Un couple vit depuis toujours dans une chambre sans portes ni fenêtres. Un jour, sa vie bascule lorsqu’il découvre derrière le papier peint une mystérieuse porte.
Lorsque les êtres qui habitent le ciel viennent contaminer ceux de la terre, l’ordre du monde est bouleversé. C’est le début d’une chute tragique de laquelle naîtront les enfers et, à l’opposé, les cercles du paradis.
"Bab Sebta" est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain. Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.
Une femme est éveillée la nuit. À proximité, un ensemble de décors de théâtre se niche, dévoilant deux paysages alternatifs. Sur le drap bleu de la femme, une lumière reflète et illumine son royaume d'insomnie.
De l’infiniment petit à l’infiniment grand toutes choses de l'univers sont étroitement connectées les unes aux autres, en interagissant, en se recomposant, dans une combinaison de mouvements en perpétuelles métamorphoses.
Un jeune oiseau grandit paisiblement dans le nid familial. Un jour, il se met soudain à aboyer. Les parents sont sous le choc. Un oiseau n’aboie pas, il gazouille. Mais le jeune oiseau veut s’exprimer comme bon lui semble.
Avez-vous déjà considéré la nourriture comme un choix plutôt qu’un besoin ? Avez-vous jamais considéré votre foyer comme l’endroit rêvé pour être malade en toute sécurité ? Avez-vous jamais ressenti un plaisir sexuel en mangeant quelque chose ? Moi, oui.
Deux hommes se résignent à fuir : ils se retranchent dans le maquis corse et y établissent un lieu de vie, tentant d’y réinventer les bases de la vie commune .
Imagine qu’un jour tu te réveilles et que tous tes amis ont disparu. Tes amis qui doivent être là ne le sont plus. Alors tu cherches. Tu cherches partout. Dans toutes les cachettes, dans tous les recoins de la ville. Dans tous les étangs, toutes les rivières. Tu cherches mais tu ne les trouves pas. Un film entièrement fabriqué avec la fonction réalisation du jeu vidéo Grand Theft Auto 5 (GTA V).
Printemps 2017, dans l'entre-deux tours de l'élection présidentielle française. Pierre, 25 ans, étudiant boursier dans une grand école parisienne loge chez Francine, 75 ans, clouée par le handicap dans un fauteuil roulant. Ils assistent, perplexes et désorientés, à la kermesse électorale qui se joue au dehors.
Une rencontre entre danse et cinéma. Un documentaire expérimental, tourné sur une période de dix ans, explorant le travail, les mouvements et l'imaginaire de Kô Murobushi, accompagnant sa danse de projections et de vibrations envoûtantes.
Fukushima_Camera est un ensemble de trois films consacrés aux images de la catastrophe de 2011, filmées notamment par l'industrie nucléaire japonaise. Philippe Rouy interroge ce que l'on peut voir, ce que l'on veut voir, ce que l'on nous montre et comment nous le montre-t-on.
Portrait de New-York et de ses habitants, frappés par l'ouragan Sandy. Une méditation sur l'aliénation urbaine et la déconnexion personnelle dans l'œil du cyclone, par le réalisateur de Mobile Homes .
Deux actrices passent un week-end dans une maison de campagne afin de répéter une pièce de théâtre. Lors d'une promenade dans les bois, l'une d'entre elles déterre une chose étrange, une créature sans orifice, sans membre, de la taille d'un phoque. La créature devient un objet de convoitise pour les deux femmes, prêtes à tout pour posséder la chose...
Arnarstrapi, Islande. Un numéro de Cabaret durant lequel une femme, pratique une coloscopie avec une étrange caméra organique. L’image de la caméra est projetée sur un écran situé derrière elle. La maîtresse de cérémonie nous propose un voyage au centre de ses organes, pour aller à la rencontre d’une créature qui vit en elle, en nous tous… L’être originel.
Un montreur de seins nous raconte, un montreur de seins nous donne à voir .
Selon une légende anglaise, Jeanne d’Arc n’est pas morte au bûcher. On lui brûla les yeux et elle fut déflorée par un étalon Anglais. Elle fut ensuite condamnée à errer sur les champs de bataille, tel un charognard, à l’affût de la vie, à la recherche de vierges encore vivantes.
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
Une voix masculine décrit avec une précision impitoyable le parcours physique et mental d’un homme se retrouvant à la rue. Derrière la dureté des mots, on devine l’empathie de celui qui est déjà passé par là. À l’image, les rues de Paris, les passants, les bancs, les recoins sombres où l’on pourrait peut-être s’abriter, le temps d’une nuit.
Sur une plage méditerranéenne ensoleillée, le temps semble figé. Un homme noir, à bout de force, rampe péniblement pour quitter la plage. Autour de lui, les baigneurs habituels semblent ne pas le voir.
Promeneurs et travailleurs des terrils du Nord de la France et des falaises de craie d'Angleterre parcourent un paysage friable. Le noir et blanc 16 mm et le travail sonore naviguent de lanière ludique entre mémoire sociale, onirisme et abstraction.
Après le cataclysme, un valeureux éclaireur est envoyé sur terre afin d’en sonder la surface… L'un des trois premiers courts-métrages de Philippe Petit, réalisateur de Danger Dave. .
Cette symphonie urbaine miniature commandée par les Archives du Film de Chicago et mise en musique par le jazzman Phil Cohran entrelace des extraits de trente films différents, restituant le pouls de la métropole verticale. Sélectionné au festival Cinéma du réel 2016.
Suivant un rituel bouddhiste séculaire, un moine marche à pas extrêmement lents dans les rues animées de Marseille... Par l'auteur de "The Hole" et "La Rivière", inspirée par un récit de Ch'eng-En Wu, un essai expérimental, méditation cinématographique en forme d'apprentissage à la beauté du monde, transformée, et bousculée par la rencontre avec "l'autre".
Un film épistolaire. Les monologues de quatre personnages distincts s'entremêlent à travers des lettres et des textes intimes. Confidences en voix-off, pendant que défilent des images d'archives tournées en super 8 couleur et 16 millimètres noir et blanc. Présenté au Festival de Venise 2013, un court-métrage splendide de l'auteur de "Tabou" et "Ce cher mois d'août".
La pornographie au féminin ? Queer, hardcore, romantisme, pénétration, provocation ou poésie... "Dirty diaries" rassemble douze court-métrages de réalisatrices suédoises qui cherchent à revisiter dans sa diversité l'érotisme. Pour adultes avertis, comme on dit. Maintenant vous l'êtes...
_TITLE