvé un frère d'âme."
François Gorin"Dégraissé de tout cliché, le film reste constamment âpre et tendu, passionnant jusque dans les creux du récit."
"Vif et généreux, sobre et sensible, Animal Factory entérine l'existence d'un vrai cinéaste."
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