Deux inspecteurs ratés espèrent profiter d'un tragique événement pour s'illustrer. Ils mettent alors le doigt sur une gigantesque magouille financière.
Les inspecteurs Christopher Danson et P.K. Highsmith sont les meilleurs flics de la ville. Ce sont des héros que rien n’arrête. Leurs collègues vont même jusqu’à se faire tatouer leur nom. Mais dans la police, il y a les cadors… et les autres, comme Gamble et Hoitz, deux petits inspecteurs sans envergure, toujours dans l’ombre, au second plan sur les photos. Pourtant, un jour ou l’autre, chaque agent rencontre l’occasion de passer à la postérité. Lorsque Gamble et Hoitz se chargent d’une affaire apparemment banale, ils se retrouvent vite au cœur de la plus grande affaire criminelle que la ville ait connue. C’est la chance de leur vie, mais ont-il vraiment ce qu’il faut pour la saisir ?
"Ferrell se retrouve dans la position inverse : non plus le frimeur mais le loser, moins arrogant que (faux) modeste, rond-de-cuir méprisé qui cache sous ses lunettes de comptable et son sourire benêt – grandiose impassibilité de Will Ferrell, sur qui les événements semblent toujours glisser – un authentique héros.
Un héros que pourtant personne ne voit, pas même lui qui ignore la beauté affolante de sa femme (Eva Mendes, qui est aussi, pour ne rien gâcher, d’une grande drôlerie) ou refuse de se voir en pimp repenti.
Mais il faut se rappeler que Very Bad Cops est une fable, contée d’ailleurs par une voix off, qui finit à ce titre par délivrer sa morale magnifique : faire que se croisent, par le rire, le réel et l’utopie ; faire que les films rejoignent la vie ; faire que tombent les affabulations des nantis pour laisser place aux fabuleuses légendes des démunis ; faire que les losers puissent enfin frimer. Faire en somme que les thons dévorent les lions."
Jacky Goldberg
Cahiers du Cinéma
"Sous le blockbuster en carton et la fable moorienne pachydermique, au milieu de seconds rôles largement inutilisés (...) rayonne, tranquill...
"Sous le blockbuster en carton et la fable moorienne pachydermique, au milieu de seconds rôles largement inutilisés (...) rayonne, tranquille comme un pape et sans jamais avoir l'air d'y toucher, la plus grande figure burlesque de son temps, Will Ferrell."
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