À Bologne, un groupe de vieux "jeunes" décident d'occuper le centre de loisirs qu'ils fréquentent quotidiennement. Le propriétaire des lieux veut les expulser, tandis qu'Antonio, le leader de la fronde, est prêt à aller jusqu'au bout. Entre les deux parties, Luce, la réalisatrice d'un curieux documentaire, qui fait office de médiatrice...
La tenancière d’une maison close à Rome accueille un soi-disant cousin qui est en réalité un camarade anarchiste. Ce dernier, chargé de préparer un attentat contre Mussolini, ne va pas tarder à s’amouracher d’une des pensionnaires. Le voilà tiraillé entre ses idéaux politiques et son histoire d’amour contrariée... Prix d'interprétation masculine pour Giancarlo Giannini au Festival de Cannes 1973.
Un père et son fils errent sur les routes et croisent le chemin d'un corbeau marxiste doué de parole. L’oiseau qui a décidé de les guider vers une promenade allégorique à travers le sens de l’existence, dispense ses leçons de morale communiste à ces deux êtres simples et ignorants.
Michele vit à Rome avec ses parents et sa sœur. Dépressif et constamment frustré, il se comporte en tyran, aussi bien avec sa petite amie Silvia qu’avec sa famille. Souvent, Michele se réunit avec ses amis pour écouter les premières radios libres ou simplement pour parler en groupe, comme pour psychanalyser sa génération désœuvrée. En compétition au Festival de Cannes 1978.
Abandonné par sa femme, Michele vit à Rome avec son fils dans un petit appartement. Il lui reste ses amis et parmi eux, Fabio, qui les persuade de monter un nouveau spectacle théâtral d’avant-garde. Fabio cherche le soutien de professionnels et tente par tous les moyens de séduire un critique théâtral renommé.
Accio, farouche et bagarreur, crée le désespoir de ses parents. Son frère Manrico, lui, est charismatique et aimé de tous, bien que tout aussi dangereux... Dans l'Italie des années 60 et 70, les deux jeunes hommes se battent sur deux fronts politiques opposés, aiment la même femme et traversent une période de leur vie faite de fugues, de retours, d’échanges de coups et de grandes passions.
Journal filmé du cinéaste de "Palombella rossa" et "La Messe est finie". Tout commence le 28 mars 1994 (quand la droite a remporté les élections) et se termine en août 1997 (le jour de ses 44 ans). Pendant ce temps, le gouvernement a changé, un bébé est né, une comédie musicale est en gestation et un documentaire sur l'Italie est réalisé... Vive le cinéma !
Un député meurt dans un accident d'automobile. Mais le commissaire Lombardozzi découvre qu'on l'a assassiné un peu plut tôt, dans un motel. Le coupable est inculpé. Un peu trop vite ?... Un bel exemple de l'art de Comencini, maître italien : le drame sous-jacent est habillé de rires, et porté par l'acteur-roi, ici un Alberto Sordi virtuose.
Un petit juge en lutte contre l'affairisme tente de compromettre un PDG dans l'affaire du meurtre d'une call-girl...
Silvio refuse de se battre pour les fascistes et rejoint la résistance avec Elena. Reporter après la guerre, ses articles sulfureux lui valent des peines de prison.
Un obscur professeur de province est engagé pour rédiger les discours du Ministre de l'Industrie. Il découvre dès lors les méandres du pouvoir politique. Ancien assistant de Nanni Moretti, le réalisateur lui offre ici un rôle-clé dans une farce grinçante qui évoque les grandes heures de la comédie italienne engagée.
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