Six jeunes femmes se retrouvent pour une expédition spéléologique. Mais à cause d'un éboulement elles se retrouvent bloquées, seules dans le noir. Seules ?
En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique.
Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour. Alors qu'elles tentent de trouver une autre issue, elles réalisent qu'elles ne sont pas seules. Quelque chose est là, sous terre, avec elles...
"Cela fait longtemps qu'on n'avait pas eu aussi peur devant un film d'épouvante. Avant même d'entrevoir dans le noir les immondes créatures qui peuplent la grotte, on est paralysé par la claustrophobie. Puis on passe sans ménagement au rayon abats quand attaquent ces êtres dégénérés et rampants, entre Golum et Nosferatu, et pourtant d'un réalisme criant. Même si cette plongée en apnée dans l'horreur la plus viscérale ménage quelques clins d'oeil humoristiques aux classiques du genre, il reste d'une constante et traumatisante efficacité. Depuis les entrailles de la Terre, personne ne vous entend hurler..."
Guillemette Olivier-Odicino
Chronicart.com
"Le cinéma fantastique anglais est en pleine bourre, on le sait, on le voit depuis quelques temps. Après The Creep et Shaun of the dead, vo...
"Le cinéma fantastique anglais est en pleine bourre, on le sait, on le voit depuis quelques temps. Après The Creep et Shaun of the dead, voici The Descent, à coup sûr le meilleur d’entre tous. (...)
Rarement film d’horreur aura à ce point maîtrisé un matériau si primitif, jouant de toutes les phobies possibles (noir, vide, claustrophobie) sans pour autant se charger de toutes les références qu’un tel film appelle. Les clins d’oeil pleuvent mais ne sont là que comme garants de lucidité, laissant le film élégamment ouvert sur lui-même : une coque d’effroi et de tension. (...) Ainsi lancé, The Descent ne fait que gagner peu à peu en intensité, jusqu’à ce prodige du dernier tiers où n’importe plus que l’affrontement direct avec les créatures, résidus atrophiés d’une humanité rivée à son existence cavernicole : nudité absolue du mal, prédateurs qui ne se déplacent que pour dévorer ce qui se trouve à leur portée.
Marshall développe son sujet avec une simplicité de maître, jouant de toute une gamme d’effets, du caché au survisible, de la traque à l’affrontement à mains nues, de l’attente à l’explosion gore, en maintenant une intensité prodigieuse. La maîtrise d’un espace essentiellement nocturne, le découpage et sa rythmique de plus en plus binaire constituent peut-être, à ce jour, la synthèse la plus épurée de ce vers quoi tend l’horreur contemporaine, tant dans sa volonté de renouer avec une simplicité dégagée de toute distance critique (Blair witch année zéro) que dans cette offense constante et volontiers irrespectueuse du spectateur. Lorsqu’il se met à dépoter (fracture ouverte ou déluge grand-guignolesque de terreur), le film brise tout contrat, tout pacte avec son spectateur : c’est la chose la plus admirable du film, une manière de s’échapper des zones connues qui l’ont fécondé (et que Marshall ne renie à aucun instant, de Carrie à Evil dead) pour plonger dans une sorte d’espace mental à la logique autonome : apparitions, figement, fulgurance, plus d’autre question alors que de savoir où, quand, comment le mal va prendre forme ou se manifester. Une éclatante réussite."
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