Claude Lanzmann se rend à Pyongyang où, en 1958, il s'était rendu au sein d'une délégation d'Europe de l'Ouest, invitée après la guerre de Corée. Il y avait rencontré une infirmière coréenne. Le seul mot que tous les deux connaissaient était : Napalm.
Sri Lanka, 1983, Jude Ratnam a cinq ans. Il fuit à bord d’un train rouge les massacres perpétrés contre les Tamouls par une partie de la population cinghalaise, avec la complicité des autorités. Aujourd’hui, réalisateur, Jude parcourt à nouveau son pays du sud au nord. Face à lui défilent les traces de 26 ans d’une guerre fratricide...
Une jeune femme vient chercher à l'aéroport de Roissy une cantine militaire qui lui est retournée. Il s'agit des effets et clichés de Jean Péraud, reporter photographe disparu à Dien Bien Phu le 8 mai 1954. La discussion s'engage entre la jeune femme et les anciens compagnons de presse de Péraud, qui sont également présents, autour de ce qu'implique le métier de reporter de guerre.
Beyrouth, Sarajevo, Bagdad… : les « hôtels de guerre » pour journalistes internationaux sont les prismes de notre représentation des conflits. Ces « bunkers » qui abritent la presse internationale prennent une importance stratégique, ne serait-ce que parce qu’observer la guerre implique de s’en protéger.
A la veille de la 2nd Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Bloqués en France après la défaite, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Công Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation.
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