Boris, Boby, Serge et les autres - rencontre avec Alain Goraguer, compositeur
Fin des années 50, au Touquet, un jeune pianiste joue sur la pelouse du Westminster. C'est l'été. C'est Gainsbourg1
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En collaboration avec la famille Marley, Macdonald réunit des images d'archives et des témoignages poignants qui dessinent le portrait intime de l'artiste.
Bob Marley est né le 6 février 1945 à Nine Miles en Jamaïque et décédé le 11 mai 1981 à Miami d'un cancer généralisé. Le documentaire qui lui est consacré doit évoquer sa vie depuis l'enfance jusqu’à sa longue maladie, en passant par ses débuts difficiles, par son parcours engagé pour promouvoir le reggae dans le monde, sans éluder les écarts de l’homme vers des paradis artificiels qui ont incontestablement marqués sa musique. Kevin Macdonald a déclaré : « Ce qui motivait Bob est un mystère mais les spectateurs penseront certainement un peu mieux le connaître après avoir vu notre film ». Il ajoute : « Je suis reconnaissant envers la famille Marley de me confier leur héritage ». Bien plus qu'un musicien, Marley est considéré aujourd'hui comme une idole prônant la liberté de parole, ainsi qu'un certain mode de vie. Longtemps après sa disparition, son influence reste immense.
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" Le charisme physique et vocal de Marley ont emballé le tout, faisant de lui l’une des grandes icônes de la pop culture planétaire, sorte
" Le charisme physique et vocal de Marley ont emballé le tout, faisant de lui l’une des grandes icônes de la pop culture planétaire, sorte de croisement idéal entre Dylan et le Che.
Mêlant images d’archives et entretiens avec tous ceux qui ont côtoyé Marley (musiciens, famille, copines), ce doc dense raconte tout, des débuts difficiles aux tournées triomphales, de l’attentat subi de la part de barbouzes de la droite jamaïcaine au grand concert de réconciliation nationale, de l’esprit rastafari à la vie privée libre sinon libertine.(...)
Les plus grands moments du film sont évidemment les extraits de concerts qui rappellent l’incroyable puissance tellurique des Wailers et le charisme chamanique d’un leader comme il en existe un par génération."
" Au long de ce film imposant et passionnant, le cinéaste britannique Kevin MacDonald donne une réalité humaine à Robert Nesta Marley, né e
" Au long de ce film imposant et passionnant, le cinéaste britannique Kevin MacDonald donne une réalité humaine à Robert Nesta Marley, né en 1945 dans les collines au-dessus de Kingston, Jamaïque, mort en 1981 à Miami. MacDonald marche sur les traces de Martin Scorsese.
Réalisateur de fictions (Le Dernier Roi d'Ecosse) comme de documentaires (Mon meilleur ennemi, sur Klaus Barbie), MacDonald a organisé son film autour de la confrontation entre les souvenirs des acteurs de l'histoire de Marley et les documents étonnamment laconiques que le musicien a laissés derrière lui. Bien sûr, on voit Bob Marley et les Wailers en concert et - dans une moindre mesure - en studio, mais on l'entend très peu parler. Tous les témoins évoquent son charisme, l'ascendant décisif qu'il prenait sur ses compagnons de musique, sur ses compagnes successives, imposant ses vues religieuses et politiques. Mais presque rien à l'écran n'indique la forme que prenait cette domination.
Il faut donc s'en remettre aux récits pour se faire une idée de ce qui a fait de ce garçon né et élevé dans la pauvreté l'une des figures majeures de la seconde moitié du XXesiècle. Kevin MacDonald met en évidence l'importance du métissage dans la constitution de l'identité de Bob Marley. Fils d'un fonctionnaire colonial britannique dont on ne sait pratiquement rien et d'une jeune beauté jamaïcaine, Cedella Booker, le futur musicien ne trouve pas tout à fait sa place dans le ghetto de Kingston où sa famille s'installe.
Chaque étape est minutieusement retracée : les premiers pas dans les studios de Kingston, la formation des Wailers, la rencontre avec le producteur Chris Blackwell, jamaïcain comme Marley, mais né de l'autre côté des barrières de classe et de race, l'explosion du groupe lorsqu'il s'est agi de se lancer à la conquête du monde (Bunny Wailer, ultime survivant des Wailers, en fait une relation teintée d'amertume), et cette gloire qui n'en finit pas de s'étendre.
Kevin MacDonald fait aussi une relation détaillée de la vie amoureuse et familiale de Bob Marley. Il ne s'agit pas tant de dévoiler des secrets d'alcôve que de constater l'incroyable et inébranlable loyauté que le musicien a suscitée chez ses compagnes qui se succèdent à l'écran, et surtout de définir une personnalité séduisante et rigide, entre prophète et chef de commando. Marley est un perpétuel exilé, qui entraîne sa tribu dans les brumes londoniennes ou au Zimbabwe, où le chanteur a joué pour les fêtes de l'indépendance. Le courage physique dont Marley a fait preuve au moment de la tentative d'assassinat dont il a été victime, sa naïveté face aux fractions qui mettaient la Jamaïque à feu et à sang à la fin des années 1970 sont aussi analysés. "
" ... Comment évoquer la vie d’une icône ? Comment transformer le christ jamaïcain en un sujet de film ? Dès le début, le cinéaste écossais
" ... Comment évoquer la vie d’une icône ? Comment transformer le christ jamaïcain en un sujet de film ? Dès le début, le cinéaste écossais choisit la limpidité. Marley est une oral history, le récit de la vie du chanteur de sa naissance jusqu’à sa mort, racontée par ses proches. Académique ? Peut-être, mais aussi imparable.
(...) Les témoignages, les images d’archives et les enregistrements de ses concerts finissent par composer un puzzle qui n’hésite pas à aborder les sujets qui fâchent (son infidélité légendaire, ses contradictions politiques) sans pour autant écraser le personnage. Au fond, il n’y avait pas de meilleur sujet pour Macdonald. On connaît sa fascination pour l’Afrique (Le Dernier Roi d’Écosse) et pour les 70’s (Un jour en septembre), sa curiosité pour les personnages « ogresques » (Idi Amin Dada, Klaus Barbie) et surtout pour le métissage (sujet en creux de L’Aigle de la neuvième légion). C’est précisément l’axe de ce documentaire, le fil rouge choisi pour raconter Marley, figure complexe et complexée qui regrettait « de n’avoir pas été plus noir ».
La force du film, c’est que, pour guider le spectateur à travers les effluves de ganja, le réalisateur a choisi de se mettre en scène, devenant progressivement le Nicholas Garrigan du chanteur – dans Le Dernier Roi d’Écosse, on découvrait l’Ouganda et son dictateur Idi Amin Dada à travers regard de ce jeune docteur blanc et naïf interprété par James McAvoy. Là, c’est le cinéaste himself qui endosse le rôle de Candide, enivré (mais jamais dupe) par la beauté de la Jamaïque, le charisme du chanteur et de ses femmes.
Ce point de vue, qui aurait pu irriter, est finalement salutaire : face au mysticisme rasta, face à la légende dévorante de Marley, Macdonald incarne la rationalité, le regard distancié, tour à tour crédule et sceptique, enthousiaste et inquisiteur. Cette dialectique, la volonté du cinéaste de ne jamais se laisser écraser par la légende, de faire coûte que coûte du cinéma (l’intro, la séquence où le demi-frère blanc de Marley écoute Cornerstone ou tout le final), font qu’il ne se laisse jamais dépasser par son sujet. Et les deux en sortent grandis. Ja Man !"
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