Film d'animation hors du commun où les parents sculptent leurs enfants dans du bois et leur insufflent la vie en les reliant à de fines ficelles tombées du ciel
Un film d'animation hors du commun, où les parents sculptent leurs enfants dans du bois avant de leur insuffler la vie en les ralliant à de fines ficelles tombées du ciel... Alors les métaphores prennent vie et, dans un pays de légende, un jeune prince entreprend un long voyage pour venger la mort de son père et découvrir son secret.
" La vie ne tient qu'à un fil, donc. Celui qui, ici, est relié à la tête des personnages. Ces derniers sont, des marionnettes qui n'ignorent rien de leur état.. L'idée est aussi brillante, que pertinente. La présence de fils à l'écran n'est plus d'ordre technique, mais relève d'une nécessité scénaristique. Pour peu que les protagonistes sachent tirer profit de leur statut, et les voilà bondissant tels les héros d'aujourd'hui, accrochés, eux, à des filins gommés en postproduction. On n'est pas pour autant dans un film pop corn, mais au sein d'une authentique tragédie, de la même nationalité qu'Hamlet (danoise, donc), avec son lot de trahisons, d'amours contrariées, de batailles et de dilemmes) L'héritier jure de venger son père, dont le suicide a été maquillé en meurtre par son perfide frère, afin de déclencher une guerre contre les gentils Zérith.
Fond ambitieux, en sus de la forme. Quatre ans de boulot, 150 personnes sur le pont, 10000 mètres de fil ont eu raison du défi. Pari, gagné. Le Fil de la vie est le film le plus épique de ce début d'armée, empreint d'un souffle shakespearien et d'une esthétique heroic fantasy."
Télérama
« Au royaume de film d'animation, où la sophistication
technologique étend ses pouvoirs, l'artisanat peut devenir le refuge du rêve.
Avec de...
« Au royaume de film d'animation, où la sophistication
technologique étend ses pouvoirs, l'artisanat peut devenir le refuge du rêve.
Avec des marionnettes en bois et des fils, le jeune danois Anders Ronnow
Klarlund fait naître une magie dépouillée.
Façonnées avec beaucoup d'expressivité, mais pas articulées
comme des androïdes, les marionnettes du Fil de la vie sont des
pantins dont les bouches ne bougent pas, et sur lesquels viennent simplement se
poser des voix. Pas de trucage, la foi des illusionnistes suffit. Elle habite
le réalisateur, qui a l'âme d'un Gepetto, et l'envie d'entrainer cet univers de
petit théâtre du côté du cinéma.
Le réalisateur sait en tirer des scènes visuellement très
fortes, comme celle du duel sur fond de soleil couchant, qui rappelle Excalibur, ou celle de la bataille où les ennemis périssent dans
les flammes : les fils flambent dans la nuit, et c''est l'animation qui
s'illumine de poésie. »
Frederic Strauss
Les Inrockuptibles
« La bonne idée du Fil de la Vie, c'est
que ce film, tourné avec des marionnettes, raconte une histoire où les
personnages sont eux-mêmes d...
« La bonne idée du Fil de la Vie, c'est
que ce film, tourné avec des marionnettes, raconte une histoire où les
personnages sont eux-mêmes des marionnettes, qui n'ignorent rien de leur nature
(les membres des esclaves servent de pièces de rechange aux maîtres). Comme le
titre l'indique, tout ne tient qu'à un fil, ou plutôt qu'a des fils. Les fils
qui attachent les marionnettes au ciel (on ne sait pas où ils vont) sont
nombreux et très épais (on dirait presque des courroies de cuir), et ont double
valeur : ils donnent vie et mouvement aux marionnettes en même temps
qu''ils les entravent. Ils relient entre eux les personnages, mais les attachent
aussi à leur passé et à leur géniteurs, aux crimes et à la culpabilité de leurs
ancêtres. Des fils génétiques, émotionnels, qui transmettent le caractère et
les névroses de génération en génération.
Sur une histoire vaguement Shakespearienne et sans doute
aussi inspirée par La Chute del'Empire Romain (donc Gladiator ), le tout mêlé a des éléments de mythologie nordique
(le fil de la vie), Anders Ronnow-Klarlund réalise un film étonnant, têtu, dur
comme du bon bois. Filant la métaphore du fil sans jamais éviter ses noeœuds et
sans succomber à la tentation de s''en éloigner ou de prendre son envol (du
moins jusqu'à la scène ultime), le Danois est contraint de payer le prix de son
entêtement : l''investigation. On appréciera notamment la forme que prend
une cellule de prison lorsque ses pensionnaires sont accrochés a des fils
verticaux »
Jean-Baptiste Morain
24 images
" Il y a du génie dans ce film d'animation. Car outre les quatre ans de travail, visibles à l'écran, c'est l'alliance du fond et de la forme...
" Il y a du génie dans ce film d'animation. Car outre les quatre ans de travail, visibles à l'écran, c'est l'alliance du fond et de la forme qui fascine. Dans ce pays en cinémascope, les parents sculptent leurs bébés dans du bois avant de leur insuffler la vie en les ralliant à de fines ficelles tombées du ciel. Pour habile qu''il est, ce grand spectacle est avant tout inventif. Et donc, exceptionnel."
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