Frankie est un ancien grand entraîneur de boxe solitaire et usé qui dirige un petit gymnase. Une jeune femme, Maggie, va alors bouleverser cette routine...
Frankie est un entraîneur de boxe solitaire et usé. Après une brillante carrière auprès des plus grands champions, il dirige un petit gymnase avec son meilleur ami et confident, Scrap. Une jeune femme, Maggie, va alors bouleverser cette routine : elle veut monter sur le ring et ne veut qu'un seul entraîneur : Frankie. Or Frankie "n'entraîne pas les filles". Petit à petit, Maggie réussit à le convaincre... Mais suite à un combat important, tous deux seront confrontés à une rude épreuve qui exigera de leur part plus de courage et de passion que jamais.
" Million Dollar Baby en appelle aux sentiments sans tomber dans le sentimentalisme. Et c'est là que la magie Eastwood fonctionne à plein régime. [L'] histoire d'amour filial absolument bouleversante s'exprime par petites touches pudiques, regards volés et non-dits plus éloquents que bien des paroles. C'est un grand moment de bien beau cinéma que nous offre ce film là. "
Caroline Vié
Chronic'Art
" Jamais on a senti à ce point la charge de souffrance et de destruction physique d’un match de boxe, le challenge sportif (tu seras champio...
" Jamais on a senti à ce point la charge de souffrance et de destruction physique d’un match de boxe, le challenge sportif (tu seras championne, petite) se trouvant perpétuellement menacé par la fragilité bouleversante de tout ce qui sous-tend le film : grâce et beauté si féminine d’Hilary Swank, mélange de sagesse et de mesquinerie du vieux coach, misère magnifique du personnage de Morgan Freeman, faiblesse maladive de l’imbécile heureux du gymnase, etc. La dernière partie qui ré-enclenche Million dollar baby sur les rails du grand mélo eastwoodien, extraordinaire fusion des enjeux méta et physique du film (...), ouvre sur le sublime : impossible d’enregistrer avec tant de finesse et de précision le mouvement des sentiments de l’idéal et de l’absolu, par essence inviolables, qui s’enroulent sur le fil ténu de la vie. La déchirante scansion de la fragilité du vivant, la prise en charge à partir d’un simple parcours sportif de toute la complexité des affects humains, tels sont les noeuds secrets, éclatants tours de force, de ce noirissime chef-d'oeuvre. "
Vincent Malausa
Les Inrockuptibles
" Si Eastwood parvient à nous passionner pour ce qui apparaît comme une fiction assez classique, c’est aussi parce qu’il le fait avec élégan...
" Si Eastwood parvient à nous passionner pour ce qui apparaît comme une fiction assez classique, c’est aussi parce qu’il le fait avec élégance et style. En situant toujours ses protagonistes et leur corps dans leur environnement spatial. En n’oubliant jamais de mettre en relation les personnages et les lieux. En soignant les clairs-obscurs sans trop les lécher. En prenant le temps de déployer son récit, de nourrir ses personnages secondaires (formidable Morgan Freeman), de se perdre dans les chemins vicinaux de micro-intrigues tout en maintenant le cap de la route principale. Il faut voir comment Frankie montre à Maggie comment déplacer ses jambes, comment frapper le sac… Tout est question de détails, de gestes patiemment appris et répétés. Leçon de boxe ou leçon de mise en scène, c’est pareil. (...)
On ne racontera pas ici la dernière partie de Million Dollar Baby. Celle qui a déclenché la polémique en Amérique, attirant les foudres de la connerie religieuse. Celle où le jeu d’Eastwood atteint une sobriété bouleversante, une sécheresse expressive sans égale, une dignité dans l’émotion proprement impressionnante. Celle où on ne sait plus si Eastwood met un grand jet de vitriol dans son optimisme ou un doigt de lumière dans sa noirceur. Celle où l’on comprend que le rêve américain n’est pas pour Clint une obligation édifiante mais une quête dangereuse qui peut parfois se payer au prix fort. Celle où les vieilles culpabilités enfouies tant bien que mal finissent toujours par resurgir et se reproduire (c’était déjà l’histoire de Mystic River). Celle où l’amour tue, dans un paradoxe injuste et insupportable. Au pays du triomphe forcené et en l’époque du succès à tout prix, la lucidité amère d’Eastwood fait figure de morale salutaire. Et quand la leçon de morale est énoncée avec autant d’élégance et aussi peu de surplomb didactique, on s’incline et on se laisse béatement compter jusqu’à dix. "
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