Ash, une joueuse chevronnée d'Avalon, un jeu vidéo illégal et très addictif, doit combattre Ghost, le chasseur virtuel du programme, pour sauver son ami Murphy.
Ash, une joueuse chevronnée, a toujours su prendre ses distances avec Avalon, un jeu vidéo illégal sur lequel les joueurs branchent directement leur cerveau et qui provoque des comportements addictifs : mais lorsque Murphy, son copain, se fait griller les neurones par Ghost, le chasseur virtuel du programme, le face-à-face entre Ash et Ghost devient inéluctable...
" Imaginez un improbable film de science-fiction polonais des années 70 tourné par un animateur japonais à la pointe de la culture cyber qui délaisse volontairement la haute technologie pour s’immerger dans des décors de banlieues et d’usines en ruine. Ce film existe, il s’appelle Avalon, du nom de l’île où fut porté le corps du roi Arthur. Mamoru Oshii reste fidèle à ses thèmes de prédilection (les dictatures futuristes, le virtuel et la robotique) mais réalise pour la première fois un film en prise de vues réelles.Réelles, c’est vite dit. Tandis que Final Fantasy tente de reproduire avec le plus de réalisme possible le corps humain en créant des comédiens virtuels, Avalon déshumanise des acteurs en chair et en os en modifiant numériquement leur peau, leurs yeux et leur visage, de façon presque imperceptible, afin qu’ils reproduisent l’inexpressivité fantomatique des héros d’anime. Une démarche inverse qui symbolise le projet totalement fou d’Oshii, à contre-courant des modes. Ceux qui s’attendait à un film dans la mouvance de Tron ou de titres plus récents comme Matrix ou Tetsuo 2 risquent en effet de ne jamais s’en remettre. Les autres non plus, d’ailleurs."
Olivier Père
Chronic'Art
" Passé inaperçu lors de sa présentation en hors compétition lors du dernier Festival de Cannes, Avalon s’impose pourtant comme une œuvre in...
" Passé inaperçu lors de sa présentation en hors compétition lors du dernier Festival de Cannes, Avalon s’impose pourtant comme une œuvre incontournable pour quiconque s’intéresse à la thématique très "gamer" de la virtualité. Cousin pas si éloigné du eXistenZ de David Cronenberg, Avalon est aussi une histoire de jeu qui entraîne ses participants dans un territoire incertain où les limites entre réel et virtuel sont des plus floues. Mais si le design de ses effets spéciaux est époustouflant, le nouveau film de Mamoru Oshii (Ghost in the shell) n’est pas qu’une simple curiosité esthétique.(...)
Evidemment, ce qui frappe d’emblée dans Avalon, c’est la beauté de ses images. A la lisière entre animation et prises de vue réelles, le film est aussi un événement par la manière dont il a été conçu et appréhendé par Oshii. Au lieu des délires psychédéliques d’un univers outrageusement fantaisiste (voir pour ça le très mauvais goût de Spielberg dans A.I. ), Oshii imagine à l’inverse un monde aux accents passéistes (la couleur sépia des décors du jeu) et réalistes (les vieilles rues de Pologne, lieu du tournage du film). De ce contre-pied esthétique naît une mise en scène du jeu inédite ancrée dans un background signifiant ; l’architecture générale qui fait penser aux pays de l’ancien bloc communiste avec toutes les références que cela induit. Pourtant, c’est quand Oshii s’affranchit des limites du réel que son œuvre prend toute son ampleur. Poussé par le souci presque maniaque de la perfection, Oshii utilise une armada d’effets spéciaux dernier cris pour donner corps à son film. C’est ainsi qu’il va même jusqu’à retoucher numériquement le visage de son héroïne pour qu’elle corresponde mieux à l’image idéale qu’il s’en fait. De la même manière qu’Ash est le produit d’une fusion entre humain et fantasmes démiurgiques, Avalon s’avère être le premier film à épouser idéalement dans sa forme et sa pensée les enjeux soulevés par le thème de la virtualité et l’apparition d’un nouveau type de réalité."
Elysabeth François
Avis
Marc L
au sujet de
Avalon
Scénario inexistant, pour amateur de jeux vidéos et d’images sépia.
lts66
au sujet de
Avalon
Si on enlève les longueurs insupportables, je ne sais pas ce qui reste du film
mouchi
au sujet de
Avalon
plus de ça et moins de mièvrerie et je continue mon abonnement mais visiblement le cinema de nos jours aime plutôt le lisse, le bien pensant, ce qui...
Scénario inexistant, pour amateur de jeux vidéos et d’images sépia.
lts66au sujet de
Avalon
Si on enlève les longueurs insupportables, je ne sais pas ce qui reste du film
mouchiau sujet de
Avalon
plus de ça et moins de mièvrerie et je continue mon abonnement mais visiblement le cinema de nos jours aime plutôt le lisse, le bien pensant, ce qui n'écorche pas trop, le cinéma de fillette quoi !
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Scénario inexistant, pour amateur de jeux vidéos et d’images sépia.
Si on enlève les longueurs insupportables, je ne sais pas ce qui reste du film
plus de ça et moins de mièvrerie et je continue mon abonnement mais visiblement le cinema de nos jours aime plutôt le lisse, le bien pensant, ce qui...
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