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En 1977, dans les faubourgs de Londres secoués par le mouvement punk, trois jeunes rencontrent des créatures aussi sublimes qu'étranges, venues d'ailleurs.
1977 : trois jeunes anglais croisent dans une soirée des créatures aussi sublimes qu’étranges, venues d'une autre planète pour un étrange rite de passage. En pleine émergence de la scène punk, ils découvrent l’amour, cette contrée inconnue et tentent de répondre à cette épineuse question : comment parler aux filles en soirée ?
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"Le malicieux Zébulon du cinéma étasunien est de retour. Enfin, son film attend de sortir dans les salles depuis
"Le malicieux Zébulon du cinéma étasunien est de retour. Enfin, son film attend de sortir dans les salles depuis plus d’un an, et sa présentation cannoise hors compétition en mai 2017. Le quatrième tome des pérégrinations cinématographiques de John Cameron Mitchell, pour être exact. Et le retour au délire qui habitait ses deux premiers opus, Hedwig and the Angry Inch et Shortbus, avec en second rôle cintré ici, Nicole Kidman, star de son troisième film, le sombre Rabbit Hole.
Ambiance anglaise « no future », avec une action située en 1977 dans la ville banlieue de Croydon, en pleine effervescence sociétale. Cadre idéal pour le créateur ès monde alternatif qu’est le cinéaste. D’un côté, il y a Enn et ses potes, ados en manque d’explosion et d’aventures avec les filles. De l’autre, Zan, jeune extra-terrestre rebelle à sa meute et en demande de contact terrien. Bingo ! Barré oui, ce scénario tiré d’une nouvelle du foisonnant auteur et scénariste british Neil Gaiman. Mine d’or pour Mitchell, qui peut exprimer son inventivité stylistique. Mise en scène, décors, costumes, bande originale s’épanouissent en parallèle du glissement vers le surréalisme festif.
La découverte du féminin comme une autre planète est évidemment bien vue, avec cette parabole boostée par le cinéma de genre. Comédie, anticipation, fantastique et science-fiction partousent dans un bal pop où le latex multicolore et le motif de l’Union Jack inondent les corps et l’écran. C’est drôle, flashy, tendre et hystéro, comme le club tenu par « la » Kidman débridée. Mettre les doigts dans la prise lui va bien. Alex Sharp est une belle découverte anglo-saxonne. Son aplomb décontracté apporte beaucoup au film, tout comme la candeur diaphane d’Elle Fanning, excellente en alien en manque de punk. Délicieusement givré. Let’s go crazy !"
"De HEDWIG AND THE ANGRY INCH (son premier film en 2001) à SHORTBUS (histoires de sexe et d’orgie new-yorkaises, interdit
"De HEDWIG AND THE ANGRY INCH (son premier film en 2001) à SHORTBUS (histoires de sexe et d’orgie new-yorkaises, interdit aux moins de 16 ans en France), John Cameron Mitchell a su mettre du queer et du cul dans le cinéma américain. À la fois festif et mélancolique, il fait des films mineurs, certes, mais inoubliables. Avec HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES, il s’affranchit encore un peu plus des conventions. Peut-on faire un coming of age movie avec des extraterrestres, du punk, et Nicole Kidman ? Pourquoi pas ? Ce qui démarre comme un SING STREET sans new wave mais avec beaucoup de Sex Pistols va connaître un choc culturel. Le jeune Enn (Alex Sharp) et ses copains pensaient s’incruster à une grosse « after partay » punk digne de leur époque – l’Angleterre de 1977 –, ils vont en fait débarquer dans un gros hôtel particulier où chaque pièce offre son spectacle vivant. Moulés dans des combinaisons bleues, jaunes, vertes ou oranges, des corps accomplissent des danses ou des transes improbables. « Ils doivent être Californiens », s’émerveille l’un des trois. En fait ce sont des aliens et l’une d’elle, Zan (Elle Fanning), se rebelle contre sa colonie par trop codifiée. Zan et Enn tombent sous le charme l’un de l’autre et elle décide de quitter les siens le temps de faire son apprentissage auprès des humains. Et c’est un incroyable périple dans l’Angleterre du rock, hurlante et grisonnante, qui l’attend. Mais HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES ne sera plus jamais la carte postale socioréaliste que son préambule laissait présager. Comme LA SOUPE AUX CHOUX osait mettre de la science fiction dans le cinéma franchouillard, John Cameron Mitchell fait fondre sur le No future de l’extravaganza, de l’anticipation et du bizarre. Avec des extraterrestres semblant tout droit sortis de l’imagination d’un Philippe Decouflé période JO d’Albertville, mais aussi des incartades vers le morbide dignes des univers de Chris Cunningham, le film déroule un univers latex et SM aussi croustillant que graphique. On y voyage les yeux écarquillés et émerveillés, comme dans une expo d’art contemporain dont l’imagination et le non sens amusent et interpellent. Mais HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES transcende son statut d’installation ludique pour raconter le parcours de Enn et Zan vers leur premier chagrin amoureux. Comment leur coup de foudre, déjà mis à rude épreuve par les conventions, peut-il survivre à la différence? L’esprit du E.T. de Spielberg veille… Il y a autant d’imagination que de générosité dans la SF fauchée de John Cameron Mitchell mais surtout une fantastique poésie."
Emmanuelle Spadacenta"Evolue ou meurs ! telle est l’injonction de Bodicea. Et c’est ce que fait le réalisateur en jouant avec ses amours
"Evolue ou meurs ! telle est l’injonction de Bodicea. Et c’est ce que fait le réalisateur en jouant avec ses amours de jeunesse : trahir pour mieux traduire, en transformant et malaxant l’ère du punk, des new romantics, tout un pan de la contre-culture à qu’il rend hommage de façon joyeusement irrévérencieuse. Mais Mitchell infuse également avec une bonne dose de mélancolie, une capacité à retranscrire le mal être de la jeunesse d’autant plus bouleversante qu’elle s’installe dans la légèreté et la douceur. Il dresse un pont grisant entre les générations, proposant aux nouvelles de s’ouvrir à l’insoumission, à la rébellion. How to talk… est euphorisant car il est un acte de foi en notre capacité à nous enthousiasmer, à nous réinventer. Ce film est un appel pour continuer à creuser deep deep underground et non un bilan nostalgique et figé. Un acte d’amour qui vous fait renouer avec votre âme poétique et intransigeante d’adolescent. How to talk … est une histoire d’amour qui durera peut-être 48 heures ou 102 minutes, mais vous poursuivra comme l’entêtante mélodie que traque le jeune punk, sans jamais la trouver, ni pouvoir s’arrêter de la fredonner."
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