Dans le Japon au début des années 70, la population agricole désireuse de préserver ses traditions s’élève face à l’industrialisation à outrance et à la politique agressive d'expansion du gouvernement. L’inquiétude grandit devant l’expropriation de populations entières dans le seul but de construire l’immense complexe industriel nommé Kashima Paradise et l’aéroport international de Narita.
Pour Amagatsu, fondateur de la compagnie Sankai Juku, la danse butô est à la fois vie et mort : ses danseurs s’enduisent le corps de poudre blanche - couleur du deuil au Japon - et la poétisation de l’espace est comme un cadavre exquis, au sens littéral du terme. Cinquième et dernier film d'une collection sur la danse imaginée par André S. Labarthe, l'homme de la série "Cinéastes de notre temps".
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