Salon de l'édition DVD indépendante 2013 au Cinéma La Clef, samedi 7 et dimanche 8 décembre 2013
Retrouvez les indépendants du Dvd, qui oeuvrent pour ressortir films rares, oubliés ou chefs-d'oeuvres de toutes...
Trois sketches farfelus et volontiers blasphématoires inspirés des épisodes les plus connus de la vie du Christ.
Un obsédé sexuel qui est prêt à subir toutes sortes d'humiliations pour satisfaire ses envies et s'introduire dans la maison de la prostituée itinérante qui séjourne quelques jours dans le village... Un vieil homosexuel qui aimerait assister à la veillée funèbre de son amant mais craint les foudres de sa belle-famille... Un messie local errant dans la campagne, quelque peu enclin à prêcher et à faire des miracles. Tels sont les trois héros de ce film à sketchs farfelu.
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" ... Dans leur deuxième long métrage, Totò qui vécut deux fois, interdit après sa présentation au Festival de Berlin en 1998 par un comité
" ... Dans leur deuxième long métrage, Totò qui vécut deux fois, interdit après sa présentation au Festival de Berlin en 1998 par un comité de censure qui qualifia les réalisateurs de “psychopathes qui haïssent le monde”, Daniele Ciprì et Franco Maresco retrouvent les “personnes” (plus que personnages) qui les ont inspirés, à commencer par Totò, sorte de version palermitaine du héros burlesque napolitain.
Le film (...) impressionne surtout par sa mise en scène admirable, l’usage d’un élégant noir et blanc (Daniele Ciprì étant par ailleurs l’un des meilleurs chefs opérateurs italiens : on lui doit récemment l’image de Vincere de Marco Bellocchio), des cadrages dignes du cinéma classique hollywoodien (John Ford), et une atmosphère de fin du monde qui fait de la Sicile de Totò l’image ultime de notre monde contemporain."
" Ce film est, disons-le, un des meilleurs de la décennie. Ce qui explique peut-être pourquoi il aura mis dix ans à sortir en salles (...
" Ce film est, disons-le, un des meilleurs de la décennie. Ce qui explique peut-être pourquoi il aura mis dix ans à sortir en salles (...)
Les héros de ce film en trois parties : un gueux qui cherche à braquer des bijoux en or donnés en offrande sur une relique du Christ pour pouvoir se payer une passe chez une pute itinérante laide comme un pou… Un vieil homosexuel miséreux terrorisé par sa mère, vivant avec le cadavre de son ancien compagnon et croulant sous des rats gros comme des singes. Et, enfin, un mystique marchant sur les routes de campagne, jurant, se grattant les couilles, escorté d’un ange sur lesquels d’autres paysans, gros, laids, gras, s’acharnent. Un casting de crucifiés.
Quelle résurrection possible pour ces figures des quartiers populaires de Palerme, fange de la fange, Jésus des caniveaux et des bouches d’égouts, édentés, sales et débiles, laissés pour compte absolus, oubliés des dieux ?
Cipri et Maresco, lorsqu’ils présentent ce film au festival de Berlin en 1998, reprennent les choses là où Buñuel les avait laissées avec Simon du désert (où un mystique souffrait sur sa colonne et en descendait pour s’apercevoir que la société pour laquelle il expiait ne pensait qu’à danser le twist). Comme l’Espagnol, les deux de Palerme savent une chose déterminante : il faut avoir le sens absolu et permanent du sacré pour être tout le temps dans le sacrilège.
Violente, aberrante, grotesque : leur mise en scène donne à tout une dimension sicilienne, - ce n’est donc pas pour rien qu’on les compare systématiquement à Pasolini. Toto qui vécut deux fois, c’est la Ricotta à Palerme, quand le sous-prolétariat qui expire là-bas, en pleine terre sèche, ne demande même plus qu’on le regarde avec grandeur, comme Pasolini, toujours pavé de bonnes intentions, entendait le faire.
Ce que veulent les mendiants de Cipri et Maresco, c’est tirer leur crampe, et plutôt deux fois qu’une. Et c’est tout (...)
On ne peut pas refermer le chapitre du film sans tenter de décrire cette hallucinante photographie en noir et blanc. On dirait un mur de craie sur lequel un dément priapique aurait dessiné des images saintes.
Cipri et Maresco sont parmi les derniers cinéastes au monde à pratiquer une sorte d’art brut."
"Cipri et Maresco réalisent une oeuvre dérangeante qui exalte le difforme, le monstrueux, le travestissement grotesque (tous les personnag
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