Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
A Bangkok, deux frères dirigent un club de boxe thaï qui sert de couverture à leur trafic. Une jeune fille est tuée un jour par l'aîné, un crime impardonnable.
A Bangkok, deux frères américains dirigent un club de boxe thaï qui sert de couverture à leur trafic de drogue. Baigné dans la violence, l'aîné laisse éclater ses pulsions en tuant une jeune fille, un meurtre impardonnable qui mène à sa propre fin et qui déclenche alors une escalade brutale de haine et de représailles. Son frère se voit désormais forcé d'assouvir une vengeance sanglante par leur mère, terrifiante et glaciale leader d'une famille de criminels endurcis, fraîchement débarquée en Thaïlande...
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" Surréaliste, érotique, hypnotisante, onirique et cruelle, cette odyssée sanglante, enveloppée par la musique électro-pop de Cliff Martinez
" Surréaliste, érotique, hypnotisante, onirique et cruelle, cette odyssée sanglante, enveloppée par la musique électro-pop de Cliff Martinez (qui avait déjà signé la BO de Drive), parle de rivalité, de jalousie, d'inceste, de meurtre, comme dans une tragédie antique."
Stéphanie Belpêche"... filmée avec lenteur, l’histoire prend vite un tour métaphysique. Le héros, au fond, cherche la rédemption et le pardon de Dieu (d’où l
"... filmée avec lenteur, l’histoire prend vite un tour métaphysique. Le héros, au fond, cherche la rédemption et le pardon de Dieu (d’où le titre). Le style de Refn, inspiré de Bresson, c’est, dans la forme, la contemplation. Pour le contenu, c’est la violence. D’où un écart étrange entre le regard zen et l’action brutale : tout est filmé au rebours de codes habituels. Après le succès de « Drive », Refn retrouve son acteur, Ryan Gosling, froid et distant. On aime ou on déteste, c’est selon, mais le film ne laisse jamais indifférent."
François Forestier" Règlements de comptes entre flics et gangsters, rivalité fraternelle, fils préféré, mère maléfique, l’histoire d’Only God Forgives est une
" Règlements de comptes entre flics et gangsters, rivalité fraternelle, fils préféré, mère maléfique, l’histoire d’Only God Forgives est une énième variation œdipienne sur des motifs bibliques, des fragments de contes et des thématiques de films noirs, ronde de clichés recuits au centre de laquelle rayonne paradoxalement le laconique Julian. Paradoxalement, parce qu’aussi sexy et charismatique soit-il, Julian est ici une figure de l’impuissance, tant sexuelle que psychologique, à la fois voyou, beau gosse, combattant aguerri et petit enfant écrabouillé par sa “môman” (les symboles de castration abondent).
Mais si l’histoire est mince, la mise en scène de Refn est ébouriffante. Le cinéaste danois a déniché les bars les plus cinégéniques de Bangkok, les décors les plus saillants, éclairés selon un système de pénombres et de néons qui excite sans arrêt le regard, le tout rehaussé par une prise de son exceptionnelle qui met en valeur aussi bien les nappes de synthés de la BO que le moindre dialogue.
L’action se déploie comme au ralenti dans cet univers ultrasensoriel, somnambulique, amniotique, réglée sur un tempo languide, selon une alternance de stases silencieuses et de zébrures de violence. Refn maîtrise tellement bien ce registre action/planant qu’une attente au coin d’une ruelle devient aussi excitante et sexy qu’une scène de règlement de comptes sanglant.
Dans ces conditions, le simplisme de l’histoire devient aussi anecdotique que la minceur des textes dans un disque de Brian Eno ou de Daft Punk. Seuls comptent le style, la musique, et celle de Refn est terriblement accrocheuse. On n’aimerait pas du tout vivre dans le monde qu’il décrit mais, transfigurée par la Refn touch, mélange de puissance physique et de contemplation méditative, de lourdeur terrestre et de grâce aérienne, cette noirceur devient extrêmement prégnante et séduisante."
" Le point d’orgue de ce film où la bande-son est celle d’un requiem se situe dans un karaoké où, devant le parterre vitrifié de ses collègu
" Le point d’orgue de ce film où la bande-son est celle d’un requiem se situe dans un karaoké où, devant le parterre vitrifié de ses collègues, le flic sabreur (excellent Vithaya Pansringarm) chante une bluette thaïlandaise dans laquelle il est fortement question d’amour perdu qui s’enfuit au minimum vers le soleil couchant.
C’est quoi ce cirque ? Le cirque, justement, mais au sens romain du terme, un jeu de massacres volontairement outrés où le chien enragé qui filme se ferait toutes les quilles. Et alors ? Ryan Gosling dans le rôle de Julian, le petit frère cabossé ? Pour faire sobre, disons qu’il est le plus grand acteur de tous les temps de la galaxie du monde."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
PROMO : 3 mois pour 9,99€ avec le code PRINTEMPS*
* puis 9,99€ / mois. Offre valable jusqu'au 2 avril 2023, résiliable à tout moment.
** A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
(1) Offre réservée aux nouveaux abonnés
_TITLE