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Un enfant, capable de prendre l'apparence des gens qu'il touche, se glisse dans la peau d'un enfant tombé dans un trou et prend sa place dans sa famille...
Simon a 8 ans, il est orphelin. Son rêve est de trouver une famille prête à l’accueillir. Mais Simon n’est pas un enfant comme les autres, il a un pouvoir secret : il est capable de prendre l’apparence de chaque personne qu’il a déjà touchée… Et vous, qui seriez-vous si vous pouviez vous transformer ?
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"Un sanctuaire d’enfants, dont aucun secret n’aurait dû s’échapper. Dans le grenier d’une mai
"Un sanctuaire d’enfants, dont aucun secret n’aurait dû s’échapper. Dans le grenier d’une maison charpentée et cossue, sous une cabane douillette de draps colorés, Thomas et Madeleine s’abritent avec leur ami Simon pour sceller un pacte éternel. Le contrat est clair : Simon sera leur frère s’il révèle une information que personne ne sait sur lui. Simon est orphelin et la promesse d’un tel lien le galvanise. Il s’exécute. Sa confession a de quoi surprendre. L’histoire aurait pu se résumer à ce jeu d’enfants inoffensif, à cette confidence inavouable. On aurait suivi une fratrie soudée ou chamailleuse au fil des années, qui fête ses anniversaires en famille. Mais, très vite, un drame rend cette hypothèse caduque. Loin d’obscurcir le récit, cet événement ouvre au contraire un jouissif champ des possibles, que le réalisateur Léo Karmann et sa coscénariste Sabrina B. Karine explorent avec bonheur. Dès lors, Simon pourra prendre l’apparence de Thomas et vivre une existence différente de la sienne. Il faut dire que par leur seul regard, Thomas et Simon suscitent une impression de similitude. Cette performance d’acteurs (Benjamin Voisin en Simon et Martin Karmann en Thomas) ajoute au jusqu’au-boutisme du propos général, original et courageux. Chassé-croisé identitaire et amour incestueux : le film établit la possibilité d’une reconnaissance des âmes par-delà les normes sociales."
Hélène Robert"Simon est un orphelin qui fait la connaissance de Thomas et Madeleine, frères et sœur unis, grandissant dans une famille
"Simon est un orphelin qui fait la connaissance de Thomas et Madeleine, frères et sœur unis, grandissant dans une famille soudée. Le jeune garçon leur révèle un incroyable secret, qui va modeler leur futur. Voilà pour le point de départ de la rêverie surnaturelle, qui constitue le premier long-métrage de Léo Karmann. Il en tirera un récit atypique, qui s’avance sur le terrain passionnant, mais complexe du réalisme magique. Et si ses ambitions l’amènent thématiquement du côté d'Emir Kusturica ou Guillermo del Toro, le metteur en scène français ne dispose pas de leurs moyens. C’est donc sur son écriture et sur la mise en scène que peut s’appuyer Karmann. Une situation qui a d’abord pour conséquence de le faire tout appréhender en termes d’efficacité et de construction. La dernière vie de Simon n’a pas les moyens de se permettre des scories, pas le temps de laisser quoi que ce soit au hasard. Ainsi, chaque dialogue, toutes les caractérisations, ainsi que l’établissement des enjeux dramatiques sont établis afin de s’imbriquer avec évidence."
Simon Riaux"Cet humble hommage énamouré au fantastique émotionnel de Spielberg et Robert Zemeckis soigne sa mise en forme, of
"Cet humble hommage énamouré au fantastique émotionnel de Spielberg et Robert Zemeckis soigne sa mise en forme, offrant d’amples mouvements d'appareil gorgés de sens, use de discrets effets spéciaux réussis, et cultive malgré ses références américaines affirmées une authentique patte hexagonale (les paysages naturels bretons sont de toute beauté et favorisent l'immersion)."
Julien Cassarino"Le cinéma fantastique est un genre assez peu répandu dans le cinéma français. Léo Karmann s’a
"Le cinéma fantastique est un genre assez peu répandu dans le cinéma français. Léo Karmann s’attaque, pour son premier long-métrage, à un tel projet, et il faut reconnaître que l’intrigue est rudement bien menée, sans qu’à aucun moment, et pourtant c’est le risque majeur de ce type d’entreprise, on ne doute de la vraisemblance et de la cohérence narrative. En fait, tout laisse à penser que la trame fantastique n’est qu’une opportunité pour dérouler la difficulté qu’éprouve tout être à grandir, quand il est privé de l’essentiel, à savoir l’amour parental et une filiation identifiable. C’est le destin du jeune Simon, placé dans un foyer de l’enfance depuis qu’il est tout jeune, et vraisemblablement condamné à la vie institutionnelle et à l’absence d’affection. Il fait la rencontre de deux enfants de son âge, qui lui ouvrent, certes leur amitié, mais surtout la chance inouïe de passer un week-end chez leurs parents, comme si soudain, il n’était plus un cas social, mais un enfant normal."
Laurent Cambon"Simon est un petit garçon qui grandit en Bretagne au sein d'un orphelinat. Un jour, lors d'un goûter organis&eac
"Simon est un petit garçon qui grandit en Bretagne au sein d'un orphelinat. Un jour, lors d'un goûter organisé sur le port du village, il rencontre Madeleine et Thomas, avec qui il se lie immédiatement d'amitié et fait les 400 coups. Alors, quand le petit Thomas insiste pour qu'il passe le week-end dans la demeure familiale, Simon ne se fait pas prier. Les parents sont accueillants et les enfants, comme tous les petits enfants en pareil cas, se construisent dans la chambre une cabane de draps sous laquelle ils tiennent conseil la nuit venue. Pour devenir frères et soeur de sang, chacun doit livrer son plus grand secret. Thomas a déjà vu sa maman toute nue ! Le secret de Madeleine est plus triste, elle est malade et a entendu ses parents dire qu'elle ne passera pas vingt ans. Simon, lui, est timide, il n'ose pas se dévoiler mais il est prêt à tout pour ses nouveaux amis, alors sous leurs yeux, il change d'apparence et prend celle d'un autre petit garçon. "Refais voir ?"
Premier long métrage de Léo Karmann, La dernière vie de Simon est un enchantement, un conte fantastique comme le cinéma national en produit rarement. Bien que l'histoire commence dans les années 2000, l'image nous replonge immédiatement dans l'univers des films pour enfants du début des années 1990. Cadrage, lumière, rythme, c'est bien simple on se croirait devant un Spielberg, comme si la salle de cinéma nous avait téléporté à l'époque de Hook ou de Jumanji premier du nom. Il y a dans La dernière vie de Simon quelque chose qu'on n'avait oublié du cinéma, quelque chose qui nous renvoie à nos dimanches après-midi d'hiver devant la télévision, quand on sirotait notre chocolat chaud sous les couvertures parce qu'il faisait trop froid dehors pour sortir un ballon.
Cependant, n'allez pas croire que le film de Léo Karmann surfe sur la vague des remakes et de tous ces mauvais films nostalgiques qui n'ont gardé que le nom de franchises en en oubliant l'âme. La dernière vie de Simon n'est pas une caricature de film Hollywoodien, son scénario est simple, parfois un peu prévisible, mais il n'est pas idiot et reprend à son compte les thématiques de la construction de l'individu. Comment un adolescent se construit-il quand il joue sans cesse un rôle aux yeux du monde qui l'entoure ? Que voit-il quand il se regarde dans le miroir ? Pour apporter sa réponse, le jeune réalisateur, il n'a que trente ans, ose le fantastique et le mélange de genre. Tout d'abord intimiste et familial, le film glisse vers le drame puis presque vers le thriller, et ce, sans que le film ne perde de son homogénéité ni de sa magie.
Impossible enfin de parler de La dernière vie de Simon sans tirer un grand coup de chapeau à la bande son réalisée par Erwan Chandon qui rappelle les grandes heures de John Williams. Quelques notes suffisent en effet à nous transporter des côtes de Bretagne bien réelles au monde de légendes issus de l'imagination de Léo Karmann. Impossible également de passer à côté de la performance des acteurs qui arrivent à faire croire à cette semi réalité. Avec tous ses changements d'apparences, ce ne sont pas moins de quinze acteurs qui endossent le rôle de Simon à un moment ou à un autre, sans pour autant qu'on ne doute un seul instant qu'il s'agisse d'un seul et même personnage. Et c'est une belle réussite du film, que les acteurs, des têtes d'affiches aux seconds rôles arrivent à nous faire croire à l'imaginaire.
Pour conclure, La dernière vie de Simon est un film qui étonne dans notre paysage national. Véritable conte pour enfant comme pour adulte, imbriquant à merveille le fantastique dans le réel, le film nous rappelle comme le cinéma peut être magique."
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