Stephen Fleming, secrétaire d'Etat et père de famille, rencontre la très belle Anna. Bien qu'elle soit la fiancée de son fils Martin, la jeune femme l'attire...
Stephen Fleming, secrétaire d'Etat à Londres, est marié et père de deux enfants. Sa rencontre avec Anna Barton, une jeune femme à la beauté fatale, bouleverse son existence. Bien qu'elle soit la fiancée de son fils Martin, Stephen connaît avec elle l'ivresse d'une passion charnelle.
"Comme dans Le Souffle au coeur, Les Amants, Louis Malle dépeint les manipulations des individus dont les petites libertés sont emportées par la fatalité implacable. Face à Jeremy Irons, il nous propose une de ces femmes cosmopolites d'aujourd'hui sans racines ni conventions d'aucune sorte ; Juliette Binoche, tel un ange diabolique, donne sa force et son caractère à cette héroïne de chair qui se promène en équilibriste sur le fil ténu qui conduit de l'amour à la mort. Elle aspire l'énergie et la passion de ses deux hommes, le père et le fils, qui, dans ses bras tentaculaires, ne sont plus que des enfants brisés. Femme vêtue de noir, au regard noir, elle assombrit tout ce qu'elle touche, enfonce l'autre dans le paradis de son corps et l'enfer de son coeur. Portrait impitoyable de femmes et d'hommes possédés, Fatale nous impressionne par la maîtrise de son interprétation et de sa mise en scène. Enveloppé dans une lumière crépusculaire, le film a des couleurs de requiem, accompagné par la musique magnifique du compositeur polonais Zbigniew Preisner que nous avait révélé Kieslowski dans son sublime Décalogue. Tout contribue à faire de ce récit d'une passion sauvage l'oeuvre la plus "civilisée" de l'année."
12/12/1992
Témoignage Chrétien
"Dans Fatale sont abolies les notions de bien et de mal. Cela débouche sur une sorte d'enfer. A soixante ans, Louis Malle défie à nouveau la...
"Dans Fatale sont abolies les notions de bien et de mal. Cela débouche sur une sorte d'enfer. A soixante ans, Louis Malle défie à nouveau la morale traditionnelle et fouille la part de nuit tapie dans chaque être. 'Les gens blessés sont dangereux. Ils savent qu'ils peuvent survivre' dit le personnage du film. Assurément, le cinéma de Louis Malle est dangereux."
12/12/1992
Les Lettres françaises
"En grand documentariste qu'il est resté, Louis Malle filme d'une caméra impavide les ravages de ce maelström. Il n'explique pas, il montre...
"En grand documentariste qu'il est resté, Louis Malle filme d'une caméra impavide les ravages de ce maelström. Il n'explique pas, il montre. Ajoutons qu'il a su admirablement diriger ses acteurs, feu et glace : Juliette Binoche en "ange de la mort" ; Miranda Richardson en mère corsetée par des siècles de can't, qui, louve de tragédie, donne son ventre au meurtrier de son fils ; Jeremy Irons enfin, en puritain à la nuque raide, que l'amour ouvre à la folie. Une belle leçon de cinéma donnée par quelqu'un qui est arrivé à ce moment de la vie où l'on sait qu'on ne fait pas des films pour donner de belles images, mais pour se mettre en danger."
01/01/1993
Le Point
"Face à un Jeremy Irons superbe comme d'habitude, Juliette Binoche surgit du néant, destructrice, pour semer la désolation. Elle est fascina...
"Face à un Jeremy Irons superbe comme d'habitude, Juliette Binoche surgit du néant, destructrice, pour semer la désolation. Elle est fascinante. "Le drame, dans la vie, c'est que tout le monde a ses raisons", disait Jean Renoir dans La Règle du jeu. Fatale en est la magnifique illustration."
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