Cannes 2013 — à l'Acid : "Wajma", un amour afghan
Un film féministe ? "Humaniste, répond le cinéaste, donc forcément féministe... " Dans son second long-métrage, Wa1
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Pour lui donner une chance d'échapper au triste sort réservé aux femmes par les Talibans, une mère afghane déguise sa fille en garçon et la rebaptise "Osama".
Pour lui donner une chance d'échapper au triste sort réservé aux femmes par les Talibans, une mère afghane déguise sa petite fille en garçon et la rebaptise "Osama"... Premier film afghan à être présenté au Festival de Cannes, "Osama" y a décroché une mention spéciale du jury de la Caméra d'or. Golden Globe du Meilleur film étranger en 2004.
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"C''est le premier film afghan à avoir été présenté à Cannes. Mais c'est surtout
"C''est le premier film afghan à avoir été présenté à Cannes. Mais c'est surtout le premier film réalisé en Afghanistan depuis la chute du régime taliban. Et le premier long métrage de fiction de son réalisateur, Siddiq Barmak, né en 1962, qui a d''abord étudié le cinéma à Moscou avant de s'engager aux côtés du commandant Massoud et de fuir son pays à l'arrivée des talibans au pouvoir en 1996. Avec son film, il avait l'intention de décrire « l'histoire amère et tragique de la pire période de notre vie, un moment de notre histoire où personne n''avait le droit de prendre ses propres décisions. Osama est l''histoire de personnes ayant perdu leur identité. C''est l'histoire d'une peur atroce, de personnes terrifiées par le son de leur ombre ». Un tableau réaliste et difficile, mais réussi."
A.R." ... mieux que ne le ferait un documentaire, l'histoire d'une fillette de 12 ans devient la métaphore, à la fois
" ... mieux que ne le ferait un documentaire, l'histoire d'une fillette de 12 ans devient la métaphore, à la fois tragique et lumineuse, du destin que réserve aux femmes un système qui les méprise, les humilie, les nie et, à l'occasion, les lapide... (...) Au-delà des faits bruts du quotidien, authentiques, le cinéaste dévoile tout un arrière-plan vertigineux, les frustrations derrière les slogans, la cruauté au-delà de l'idéologie intégriste. La tension dramatique, elle, tient souvent à un simple regard : celui d'une gamine de 12 ans (...) découverte dans les rues de Kaboul. Cette détresse muette, cet air traqué, ces larmes d'effroi, cette mélancolie dévastatrice et, furtivement, ce demi-sourire d'enfant sont inoubliables."
Jean-Claude Loiseau« Ce tragique destin d'enfant est mis en scène avec une dureté de fer et une intensité de diamant. De pi&egra
« Ce tragique destin d'enfant est mis en scène avec une dureté de fer et une intensité de diamant. De piège en piège, le film poursuit sans répit sa trajectoire implacable. Il va comme une flèche, où plutôt comme une tête chercheuse qui ne se laisse pas arrêter par les obstacles, vers une cible qui est le coeoeur même de l'enfant. La petite Marina Golbahari, qui interprète Osama, est bouleversante de gravité concentrée. Jamais le cinéaste ne s'attendrit, et c'est toute la force de ce film qui pleure des larmes sèches. Il maintient sans faiblir un rapport de tension extrême entre les prédateurs qui s'abattent sur la ville comme un monstrueux vol noir et leur petite proie qui n'a de défense que celle de l''animal sans défense : le silence, l'immobilité, le camouflage. De l''instant où Osama dissimule sa féminité, quand ses longs cheveux tombent sous le coup des ciseaux de sa grand-mère qui s''efforce de la consoler, à la dernière séquence (...) il y a toute la cruauté et la fatalité d'un sacrifice humain sans recours. »
Marie-Noëlle Tranchant« C''est donc au sort de ces femmes, encore marquées au fer par la pression du régime, que s'e
« C''est donc au sort de ces femmes, encore marquées au fer par la pression du régime, que s'est intéressé Siddiq Barmak, ancien compagnon de route de Massoud et opposant au régime des talibans. Sa mise en scène, magnifiée par la superbe lumière d'Ebrahim Ghafuri, chef opérateur de Kandahar, alterne, avec une aisance confondante, les mouvements de foule et les gros plan intenses. Formé à l'école de Moscou et au documentaire, le cinéaste pose un regard cru et lucide sur ses compatriotes et les choix extrêmes qu''elles sont contraintes d'adopter. (...) On sort du film sonné, dévasté et en colère. Récompensé à Cannes par une mention spéciale à la Caméra d'or 2003, et par le récent Golden Globe du meilleur film étranger Osama est une oeoeuvre dérangeante pour ne plus fermer les yeux. »
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