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Pour amadouer les intégristes, le calife al-Mansour ordonne l'autodafé des œuvres du philosophe Averroes. Mais ses disciples décident d'en faire des copies.
Désirant amadouer les intégristes, le calife al-Mansour ordonne l'autodafé de toutes les œuvres du philosophe andalou Averroes dont les concepts influenceront non seulement l'âge des Lumières en Occident, mais toute la pensée humaine. Les disciples d'Averroes et ses proches décident d'en faire des copies et de leur faire passer les frontières. Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"C'est un film sur la transmission, qui est portée par un désir de vie, et qui donc se situe dans tout ce qui la constitue, dans toutes ses
"C'est un film sur la transmission, qui est portée par un désir de vie, et qui donc se situe dans tout ce qui la constitue, dans toutes ses formes d'échange et de partage : l'émotion, le rire, la musique, la danse, le chant, la parole, les gestes."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
" ... s'il offre à l'oeil tous les apparats, les palais, les sabres et les turbans de la fresque historique, Le Destin manifeste ouverteme
" ... s'il offre à l'oeil tous les apparats, les palais, les sabres et les turbans de la fresque historique, Le Destin manifeste ouvertement sa brûlante actualité (...) quand on entend l'un des hommes en vert proférer d'un ton ferme et lugubre : « A chaque gorge que je tranche, je me rapproche du paradis », on se dit que sa descendance désastreuse est tout près de nous, en Algérie (...) plus loin dans le film, c'est un chanteur de raï qu'on assassine (ça ne s'appelait pas raï à l'époque, mais qu'importe), et, là aussi, un frisson bizarre vous court dans le dos.
Petit miracle du cinéma : là où tout était réuni pour faire de ce quasi-péplum un pensum à message asséné, Youssef Chahine batifole à plaisir. Rendez-vous amoureux, incendies, guets-apens, tout lui est prétexte à presser le mouvement, à faire cavaler le drame, à fouetter les conventions du genre, pourtant bien arrêtées. Tout n'est pas inoubliable au fil de ce Destin lorgnant sur Dumas et Shakespeare. Mais tout coule sur un tempo enlevé qui contraste avec la gravité du sujet.
Il y a une musique très fraîche encore au coeur de ce cinoche un peu vieux jeu, et ce n'est pas un hasard si les points d'orgue en sont les passages chantés, vrais moments de comédie musicale un genre que le cinéaste aborda dès les années 50.
Chaque fois, le barde Marwan est là pour signifier que le désir de vie doit l'emporter sur l'instinct de mort, qu'il s'agisse de retrouver le goût de chanter après un malheureux coup de sabot ou d'arracher le jeune Abdallah à la funeste influence de l'émir et de ses sbires. Entraînants et sensuels, placés à des moments charnières, ces airs dansés ont sur Chahine et sur son film un effet stimulant.
Par opposition, les incantations monocordes martelées par les hommes verts enfoncent le clou avec une belle ironie. C'est peut-être à ce barde, autant qu'au philosophe Averroès, que s'est identifié le cinéaste. A moins qu'il ne s'imagine quelque part entre les deux, au milieu de cette « famille » idéale, bohème, soudée à l'ombre des puissants.
Un petit monde fraternel où les femmes, comme souvent chez Chahine, ont un rôle essentiel. Fortes, raisonnables (et parfois divines), les fières Arabo-andalouses du Destin sont un des plus beaux pieds de nez de ce film insolent, dont on pourrait croire qu'il va finir sur la même note sombre qu'au début : des livres à nouveau flambent, des soldats font cercle autour du bûcher.
Mais, cette fois, l'auteur ne part pas en fumée avec sa prose. Au passage, tape amicale de Chahine à l'Occident soi-disant civilisé, sur le thème : c'est vous qui les brûliez... Et geste magnifique d'Averroès, jetant lui-même un de ses livres au feu. La pensée vole, les idées vivront... Là se condense toute la liberté d'un film bien mieux qu'humanitaire, bien mieux qu'humaniste : profondément humain."
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