Un jeune casse-cou accepte de participer au sport le plus populaire et le plus dangereux au monde : le rollerball. Mais il réalise vite que le jeu est truqué.
Pour Jonathan Cross, la vie est une éternelle poussée d'adrénaline qui l'incite à accepter les défis les plus inconsidérés. Quand l'entreprenant Alexis Petrovich lui propose de participer au rollerball, sport le plus médiatique au monde, il n'hésite pas une seconde. Pourvue d'une récompense alléchante, cette compétition voit deux équipes montées sur patins à roulettes s'affronter dans une arène, au cours d'une variante extrêmement violente d'un match de hockey. Mais c'est après avoir compris et accepté les règles barbares de ce sport que Jonathan découvre le mauvais côté de l'affaire : le rollerball est truqué et entièrement soumis à un audimat particulièrement impitoyable...
"Les rapports électriques de John McTiernan avec les studios vont prendre une ampleur démesurée avec Rollerball et mener au désastre : un coup d’arrêt dans la carrière d’un des plus grands cinéastes contemporains. Film mal-aimé, détruit par les exécutifs et un environnement géopolitique catastrophique, remonté, presque vidé de sa substantifique moelle, ce second remake successif d’un film de Norman Jewison par McT aura tragiquement scellé son destin. Il reste pourtant une œuvre singulière, malade, mais dont la puissance subversive n’a pu être complètement effacée par des costards-cravates répugnants de couardise.
Quand John McTiernan se lance dans le projet Rollerball, il sort tout juste d’une brillante et salvatrice relecture de Thomas Crown, qui lui aura permis de retrouver du poil de la bête et cette nécessaire sensation de contrôle sur sa création. En plein cycle « cynique », avec une trilogie bâtie sur la manipulation, il se livre logiquement à une relecture punk du classique Rollerball de Norman Jewison, produit de son temps ayant tout de même un peu de mal à passer l’épreuve de ce dernier. C’est donc la deuxième fois qu’il se prête à l’exercice de refaire un film de Jewison, avec cette fois une expérience pas vraiment tranquille. Rollerball est un film problématique. Il y a d’un côté ce que le film devait être, comment il a été pensé et ce qu’il reste de ces intentions dans le film sorti au cinéma. Et il y a donc le film sorti par la MGM, comme pour se débarrasser d’un caillou dans une chaussure, un objet cinématographique gênant qui transpire la lutte cruelle entre un créateur et des financiers."
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