Victor, un adolescent qui habite dans un quartier latino de New York, doit consacrer toute son énergie à faire que sa grand-mère accepte de le voir grandir.
Victor habite avec sa sœur, son frère et sa grand-mère dominicaine dans le Lower East Side, un quartier latino à New York. Au milieu de l'été il fait connaissance de Judy, une jolie fille qu'il voudrait conquérir. Une véritable amitié naît entre les deux mais la grand-mère craint l'éveil sexuel de Victor et, afin d'empêcher qu'il n'exerce une mauvaise influence sur ses autres enfants, essaye de l'éloigner de la maison. Victor doit alors mener un véritable combat pour que sa grand-mère accepte de le voir grandir.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Caméra à l'épaule, souvent en gros plan, Peter Sollett accompagne ses personnages et les laisse advenir. C'est le secret d'un film qui ne s
"Caméra à l'épaule, souvent en gros plan, Peter Sollett accompagne ses personnages et les laisse advenir. C'est le secret d'un film qui ne sombre jamais dans les facilités du pittoresque et trouve, entre les murs du petit appartement new-yorkais, une véritable beauté intimiste."
Florence Colombani"On ne voit (...) ni trafic de drogue, ni racket, ni baston. On peut toujours attendre, déformés que nous sommes peut-être par trop de films
"On ne voit (...) ni trafic de drogue, ni racket, ni baston. On peut toujours attendre, déformés que nous sommes peut-être par trop de films américains sur la jeunesse en perdition. Car le réalisateur semble mettre un point d'honneur à fuir le sensationnalisme, à ne montrer que des ados moyens, ou chanceux de n'être encore ni victimes ni bourreaux. Ils ont déjà assez de soucis comme ça avec leurs sentiments, leur corps, leur famille, et leur identité.
Peter Sollett a recruté ses acteurs, lycéens pour la plupart, dans le quartier où il vit et où se déroule Long Way Home. Il s'est servi de leur vécu quotidien pour élaborer le scénario et guider leurs improvisations, au fil d'une longue fréquentation mutuelle. Le film y puise la justesse et la précision d'un documentaire sur le langage, les codes, les obsessions et les parades amoureuses des kids. Mais il y a aussi la volonté, propre au cinéaste, de trouver une forme, de conduire un récit porteur d'allégresse."
"Cette réussite repose aussi sur les jeunes interprètes, tous non professionnels, que le réalisateur a su choisir et diriger en utilisant le
"La caméra de Peter Sollett est de celles qui méritent un surcroît d'estime et d'attention (...). Servie avec brio par des acteurs amateurs,
"La caméra de Peter Sollett est de celles qui méritent un surcroît d'estime et d'attention (...). Servie avec brio par des acteurs amateurs, cette perspicace chronique sentimentale tire aussi le meilleur parti de l'aspect ethnologique qui sous-tend le propos. Centré sur le microcosme dominicain, le film ne confond pas sensibilité et sensiblerie pour affirmer une nette sympathie à cette autre Amérique qui, au seuil de l'économie de survie, carbure au système D.
Ellipse. Si les intérieurs sont miteux, aucun élément sordide ne cherche pour autant à dramatiser le récit. A l'inverse, la gouaille n'intervient pas non plus dans un schéma relationnel qui, malgré une rudesse évidente, a l'élégance de ne pas ignorer la force de l'ellipse : coupés de leurs origines, les deux héros masculins n'ont plus qu'une grand-mère pour veiller sur eux. Cabocharde et rétrograde, mais également affectueuse et maligne, celle-ci patauge dans une jungle urbaine dont, malgré les nombreuses années d'exil, elle maîtrise à peine la langue. Symbole du film à lui seul, le jeune Victor Rasuk témoigne d'une réelle justesse pour illustrer cette volonté d'exister avec les moyens du bord."
"C'est justement parce que ces embûches ne sont pas montées en épingle, sur-dramatisées, qu'on est conquis. Stylistiquement simple, cet équi
"C'est justement parce que ces embûches ne sont pas montées en épingle, sur-dramatisées, qu'on est conquis. Stylistiquement simple, cet équivalent délicat du sulfureux Kids, de Larry Clark, est un modèle à suivre par nos cinéastes français, qui ignorent trop le monde de l'adolescence et sa complexité."
Vincent OstriaNos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE