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Déçue par l'essoufflement de son mariage, qui provoque chez elle un hoquet terrible, une femme se console auprès d'un pianiste et envisage bientôt le divorce.
Souffrant d'un hoquet irrépressible, Jill Baker consulte un psychanalyste. Le diagnostic tombe : Jill doit se séparer de son époux, Larry, responsable de cette affection pour l'avoir trop délaissée. D'abord incrédule, Jill finit par entamer une procédure de divorce. Piqué au vif, Larry entreprend de reconquérir son épouse, bien que celle-ci ait poussé sa thérapie jusqu'à prendre pour amant un pianiste égocentrique...
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"Illusions perdues est un film assez méconnu dans la carrière d’Ernst Lubitsch, et que l’on cite peu lorsqu'on évoque sa très riche filmogra
"Illusions perdues est un film assez méconnu dans la carrière d’Ernst Lubitsch, et que l’on cite peu lorsqu'on évoque sa très riche filmographie. Adaptant ici une pièce de Victorien Sardou (à qui l’on doit Madame Sans-Gêne, pour ne citer que sa pièce de théâtre la plus célèbre), il s’associe également pour l’occasion avec le producteur Sol Lesser, davantage spécialisé dans la série B. L’occasion pour Lubitsch d’offrir un film de détente, plutôt léger, coincé chronologiquement entres ces deux films magistraux que sont The Shop Around the Corner (avant) et To Be or Not to Be (après), deux classiques dont la réputation n’est plus à faire. (...) Lubitsch offre au spectateur l’un des fantasmes ultimes du couple : le mari qui révèle des ressources insoupçonnées pour sauver son couple en crise et ainsi reconquérir sa dulcinée. Comédie sociale, donc, mais aussi comédie romantique, le tout saupoudré de cynisme et relevé par la troisième force du film : des dialogues fins et inspirés, typiques de l’univers du cinéaste. Si ces derniers ne sont pas aussi bien écrits et transcendants que dans ses plus grands films, il demeure important de constater que Lubitsch conserve toujours cette force des répliques, ce côté piquant doté d’un double sens. Régulièrement sexualisés, les dialogues soulignent des situations elles-mêmes souvent osées pour l’époque : il n’y a qu’à voir cette séquence dans laquelle le pianiste quitte son piano pour suivre la femme, en plan fixe, pour ensuite revenir et jouer une musique tonitruante et enjouée. Ou l’art de faire comprendre la situation sans la montrer, mais avec un humour légèrement grivois, irrévérencieux et jamais vulgaire. Et ce hoquet du personnage féminin, symbole d’une vie sans épanouissement, y compris sexuel, que l’on retrouve à chaque fois que la situation dégénère pour elle ! La liste des parallèles à faire pourrait être longue. Enfin, une bonne distribution permet aux personnages de prendre vie au travers de bonnes interprétations. (...)"
"(...) L’idée de départ est bonne. Grâce au fameux hoquet, Ernst Lubitsch peut se focaliser dès l’ouverture sur ce qui fonde une comédie réu
"(...) L’idée de départ est bonne. Grâce au fameux hoquet, Ernst Lubitsch peut se focaliser dès l’ouverture sur ce qui fonde une comédie réussie: le sens du détail. Le «hic» de Jill rythme ainsi la fin de toutes les premières scènes. Viennent ensuite le «keeks» de Larry, puis le « pffui » d’Alexander, onomatopées délicieuses qui au fil du film perdent leur absurdité hilarante pour donner sens à une situation. Sens du détail toujours, dans la présence récurrente d’objets, tels un vase ou un tableau, qui prennent de la valeur en devenant des personnages à part entière, détestés des uns et, par conséquent, adulés des autres.
Il y a plus encore dans le hoquet: le «hic» selon Lubitsch n’est pas qu’un bruit. C’est un dialogue, grâce auquel Jill, femme du monde, donc femme réservée, communique ses angoisses à son entourage. Et Lubitsch s’y connaît pour mettre en valeur le dialogue, quel qu’il soit: bavardage insupportable et incompréhensible d’un dîner entre Hongrois ou mondanités de deux femmes couvertes par le bruit d’un piano. On parle beaucoup dans That Uncertain Feeling, et suivre le dialogue devient presque un défi. Même le disque qui déraille, ou la musique qui vient souligner les plus vilains mots (tel «gargarisme») semble vouloir dire quelque chose. Mais le plus grisant, au fond, ce sont les dialogues «~écrits~», les clins d’œil directs du cinéaste à son public. Lubitsch, qui n’a jamais vraiment perdu les bonnes habitudes du muet, se fend de quelques commentaires par cartons interposés, d’une telle drôlerie qu’on regrette qu’ils ne soient plus nombreux. (...)"
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