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Dans un village breton, un meurtre fait remonter en surface les secrets et les rumeurs qui courent dans la communauté au sujet d'un couple récemment installé.
Dans un port de Bretagne, deux enfants découvrent le corps de leur amie Eloïse. La petite fille de 10 ans a été étranglée. Frédérique Lesage, la jeune commissaire du village, est chargée de l'enquête. Elle interroge le professeur de dessin René, qui est la dernière personne à avoir vu l'enfant. Lui et sa femme, Viviane, sont bien acceptés dans la communauté, mais ne sont pas des natifs. Lorsqu'un second corps est retrouvé, les esprits s'emballent et s'acharnent sur le couple.
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"Une fois de plus, le moraliste sardonique qu'a toujours été Chabrol s'en donne à coeur joie pour lever ses jupes à l'hypocrisie et découvri
"Le rire de Claude Chabrol grince comme aux plus belles heures. Qui s'en plaindra ? "
"Nous sommes donc, comme souvent avec Chabrol, en province. Lieu idéal qui lui permet d'exploiter ses talents de détective de l'âme humaine.
"Nous sommes donc, comme souvent avec Chabrol, en province. Lieu idéal qui lui permet d'exploiter ses talents de détective de l'âme humaine. Dans nombre de ses films, les flics sont des mecs, grandes et fines gueules, parfois racistes, souvent vulgaires. Ici, l'enquêteur en chef est une femme qui a la fragilité et la voix de petite fille obstinée de Valeria Bruni Tedeschi. Ça change tout... Cela faisait longtemps que Chabrol n'avait montré aussi sobrement le poids du soupçon sur la vie d'un couple (Bonnaire et Gamblin). Comment un homme et une femme manquent de s'y perdre, avant d'en sortir renforcés. On pourra regretter l'indifférence du réalisateur à laisser deviner le coupable. Mais quoi ! Hitchcock s'est permis pareille désinvolture.
L'essentiel, ici, c'est de privilégier la tension, l'angoisse, l'enfer qui encerclent peu à peu les principaux personnages : Jacques Gamblin, sombre, torturé, héritier de Maurice Ronet ou de Michel Bouquet. Et Sandrine Bonnaire, une femme comme Chabrol les aimait, tentée par une liaison imbécile. Mais fidèle au poste lorsque la menace se précise : une héroïne invisible sur laquelle le danger se fracasse."
"Le cinéaste français agence brillamment les pistes pour signer l'un de ses meilleurs films, servi par une interprétation exceptionnelle."
"Avec son nouveau film, Chabrol continue son exploration dans l’épaisseur noire de l’âme humaine, ses faux-semblants, ses pulsions destructr
"Avec son nouveau film, Chabrol continue son exploration dans l’épaisseur noire de l’âme humaine, ses faux-semblants, ses pulsions destructrices. (...) Selon sa formule "Je suis pour les intrigues simples aux personnages compliqués", Chabrol relègue l’intrigue policière à l’arrière, et le meurtre initial n’est que l’élément déclencheur du film, le début d’échafaudage de sa construction.
Le vrai sujet de Chabrol, c’est le couple formé par Bonnaire/Viviane et Gamblin/René. Le cadavre de la petite Eloïse n’est là que pour être jeté tout chaud entre leurs bras, les nourrir. Autour d’eux gravite aussi un bellâtre écrivain, salonard parisien, médiatique et plein aux as, venant jouer les parvenus en province, (personnage joué avec beaucoup d’humour par Antoine de Caunes) : métaphore de l’air du temps, ce Desmot n’est qu’un peu de poudre aux yeux, de séduction facile que Viviane se permet en toute conscience. Mais sait-on jamais… Jusqu’où le couple apparemment parfait va-t-il se dérégler ? Et par quels chemins de traverse viendront les transformations et les mensonges ?
Les personnages vont pouvoir décliner leurs artifices, selon les moments opportuns et les changements de direction. Car dans cette histoire de mirage et de suspicion à tous les degrés, ce qui importe n’est pas la question du Bien et du Mal (la morale n’a jamais intéressé Chabrol), mais plutôt la façon dont chacun va se positionner, à tel moment, pour s’en sortir au mieux ou au plus mal. Chabrol joue ainsi sur une petite palette allégorique composée des différentes valeurs du mensonge.(...) Les doutes se déploient et se déplacent au sein du couple, cisaillent malgré eux quelques liens, enflent comme la rumeur environnante, au gré des ruptures qu’aménage Chabrol.
(...) Au coeur du mensonge est un film somnambule, qui avance à l’image de la barque fendant lentement les brumes épaisses et glacées."
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