Imaginer autre chose, la CFDT s’y est essayée, en dix minutes, sur Antenne 2, le 29 mars 1984. À l’occasion du centième anniversaire de la législation des syndicats, elle s’est interrogée...sur l’avenir.
Dans sa dernière œuvre, le réalisateur Abbas Kiarostami a choisi une vingtaine de photographies tirées de sa collection personnelles. À l'aide d'outils numériques, il a animé ces clichées, ressuscitant ainsi des fragments du passé.
Un long métrage documentaire réalisé par Ulrike Ottinger, réalisatrice allemande, emblème de l’avant-garde en Allemagne et du pop art, sur le Paris des années 60, agité par de nouveaux mouvements artistiques et politiques.
Alors qu’il est malade d’un cancer, mon père m’annonce qu’il s’est programmé sa mort depuis longtemps. Voix et photographies s’entrechoquent pour essayer de faire sens. Une vision intime du deuil, une lettre adressée à un père décédé. Par la réalisatrice de "Les équilibristes" et "Lame de fond". Prix Qualité du Centre National du cinéma (2012).
"Bab Sebta" est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain. Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.
Un portrait de la ville de Nice sous la forme d'une balade, portant un regard satirique sur le monde fortuné des estivants et les inégalités sociales. Première fulgurance de Jean Vigo, en collaboration avec Boris Kaufman, le frère de Dziga Vertov.
Seul dans un village alsacien depuis une rupture amoureuse, Frank Beauvais raconte son quotidien de janvier à octobre 2016. Reclus, hormis lors de promenades très bénéfiques en forêt, il survit en revendant sur Internet disques, DVD et livres. Le monde se rappelle à lui avec les échos de l’état d’urgence...
Fellini se souvient de son enfance et de la place qu'y occupait le cirque. Le voici parti sur les routes de France et d'Italie, à la recherche de la magie des chapiteaux. Mais la réalité est bien loin de ses rêves d'antan. Incapable d'accepter ce décalage, Fellini entreprend de monter un numéro de clown...
Baroudeur, aventurier, compteur infatigable, Silva a fait tous les métiers et arpenté toutes les routes. Arrivé dans un petit village au nord du Portugal, il se lie d'amitié avec une jeune fille, Ana, bercée par la multitude d'histoires qu'il lui raconte.
Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont amies depuis trente ans. La romancière a écrit "Tout s’est bien passé" où elle raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Le tournage de l'adaptation du film doit être repoussé jusqu’au printemps quand elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer.
Documentaire filmé lors de la Carte Blanche confiée à Olivier Assayas par le Festival Art Rock de Saint-Brieuc, Noise ne se contente pas d’enregistrer l’évènement, c’est avant tout un laboratoire où sans a priori et sans frontières, images et musiques se rencontrent, se mélangent…
Elsa Michaud et Gabriel Gauthier sont étudiants aux Beaux-Arts de Paris, ils partagent une relation amoureuse et une recherche artistique. Ils deviennent artistes dans une époque désorientée. Sans parole, hypnotisé par la musique du tandem Avia x Orly, le montage fusionne les gestes, les signes, les évènements du monde et la vie quotidienne des deux étudiants de mars 2017 à mars 2018.
Que produit (crée) une société (une équipe) sans projet (scénario) face au désir (choix) impérieux (nécessaire) de refaire (fabriquer) un monde (un film) autrement ? UFE est une œuvre polymorphe articulée autour de la fabrication d’un film dont le processus de création et de diffusion rejoint la logique d’un événement vivant et d’une œuvre plastique.
Entre réalité et fiction, "Touch Me Not" suit le parcours émotionnel de Laura, Tómas et Christian qui cherchent à apprivoiser leur intimité et leur sexualité. Ours d'or du festival de Berlin en 2018.
Une rencontre entre danse et cinéma. Un documentaire expérimental, tourné sur une période de dix ans, explorant le travail, les mouvements et l'imaginaire de Kô Murobushi, accompagnant sa danse de projections et de vibrations envoûtantes.
L'homme à la caméra sillonne Odessa avec son appareil. Il filme la vie quotidienne et saisit le rythme de la ville. D'une grande richesse formelle et plaçant le montage au centre, L'Homme à la caméra est le film fondateur du ciné-œil.
Fukushima_Camera est un ensemble de trois films consacrés aux images de la catastrophe de 2011, filmées notamment par l'industrie nucléaire japonaise. Philippe Rouy interroge ce que l'on peut voir, ce que l'on veut voir, ce que l'on nous montre et comment nous le montre-t-on.
Portrait de New-York et de ses habitants, frappés par l'ouragan Sandy. Une méditation sur l'aliénation urbaine et la déconnexion personnelle dans l'œil du cyclone, par le réalisateur de Mobile Homes .
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
À Bruxelles, une Palestinienne, un Daghestanais, un Islandais et une Française se livrent à différentes performances mettant en jeu des histoires séculaires – chrétiennes notamment – dont l’imagerie a imprégné la culture occidentale. Par le biais de ces gestes et paroles d’emprunt, des récits personnels émergent qui disent l’éloignement de chacun à son environnement et à sa culture d’origine...
Donal Foreman a rarement vu son père, le documentariste américain d’origine irlandaise Arthur MacCaig, mort en 2008. Plongeant dans ses archives, il apprend à connaître ce Parisien d’adoption à travers ces images parfois inédites sur le sujet qui l’a occupé toute sa vie : le conflit nord-irlandais. En compétition française, au Cinéma du réel 2018.
"Faire descendre le soleil. Faire monter l’or" : Deborah Stratman fait résonner la nécessité de capter les rares reflets du soleil dans la cuvette qu’est Dawson City (Yucon, Canada) avec les éclats encore vifs de la ruée vers l’or qui s’y déroula à la fin du XIXe siècle. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
En accompagnant cinq personnes en fin de vie, les réalisateurs nous confrontent frontalement à ces corps et ces esprits affaiblis et interrogent notre regard. Il en ressort un grand film sur l’amour. Présenté dans la section "IR/réel" au Cinéma du réel 2018.
Réflexion autour de la question, hautement explosive, des frontières de l'ex-URSS, par des entretiens successifs qui dessinent un imaginaire soviétique collectif. Le film est présenté dans la section "IR/réel", au Cinéma du réel 2018.
Le musicien Franco Melis, sonneur de launeddas (clarinette polyphonique sarde), est filmé dans des lieux liés à la pratique de son instrument et de sa transmission, en des plans qui épousent rythmiquement les phrases musicales des sonates. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
Une exploration des manières de vivre ensemble, de l'intime au collectif, de l'un au multiple et les moyens de maintenir des liens avec les disparus. En compétition internationale, dans la section "Premiers films", au Cinéma du réel 2018.
À la surface paisible du Lac Léman, sur la côte vaudoise duquel il s’est installé, Jean-Marie Straub fait remonter l’histoire d’une résistance locale qui a dessiné le paysage politique suisse de l’après-guerre. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
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