Alors que Miranda, la dernière baleine au monde, fait la une des journaux, Daniel, physicien obstiné, tente de redonner aux poissons l’envie de copuler. Célibataire désabusé, il est lui-même hanté par le désir d’être père et compte bien traiter ce problème scientifiquement. Le hic c’est qu'à Bellerose il y a seulement 3 femmes en âge de procréer, soit une chance sur 6232,33 de rencontrer la mère de ses futurs enfants. Pourtant un jour, en sauvant de la noyade un étrange poisson à pattes, Daniel va réapprendre à tomber amoureux.
"(...) Olivier Babinet (Swagger) fait de l’extrême solitude de ses personnages – soulignée par les bleus profonds du ciel et de la mer comme par la mystique de la pleine lune – l’écho du délabrement fulgurant de notre monde. En n’offrant à sa galerie d’êtres brillamment écrits d’autre choix que de s’assumer dans leur entière vérité, avec leurs désirs et leurs défaites, le réalisateur dit le besoin de réinvention d’une société en souffrance. Vers un antidote pour sauver l’amour et assurer la survie des espèces ?"
"(...) Sur fond de préoccupation environnementale autour de la préservation du vivant, le réalisateur combine une comédie loufoque où la plus grande naïveté côtoie un humour inattendu. Kervern, avec son talent d’équilibriste, réussit à rendre légère et cocasse une scène de masturbation plutôt risquée. Parfaitement épaulé par India Hair, à la fois ingénue et fatiguée, il insuffle à son personnage une délicate ingénuité et semble mu par un cœur si gros que le plus véhément romantisme pourrait s’y loger.
Poissonsexe impose un univers singulier dans la comédie française. Sa drôlerie poétique saupoudrée de fantastique fera du bien à qui se reconnaît dans la foule des émotifs anonymes."
"(...) Poissonsexe est un film ostensiblement engagé et passionnant. Refusant tout manichéisme facile, le metteur en scène propose sa vision du monde actuel. Avec ce long métrage, il dresse un bilan amer, sans concession, d’une société où l’homme a épuisé la nature, d’un monde sans avenir. En découvrant cette histoire, on ne peut manquer de songer au drame de Peter Brosens et Jessica Hope Woodworth, La Cinquième saison (2012). (...)"
Pour vous donner la meilleure expérience possible, ce site utilise les cookies. En continuant à naviguer sur universcine.com vous acceptez notre utilisation des cookies.
_TITLE
_CONTENT
Vous avez un bloqueur de publicités activé. Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.