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C'est l'hiver dans une petite ville lorsque Jamie Marks est retrouvé mort. Adolescent isolé, il ne manque à personne, sauf à Adam, qui est hanté par lui…
Le corps de Jamie Marks est retrouvé au bord d'une rivière. Adolescent isolé, victime de harcèlement, il ne manque à personne, sauf à Adam, qui est hanté par lui. Peu après, le jeune lycéen, Adam, commence à voir le disparu et se lie d'amitié avec le fantôme de Jamie... En sélection officielle des Festivals du film fantastique de Sitgès et Gérardmer 2015, une plongée au coeur de la mélancolie adolescente et du trouble sexuel, nourrie de surnaturel, par le réalisateur du film d’horreur "Les Ruines".
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" (...) Comment rendre le fantastique émouvant? En s'en servant non pas comme d'une intrusion extérieure au r&eac
" (...) Comment rendre le fantastique émouvant? En s'en servant non pas comme d'une intrusion extérieure au réel, mais comme une figure de style pour mieux parler de choses tangibles. Dans Jamie Marks is Dead, les marginaux sont filmés comme des revenants, et vice-versa (Frances, la clocharde noire...), et l'on est jamais autant soi-même que près d'une tombe. D'une manière pas si éloignée que dans les excellents It Follows ou Mysterious Skin le surnaturel sert ici a révéler ce qui est réel mais refoulé, à mettre en lumière l'inconscient de son protagoniste. Un prisme qui apporte un relief tout particulier au cheminement d'Adam. En passant par ce surprenant mélange de registres, et en imposant son propre rythme, Carter Smith parvient a un résultat inattendu et rarissime dans le genre : il nous brise le cœur."
Olivier Bachelard" Adapté du roman de Christopher Barzak (One for sorrow), Jamie Marks is dead met en scène l’adolescence et sa peau
" Adapté du roman de Christopher Barzak (One for sorrow), Jamie Marks is dead met en scène l’adolescence et sa peau de chagrin, la caméra suivant le long tunnel qui mène vers la vie d’adulte. La solitude, l’impression d’être incompris, l’amour, le manque d’amour, l’obsession de la mort, autant de thèmes filés ici par Carter Smith, ancien photographe de mode reconverti en réalisateur. Le sens de la composition des plans, leur texture, mais aussi l’élégance de la mise en scène sont les qualités indéniables de ce long-métrage. Smith arrive à créer une ambiance dans laquelle le spectateur plonge volontiers, entre la peur, la délicatesse et la lascivité."
Ava CahenLe réalisateur Carter Smith impose dès ses premières scènes une atmosphère lourde de mélancolie (
Le réalisateur Carter Smith impose dès ses premières scènes une atmosphère lourde de mélancolie (...) le film mêle réel et surnaturel avec brio et une vraie poésie. Le jeu d’acteurs est assez sublime, la mise en scène ensorcelante et troublante, pudique et apte à faire ressentir le spleen adolescent qui habite les différents protagonistes (...) il sonde des émotions et sensations souterraines, souvent douloureuses. Qui plus est, Carter Smith joue de la lenteur, de l’étrangeté et de l’abstraction. Par moments, on ne sait plus bien où l’on est, les personnages s’expriment à demi-mots, les enjeux se laissent deviner.
Et c’est ce qui fait toute la beauté de l’ensemble qui résonne comme un poème funeste. Jamie Marks is dead a ce je ne sais quoi de magnétique, ce parfum d’adolescence entre nostalgie, soif de vivre et désespoir. Le personnage d’Adam est un délicieux mystère qui restera comme tel jusqu’à la fin : jamais le réalisateur ne tranche vraiment à son sujet et sur le lien aussi ambigu qu’intense qui le lie à Jamie, « son ami imaginaire ». Une curiosité qui laisse une vraie trace et émeut.
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