Le portrait subtil et audacieux d’une femme partagée entre désir de liberté et dépendance, et de toute une génération de Tunisiennes.
Aïcha a épousé Saïd à l'âge de dix-huit ans. Mais Saïd, comme ses frères, travaille onze mois par an à Tunis, laissant les femmes sous l'autorité de leur mère à Djerba. Dès sa nuit de noces, Aïcha manifeste le désir de rompre avec la tradition et d'aller vivre avec Saïd. Mais pour gagner sa place à la capitale, elle doit d'abord lui donner un fils...
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Après Les Silences du palais, Moufida Tlatli peint à nouveau l'implacable et doucereux asservissement des femmes tunisienn
Après Les Silences du palais, Moufida Tlatli peint à nouveau l'implacable et doucereux asservissement des femmes tunisiennes. On passe constamment de la jeunesse d'Aïcha, à Djerba, à celle de ses deux filles, dans la Tunisie contemporaine. Entre ces deux générations de femmes, on aurait pu espérer l'amorce d'un changement, d'un progrès. Or non, nous dit Moufida Tlatli. Aujourd'hui comme hier, les femmes restent murées dans leur solitude. (...) C'est un film courageux, audacieux, qui ne risque pas de plaire aux autorités tunisiennes. Tout est dit sur le sort des femmes, et sur celui des hommes, d'ailleurs, eux aussi prisonniers de traditions qui les empêchent de vivre. A aucun moment, Moufida Tlatli ne verse dans l'outrance ou la caricature. Elle observe les grandes douleurs et les petites joies de ces êtres en pièces avec tendresse. Une émotion perceptible, mais jamais envahissante (...) La force de ce film à thèse, c'est précisément que la thèse ne l'emporte jamais sur le film. Moufida Tlatli est une militante, c'est certain, mais c'est aussi une cinéaste. On le sent à chaque instant.
Pierre MuratLa réalisation fluide, ni réaliste ni théâtrale, s'insinue doucement et finit par disposer un compromis adroi
Le scénario paraît parfois exagérément démonstratif : mise en scène, cadrages, lumière flirt
Le scénario paraît parfois exagérément démonstratif : mise en scène, cadrages, lumière flirtent avec un classicisme trop léché. Mais Tlatli (...), manie avec aisance ces glissements temporels entre hier et aujourd'hui et excelle à rebondir d'un menu fait à un autre.
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