Cette performance théâtrale, qui tient de l'oratorio parlé et chanté, emprunte l'essentiel de sa matière à La Guerre des Juifs, où l'historien Flavius Josèphe retrace la destruction de la souveraineté juive par l'Empire romain au premier siècle de notre ère.
Platonov n'est pas joyeux. Séducteur, dépravé brillant, mégalomane attachant et profond dépressif, il est l'un des premiers personnages de Tchekhov. Dans une traduction d'André Markowicz, adaptée par Eric Lacascade, la pièce est ici mise en scène par Sarah Le Picard et filmée en duo par Elie Wajeman ("Alyah" - 2012) et par la future réalisatrice de "Tout est pardonné" et "Le Père de mes enfants".
Dans le Londres de la fin du XIXe siècle, Esther Kahn, fille d'émigrants juifs, n'est qu'une médiocre couturière, lente et bornée, dans l'atelier familial. Découvrant un jour le théâtre, ses artifices et ses mystères, Esther trouve enfin en elle l'étincelle qui l'anime. Esther est une actrice. Rien d'autre. C'est sur scène qu'elle vit.
Quelques en hommes en guerre. Règlements de comptes à coups de stocks-exchange, de complots financiers et d'O.P.A. En surface, un thriller sur le pouvoir et l'argent. En profondeur, une méditation sur les passions, les mensonges et les faiblesses des morts-vivants que nous sommes. Par l'auteur de "Rois et reine", une adaptation audacieuse d'Edward Bond avec arrière-plan shakespearien.
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