Les Rendez-vous d'Octobre, sur Universciné
Survol de l'agenda du mois. Lars von Trier en rajoute une louche dans la nymphomanie (1h25 d'images en plus1
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Maguy cède sa fabrique de fromage de chèvre à Anne-Sophie mais ce processus est un douloureux renoncement pour l’une et un difficile apprentissage pour l’autre.
Sur un plateau isolé des gorges du Verdon, Maguy fabrique depuis 40 ans du fromage de chèvre dans le respect de la nature et des animaux. Bientôt à la retraite, elle doit céder son troupeau. Elle décide alors de parrainer Anne-Sophie, une jeune agricultrice qui souhaite s’installer. Au fil des saisons, le processus de transmission s’avère être un douloureux renoncement pour l’une et un difficile apprentissage pour l’autre. Peut-on encore aujourd’hui transmettre le goût de la liberté ?
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"Il est des films qui laissent une trace profonde parce qu’ils touchent quelque sujet intime et pourtant universel. (...) Ce film intelligen
"Il est des films qui laissent une trace profonde parce qu’ils touchent quelque sujet intime et pourtant universel. (...)
Ce film intelligent, subtil, délicat, grand prix du Festival 2 Valenciennes, le mois dernier, en catégorie « Documentaire », est d’autant plus réussi qu’il est filmé à très juste distance, avec beaucoup de pudeur mais sans faux-semblant. (...)
Le spectateur prend alors la mesure d’un autre sujet auquel tient beaucoup la réalisatrice : celui de la standardisation, de la normalisation, de toutes ces exigences légales qui viennent uniformiser les produits. Plus grave, comment continuer à passer, de génération en génération, des savoir-faire spécifiques lorsque ceux-ci sont violemment contredits par de nouvelles règles, de nouveaux discours ?
Jamais alourdi par cette réflexion, attachant, haletant, riche des magnifiques images des paysages environnants, Les Chèvres de ma mère (...) est une œuvre sensible et forte sur le lien entre les générations et ce que ce lien apporte aux uns et aux autres. Il s’en sera dit des choses – avec ou sans mots – sur le plateau de Saint-Maymes, en un peu moins d’une heure trente."
"Le monde rural n'en finit pas de s'éteindre. C'est le constat que dresse Sophie Audier, jeune scripte sortie de la Fémis, dans son émouvan
"Le monde rural n'en finit pas de s'éteindre. C'est le constat que dresse Sophie Audier, jeune scripte sortie de la Fémis, dans son émouvant premier film. (...)
Cette durée, que capte finement la réalisatrice, est aussi celle d'un deuil. Le moment de la passation venu, Maguy abandonne sa dureté de pierre pour se révéler vulnérable. Qui n'a jamais pleuré devant des biquettes séparées de leur propriétaire aimante pourrait faire cette expérience étonnante. L'émotion gagne cette scène d'adieux, filmée sobrement comme l'ensemble du film, et la déborde de toutes parts. Si les joutes verbales du début entre Anne-Sophie et Maguy prêtaient à sourire, un profond respect entoure dorénavant leur relation.
L'agriculture est ici une affaire de femmes. Ouvrières agricoles, mères de famille, entrepreneuses, elles cumulent les casquettes. Le film met également en scène une double filiation, dont le pivot est Maguy. Libérée de sa vie d'agricultrice, elle s'adonne à la joie d'être grand-mère. Tableau émouvant où voisinent trois générations mais qui n'édulcore pas la note amère sur laquelle se referme cet admirable poème rural, âpre et délicat à la fois. Car ce que filme Sophie Audier n'est pas une transmission, mais bien l'échec de celle-ci."
"Outre le caractère intimiste que la relation filiale entre Maguy et la réalisatrice suppose (on entend souvent Sophie Audier intervenir, qu
"Outre le caractère intimiste que la relation filiale entre Maguy et la réalisatrice suppose (on entend souvent Sophie Audier intervenir, questionner, commenter), le film vaut surtout par l’étirement de l’instant passionnel où la transition doit s’opérer. Car, en dépit d’une certaine affection que se portent les deux femmes, ce sont aussi deux conceptions générationnelles qui s’affrontent à fleurets mouchetés.
Anne-Sophie, la jeune femme, cherche ici un moyen de se lancer dans une vie professionnelle dont elle espère, un jour, qu’elle lui procurera une certaine aisance sociale. Une aspiration à peu près aux antipodes de celles, libertaires et intrépides, qui avaient poussé Maguy à se retirer d’un monde dont elle ne voulait plus et qui, quarante ans plus tard, revient la tourmenter sous les traits sympathiques comme tout d’une jeune agricultrice qui veut être de son temps."
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