Raymond Depardon évoque l'Afrique de tous les jours, chaleureuse, généreuse, unique, déchirée, pudique. Sous forme de journal intime, seul, un micro sur la caméra, il confronte ses a priori en parcourant, de juillet 1993 à juillet 1996, les lieux fragiles du continent africain. Et s'interroge sur sa responsabilité d'homme d'image à parler de la douleur.
Au Tchad, quelles conséquences à la guerre civile ? Le désir de justice, et de vengeance. "Daratt" dépeint ce paysage après la tempête. La vie, obstinément à l’œuvre, dans les champs de ruines et de cendres. Mais comment continuer à vivre ensemble après tant de violence et de haine ?
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