Rainsford, seul rescapé d’un naufrage, échoue sur une île où règne le Comte Zaroff. Un chasseur de talent qui ne s'intéresse qu'à un seul gibier : l'homme.
Rainsford échoue sur une île à la suite d'un naufrage dont il est le seul survivant. Le comte Zaroff, maître des lieux, le recueille et le soigne, seulement, son invité se rend bientôt compte que cet homme, raffiné et cultivé, entretient une passion très particulière pour la chasse. Le mystérieux comte ne s'intéresse plus qu'à un seul gibier : l'homme...
" Quarante-sept ans plus tard, Les Chasses du comte Zaroff demeure toujours le modèle du genre. En fait de château solitaire, de jeune fille sans défense, de châtelain sadique, de meutes de chiens sanguinaires, enfin de chasse à l’homme dans une nature exotique et menaçante, on n’a jamais fait mieux.
On a surenchéri dans l’horreur, ça, oui. On nous a donné à voir ce qu’on nous priait ici d’imaginer. Tout cela pour qu’on s’aperçoive, aujourd’hui, en revoyant ce vieux classique, que la suggestion est plus forte que la vision, que la litote en dit plus long que l’exagération...
Zaroff, le fou sanguinaire, l’aristocrate en frac qui joue du piano dans son salon, le balafré qui touche sa cicatrice d’une main tremblante chaque fois que se réveillent ses terribles instincts... Zaroff reste le prototype à peine fantastique de tous ces tyrans fous, tenants d’une morale élitiste, qui, d’Hitler à Pol Pot en passant par Pinochet et Bokassa, font régner le Mal dans leurs royaumes."
Claude-Marie Trémois, 31/10/1979
Les Inrockuptibles
" Ce grand classique du cinéma fantastique américain est parfaitement représentatif des outrances sadiques, voire sadiennes, que se permett...
" Ce grand classique du cinéma fantastique américain est parfaitement représentatif des outrances sadiques, voire sadiennes, que se permettaient certains films hollywoodiens des années 30, avant le règne de la censure.
Souvent imité, Les Chasses du comte Zaroff n’a jamais été égalé. La puissance évocatrice et la poésie violente de ses images sont restées intactes. "
Olivier Père
Critikat.com
" L’esthétique du film, variation étonnante sur le canevas du film d’aventure hollywoodien des 1920’s (avec d’impressionnante innovation, te...
" L’esthétique du film, variation étonnante sur le canevas du film d’aventure hollywoodien des 1920’s (avec d’impressionnante innovation, tel que le zoom arrière sur le visage de Zaroff lors de la chasse), devient rapidement plus sombre, plus ambiguë : l’aventure pure laisse la place à l’horreur, dans ce qui demeure l’un des films les plus démonstrativement terrifiants, aujourd’hui encore, de cette époque pourtant si timide en la matière."
Pour vous donner la meilleure expérience possible, ce site utilise les cookies. En continuant à naviguer sur universcine.com vous acceptez notre utilisation des cookies.
_TITLE
_CONTENT
Vous avez un bloqueur de publicités activé. Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.