Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Récemment mariée, Cynthia part s'installer dans le manoir de son époux, le docteur Hichcock. Elle y découvre que le cercueil de sa première femme est vide...
Jeune mariée, Cynthia part s'installer dans le manoir de son époux, le docteur Hichcock. Mais arrivée sur place, lors d'une nuit d'orage, elle découvre le cercueil vide de la première femme du docteur. Aidée par un confrère de son mari, Cynthia décide de lever le voile sur cette sombre affaire... Ricardo Fredda, alias Robert Hampton (avec le T qui fut ôté au nom du docteur en référence à l'auteur de "Psychose") signe un conte gothique marqué par les débuts du Giallo dans le cinéma populaire italien : esthétisme pop, déviations sexuelles et grand guignol assumés, comme les références à "Rebecca" et "Les Amants du Capricorne". Un curieux mélange qui enchanta les bissophiles du fantastique et consacra le culte de la belle Barbara Steele.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
... le cinéaste aime souvent à éclairer ses scènes d’une lumière ostensiblement colorée, dr
... le cinéaste aime souvent à éclairer ses scènes d’une lumière ostensiblement colorée, drapant alors ses personnages comme les lieux où ils évoluent dans de vifs à-plats : les uns rouge-sang, les autres bleu-nuit (...) L’artificialité picturale ainsi conférée à L’Effroyable secret du docteur Hichcock fait, bien entendu, écho à l’esthétique alors en vogue du Pop-Art. Elle annonce, en outre, les expérimentations chromatiques qui constitueront l’une des caractéristiques essentielles du giallo. Et lorsque dans L’Effroyable Secret du docteur Hichcock la lumière se fait rare, tandis par exemple qu’un personnage chemine dans une obscurité seulement percée par la flamme d’une chandelle, ce sont dès lors de saisissantes ombres portées qui se dessinent sur les murs. À moins que celles-ci ne soient fugitivement esquissées par les violents éclairs d’un orage déchirant la nuit de L’Effroyable secret du docteur Hichcock.
Derrière ces nappes d’ombre peut se dissimuler une porte escamotée qui, lorsqu’on vient à la découvrir, donne accès à un passage secret s’enfonçant dans les entrailles du castel formant le principal lieu de cet Effroyable secret du docteur Hichcock. À l’étrangeté de la lumière Riccardo Freda combine en effet celle d’une topographie pareillement troublante. Cette dernière voit coexister les luxueuses pièces au confort tout victorien du manoir du docteur Hichcock, ou bien encore la rutilante modernité de l’hôpital où il officie, avec l’archaïsme d’un caveau aux murs ornés de bas-reliefs macabres, à demi dissimulés par des lambeaux de tapisseries arachnéennes. Aux crânes sculptés sur les parois de ce temple de la mort répondent des ossements, réels, émergeant de cercueils rongés par les années. Et entre lesquels évolue la spectrale silhouette d’une femme - morte ? vivante ? morte-vivante ? - dont le visage se dissimule sous un voile décati, peut-être un reste de linceul (...)
Le nom même du "héros" fait bien entendu référence - à une lettre près… - à celuiqui a réalisé deux années auparavant Psychose, film dans lequel le cinéaste britannique franchissait un seuil spectaculaire dans son exploration obsessionnelle des rapports parfois singuliers entretenus par Eros et Thanatos. Or ce sont ces mêmes pulsions qui sont à l’origine du dérangement dont le docteur Hichcock est le siège. Et dont l’état ne s’améliorera guère au fil du film, faisant bientôt basculer le médecin dans la folie : celle-ci se dévoilant à l’occasion d’un climax horrifique mêlant le sang et le feu, le sexe et la mort… et durant lequel Barbara Steele aura tout loisir d’écarquiller ses yeux incroyables et de gonfler sa volumineuse cage thoracique pour laisser s’en échapper un hurlement, peut-être, final.
Mais là encore n’en disons pas plus. Et conservons ainsi presque intacte la jouissance, matinée de frisson, que procurera leur surprenante rencontre avec l’effroyable docteur Hichcock à ceux n’ayant pas encore "consulté" cet inhabituel praticien…
... un authentique chef-d'oeuvre. Signé d'une des grandes figures du cinéma populaire italien d'après-guer
... un authentique chef-d'oeuvre. Signé d'une des grandes figures du cinéma populaire italien d'après-guerre, Riccardo Freda, qui se cache ici sous le pseudonyme de Robert Hampton, le film travaille avec conviction les motifs et obsessions du gothique littéraire et cinématographique tout en s'attaquant à un sujet proprement scandaleux.
Reprenant le schéma du Rebecca d'Hitchcock (la référence ne réside pas seulement dans le patronyme du héros), le film plonge le spectateur au coeur d'une perversion sexuelle inédite (la nécrophilie) avec un art de la mise en scène d'autant plus spectaculaire que le film ne bénéficia que de peu de moyens.
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE