Pour la célèbre collection « Cinéma de notre temps », portrait de la cinéaste Franco-libanaise Danielle Arbid. Du tournage de son quatrième long métrage 'Peur de rien', à la préparation de son prochain film. Entre Beyrouth et Paris. Ses confessions, son quotidien. Portrait intime de l'artiste rageuse, sensuelle et engagée. L'intime et le travail.
Depuis trente ans, l'anthropologue et psychologue Pierre-Jacques Dusseau collecte auprès de détenus des objets faits main, bricolages ingénieux qui éclairent d'un jour nouveau les contraintes carcérales.
Ce montage de blogs vidéo recueillis de 2009 à 2011 tisse un récit collectif diffracté et contradictoire. Bientôt les « FAITS » – mot martelé par chacun dans un équivalent contemporain du chœur antique – s’effacent sous le gribouillis de la rumeur, de l’opinion, de la mise en scène de soi par les locuteurs devant leur webcam.
Au pied du Vésuve, les célébrations de Notre-Dame-des-Poules restent teintées de paganisme. Tandis que Fonzino prépare un autel rituel, Biagio mène les femminielli, transgenres maîtres d'un culte dansant et chantant à la vigueur cathartique. Sélection officielle festival Cinéma du réel 2017.
"Quand j’avais 7 ans, ma mère avait le don d’ubiquité. Une fois par mois, elle se dédoublait..." La voix off du souvenir d’enfance inscrit dans un écrin féerique l’émission Version M, qu’animait la mère de la cinéaste à la télévision bulgare. En puisant dans sa collection familiale de VHS, E.Gueorguieva documente de manière ludique la "transition démocratique" de la Bulgarie de 1989 à 1991.
Paulette, Avignonnaise d'âge mûr, vit seule et suit un traitement de substitution. Un jour, elle reçoit une lettre de Djilali, du centre pénitentiaire. Il l'aime toujours. Il lui demande de l'attendre.
C’est avec Yann Dedet, monteur de Truffaut et Pialat, que le Belge Joachim Lafosse a choisi de monter son cinquième film, "L’Économie du couple". Monteuse depuis 1995, Katharina Warthena donne à voir ce processus, traversé par les intuitions d’un monteur très expérimenté et d’un auteur plus jeune mais dont le scénario, on le comprend, est nourri d’une expérience intime de la séparation.
Quand, en 1988, Vincent Carelli filme au Brésil la lutte des Guarani-Kaiowá pour la restitution de leurs terres, il ignore que vingt ans plus tard, la violence se sera aggravée. De retour auprès des résistants exsangues, il fouille l’histoire coloniale.
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