Un homme sans attaches, rescapé d'un long périple, collecte des images ivres, morceaux épars d'une identité atomisée comme les territoires qu'il parcourt. Il s'épuise dans l'étrangeté de signes, de lieux, de langues insondables. Il n'y a pas de dieu ou d'indulgence dans ses nuits, mais l'acceptation qu'il n'y a que la chair.
Dans une librairie, Patrick B. découvre un recueil de photographies montrant des modèles masculins noirs et nus. Mais dans l’exemplaire de démonstration, les photos qui montrent des sexes ont été méthodiquement découpées, de sorte que de petites fenêtres carrées s'ouvrent désormais à travers tout le volume. Fasciné, Patrick veut acheter le livre mais la libraire refuse de le lui vendre...
Journal intime de quatre mois que le photographe Antoine d'Agata a passés au Japon de septembre à fin décembre 2006. Chaque chapitre est consacré à une femme rencontrée. Ce sont des femmes de la nuit : actrices porno, prostituées, danseuses... Elles parlent de solitude, de nuit, de sexe, de trou noir et de mort.
Au bout de trois ans, une femme confesse à son compagnon qu'il ne la satisfait pas sexuellement. Le couple se sépare, puis se réunit en essayant de parvenir au plaisir authentique. Mais la lutte pour retrouver la satisfaction féminine n'est pas facile. Grande est la peur, en effet, dans cette société où seuls les hommes sont censés profiter de l'amour.
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