Paul Negoescu : "J’avais environ 10 ans et je me souviens que les médias avaient un énorme impact sur ma vie."
Le réalisateur d'Un mois en Thaïlande revient sur le fossé générationnel présent en Roumanie. Paul Negoescu a vu s1
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Alors qu'il célèbre le Nouvel an, Radu quitte sa fiancée Adina. Il part écumer les bars et les clubs de Bucarest afin de retrouver son ex Nadia.
Radu, jeune trentenaire, met précipitamment fin à sa relation avec sa petite amie Adina, afin de retourner avec sa précédente fiancée Nadia. Ces deux filles en plus d'avoir des prénoms composés des mêmes lettres, ont aussi le même comportement, les mêmes réactions et une apparence semblable. Radu quitte la fête du Réveillon pour partir explorer les restaurants et les boites de nuits à la recherche de Nadia.
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" Le film de Paul Negoescu va décrire un parcours circulaire autour de l’intimité de Radu dans un espace de vingt-quatre heures. À son terme
" Le film de Paul Negoescu va décrire un parcours circulaire autour de l’intimité de Radu dans un espace de vingt-quatre heures. À son terme, une nouvelle aube incertaine se lèvera sur la ville, accompagnée de la chanson culte des amours perdues, Smoke Gets In Your Eyes. L’entre-deux de la boucle dessinée par le réalisateur contient tous les aléas d’une désorientation profonde, qui mènera Radu de fêtes en clubs, de groupes d’amis en rues vides où soudain éclatent des feux d’artifice auxquels il ne semble jamais totalement présent. Paul Negoescu suit son personnage d’autant plus près que peu de dialogues significatifs conduiront la narration. Elle repose en grande partie sur les états émotionnels du jeune homme, saisi dans des cadres qui indiquent son environnement. Éléments de contexte plutôt que décors, placés en retrait parfois jusqu’au flou, en écho à l’exil intérieur de Radu."
Dominique Widemann" En 2012, les lieux de réjouissance roumains semblent aussi tristes que ceux filmés par Milos Forman, il y a cinquante ans, dans la Tchécos
" En 2012, les lieux de réjouissance roumains semblent aussi tristes que ceux filmés par Milos Forman, il y a cinquante ans, dans la Tchécoslovaquie communiste des Amours d'une blonde et d'Au feu les pompiers. Plus ils s'y agitent, avec la rage de devoir s'amuser à toute force, plus ceux qui accompagnent Radu dans sa quête s'immobilisent, comme coincés en eux-mêmes. Avec un étonnant brio, ce jeune cinéaste inconnu reflète le vide : le désarroi tranquille d'une nouvelle « génération perdue ». Ces trentenaires de l'Est, vieux sages, semblent déjà avoir admis leur défaite. Se révolter ? A quoi bon ! Les parents ont essayé : pourquoi leurs enfants feraient-ils mieux ? Aimer à la folie ? Oui, ce rêve-là demeure (...) Dans cet univers désenchanté et indécis, Radu nage comme un poisson dans l'eau. Il hésite sans cesse. Entre deux produits dans un supermarché. Sur la direction à prendre dans un taxi. Entre deux femmes qui, sans qu'il s'en aperçoive, se ressemblent jusqu'à leur prénom — Adina est l'anagramme de Nadia. Il se croit résolu, mais non, il zigzague comme un faux adulte, atteint du syndrome de Peter Pan. Heureusement pour lui, il a l'égocentrisme séduisant. Le charme enfantin de ceux que les femmes protègent en sachant qu'elles en seront victimes."
Pierre Murat" Par sa retenue et sa tonalité douce-amère, ce voyage au bout de la nuit du Nouvel an à Bucarest dégage une certaine froideur antonionienne
" Par sa retenue et sa tonalité douce-amère, ce voyage au bout de la nuit du Nouvel an à Bucarest dégage une certaine froideur antonionienne. Une Notte hivernale en demi-teintes où le héros introverti se débat moralement et physiquement pour trouver une étincelle amoureuse, après s’être prêté à la comédie du jeune couple heureux. Séquence charnière et symptomatique qui exprime son indécision mais aussi sa versatilité égoïste : son trajet en taxi, où il change plusieurs fois de destination (...) Un regard assez critique sur le consumérisme, qui pour le cinéaste a gagné la sphère amoureuse – les partenaires sont considérés comme des produits (...) Ce film sobre, fluide et sans morceau de bravoure est une plaisante satire d’une marchandisation qui, tel un cancer, se met à contaminer les sentiments."
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